Kwahu Nature-de-loup – chasseur [père]: Elle en était très proche, c’est lui qui lui à donner envie d’être chasseur. Il a toujours été attentif et attentionner au comportement de sa fille sans pour autant la couver. Il avait même tendance à l’incité à prendre des initiatives et à dédramatiser les petits bobos et blessures qu’elle pouvait se faire.

Chenoa Humeur-Montagneuse – tanneuse [Mère] : Les relations avec sa mère ont toujours été tendues. Kenaï est peut-être arrivée trop vite après le petit garçon parti trop tôt qu’elle avait eu juste avant, elle n’a jamais été très attachée à sa première fille.

Deakan le Protecteur – soigneur [Frère aîné] : Daekan qui a cinq ans d’écart avec sa sœur a toujours été très présent pour elle. La couvant parfois un peu trop ce qui avait toujours le don d’énervée Kenaï. C’est la personne de sa famille et du clan avec qui elle était la plus proche.

Lyalisa Miel-empoisonné – apprentie tanneuse [Soeur cadette] : La relation entre les deux sœurs a toujours été tendu. Le caractère perfide et un peu vaniteux de Lyalisa s’harmonisant mal avec la tête de lard de Kenaï.

Ehawee Duvet-de-Bise - Chasseuresse [Amie] : Ehawee et Kenaï ont le même âge à quelques mois près, elles ont été formée à la chasse ensemble et se sont souvent mise en compétition pour le sport.
La jeune fille est ce qui se rapproche le plus d’une amie pour le coyote solitaire qu’est Kenaï.

Seköa Feu-des-eaux - Fabricant d'Armes [Je t'aime! moi non plus!] : Avec Ehawee et hormis sa famille, Seköa est la personne avec qui Kenaï à le plus interagit dans le clan. Même si leurs deux caractères forts faisaient souvent des étincelles il finissait toujours par se rabibocher et il n’était pas si rare de les voir travailler l’un à côté de l’autre, voir même se chamailler quand l’humeur était vraiment au beau fixe.
Des rumeurs ont couru sur la vraie nature de leur relation, mais seul eux connaissent la vérité.
 

Kenaï a eu la chance de naître un jour de printemps, elle n’a pas eu à souffrir des étouffantes chaleurs de l’été, et du froid hivernal. C’était la période idéale pour voir le jour, de quoi présager d’une longue vie. Celui qui l’avait précédée n’avait pas eu cette chance, né en plein hiver il s’était bravement battu contre le froid et sa faible constitution quelques semaine avant de s’éteindre pour le plus grand malheur de sa mère.
Cette dernière retomba bien vite enceinte, peut-être trop vite. A la naissance de la petite fille, la mère était encore meurtrie pas la mort prématurée de son deuxième fils. Emmailloté ainsi, elle voyait encore ce petit garçon dans le bébé qu’elle tenait dans ses bras, c’est pour cela qu’elle lui donna le nom qu’elle avait choisi pour ce petit parti trop tôt.

La petite Kenaï eu une enfance paisible au saint du clan qui se déplaçait dans les grandes plaines s’arrêtant souvent le long de court d’eau.  Même si sa mère elle était distante et à peine maternelle avec elle, elle avait son père et son frère pour palier à se défaut d’amour maternel. Son père était chasseur de son état, après voir essayer de former sans trop de succès son premier né à sa vocation il s’est tourné vers sa deuxième. La fillette n’étant pas spécialement féminine et disparaissant déjà régulièrement dans les abords du camp, pour aller exploré les pleines, les bois et ramener toute sorte de choses étrange au grand désespoir de sa mère.
L’homme n’eut aucun mal à intéresser la jeune fille à la traque, la chasse et l’utilisation d’un arc. D’autant plus qu’une des rares enfants avec qui elle perdait du temps avait elle aussi entamer le même apprentissage. Les deux jeunes filles apprirent de concerte faisant de tout un jeu, une compétition.
Quand elle eut 16 ans le chef des chasseurs lui indiqua son épreuve, il l’envoya abattre un coyote, animal de meute, difficile à toucher car nerveux et rapide.
Impatiente de faire ses preuves, elle n’avait pas perdu de temps pour se préparer à la traque. Son père était fier et inquiet pour elle, elle avait une semaine pour le trouver, elle allait être jusqu’à une semaine seule…. Cela l’angoissait un peu il avait passé tellement de temps avec Kenaï qu’il voulait lui donner toutes les chances de réussir et de survivre. C’est pour cela qu’il lui offrit ses Tolohks, il savait que sa fille n’avait qu’un arc, et si un animal lui sautait dessus sans crier gare, il fallait qu’elle puisse se défendre efficacement. Il ne se serait jamais pardonner qu’elle meure lors de ce rite de passage.
Il fallut cinq jours à la jeune fille pour revenir au camp, avec la peau et la tête d’un coyote et ainsi acquérir son premier galon de chasseur.
A cette occasion elle se fit tatouée l’épaule et la cuisse. C’était une tradition du clan, les chasseurs étaient tous marqués de la sorte.

Vivant dans un clan plutôt pacifiste, elle n’eut  jamais à prendre les armes pour défendre son clan et tuer d’autres êtres humains.
Bien entendu parfois il y avait quelque tentions avec d’autre clans, mais ils s’arrangeaient toujours pour que cela ne dégénère pas.

Les années passèrent, ses ressemblant toutes plus ou moins. Kenaï partaient souvent en chasse avec son père et continue régulièrement, même si le temps commence à rattraper l’homme et il chasse de moins en moins.
Tandis que Kenaï partait de plus en plus seule et de plus en plus longtemps. Parfois elle ne revenait pas pendant trois jours entiers. Cela restait rare, certes, mais pas inexistant.
Elle fit la rencontre de Bronco, une escorte Torkos, il était impressionnant. La jeune fille était curieuse de cet étranger. Puis finalement leur relation pris un autre tournant. Ils ne faisaient que s’amuser quand ils réussissaient à se croiser.

Mais ces entretiens ne pouvaient pas rester secret indéfiniment. Pour éviter les regards des autres et l’éventuelle sanction la jeune fille préféra s’en aller en catimini.

Depuis  elle se débrouille seule, comme elle peut.
La vie à la dure à déjà pas mal impacter sur son caractère, mais seul l’avenir dira ce que cela donnera.