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| | | Quand infiltration rime avec séduction [Calliopée - Enguerrand] |  |
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 InvitéInvité
![Quand infiltration rime avec séduction [Calliopée - Enguerrand] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) |  Sujet: Quand infiltration rime avec séduction [Calliopée - Enguerrand] ![Quand infiltration rime avec séduction [Calliopée - Enguerrand] Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/icon_minitime.gif) 6/4/2014, 01:12 | |
| C’était une belle journée d’été qui se terminait alors que le soleil s’effaçait pour laisser place aux premières lueurs de la lune. Les rues d’Ileval étaient animées ce soir et Enguerrand marchait d’un pas rapide. Assez pour qu’on n’ait pas le temps de l’observer en détail mais pas trop pour ne pas paraitre suspect. Le mésorian était sur son 31. Il avait revêtu ses plus beaux vêtements, ses cheveux étaient coiffés en un catogan irréprochable et il n'avait pas prit sa rapière car une arme aurait été mal vu là où il se rendait. En résumé, le mercenaire paraissait parfaitement à sa place dans ce quartier riche de la ville. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas mis les pieds à Ileval, et il s’en serait bien passé. Il avait vécu trop longtemps dans la cité pour s’y promener sans risque d’être reconnu et il aurait bien laissé sa place à Asthan. Seulement, la mission de ce soir nécessitait de se faire passer pour un riche mésorian et il était le mieux placé pour.
Au fur et à mesure qu’Enguerrand avançait, les maisons semblaient de plus en plus spacieuses et luxueuses. Il devrait bientôt arriver à destination et tout en marchant, il se remémora une dernière fois ce qui l’attendait. Sa cible était l’un des plus riches marchands de bijoux des îles jumelles. D’après certaines informations, celui-ci cachait dans son domicile personnel l’objet le plus précieux de sa collection. Un pendentif contenant un imposant joyau ardent, rouge comme la braise. C’est ce qu’ils devaient voler pour leur client, Helios Orion, le patron d’un célèbre bordel d’Ileval. L’homme leur avait indiqué que le marchand organisait une réception ce soir, à son domicile. Banquet, bal animé par une compagnie de musiciens. Les familles les plus riches de la cité étaient invitées et le commerçant avait sorti le grand jeu pour les épater. C’était l’occasion rêvée pour s’introduire chez lui.
L’objectif était donc simple. Se mêler à la fête, se faufiler jusqu’à la chambre du marchant afin de trouver le pendentif, puis repartir discrètement avec pour le ramener à cet Helios. Pour les mercenaires il était évident qu’Enguerrand était taillé pour cette mission bien que le mésorian trouve le pari un peu trop risqué. La situation pouvait rapidement s’envenimer si on le reconnaissait. Mais la paye était bonne, et plus que tous, les Erre au vent souhaitaient faire connaître leur nom sur les iles jumelles. Il était donc impératif que le second réussisse ce contrat.
Après une longue marche, Enguerrand aperçu finalement la demeure du marchand. Une immense bâtisse qui n’était pas sans lui rappeler la maison où il avait vécu toute son enfance. Le mercenaire continua sa route mais s’arrêta un peu avant d’atteindre le domicile du commerçant, au niveau d’un très vieux chêne. C’était le point de rendez-vous que lui avait indiqué Helios. Il devait attendre quelqu’un qui l’aiderait dans son infiltration. Une personne digne de confiance selon le patron du bordel.
Enguerrand était un peu en avance et s’adossa contre le tronc imposant de l’arbre. Pendant qu’il attendait, il essayait de paraître le plus naturel possible face à plusieurs couples qui passèrent devant lui. Des mésorians, aux allures nobles, qui se dirigeaient tous vers la fête. Le mercenaire se demandait quel genre d’aide il allait recevoir. Un noble d’Ileval invité à la fête ? Un voleur qui connaissait une entrée secrète ? Il serait de toute manière vite fixé, pensa-t-il alors que le soleil avait définitivement disparu, laissant place à une soirée plus fraiche. |
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| | Sujet: Re: Quand infiltration rime avec séduction [Calliopée - Enguerrand] 21/4/2014, 18:53 | |
| « Hélios non, en aucun cas. Je te le dis tout net, c'est absolument hors de question ! »
Calliopée criait presque dans le bureau de son patron. Elle était agacée du comportement d'Hélios, il savait pourtant très bien qu'elle était simplement chargée de contenter les hommes, elle n'était qu'une putain. Rien d'autre. Hélios haussa lui aussi le ton, il ne pouvait tout simplement pas se permettre un refus de la part de la jeune femme.
« Mais tu n'as pas le choix, chérie. Je suis ton patron, tu fais ce que je te dis.
- Non Hélios, mon travail est fille de joie, je ne suis pas une dame de compagnie. Mon travail c'est de satisfaire les hommes, pas de les accompagner dans des événements à mourir d'ennui au milieu d'une bande de pisseuse avec le cul serré qui se doivent de rester bien de leur personne. Les hommes, je les ais dans mon lit, pas à mon bras. »
Elle ne changerait pas d'avis. Franchement, elle n'avait rien à faire à un bal de la haute société. Elle vendait son corps, pas sa présence. Bien sur, pour Hélios, il était hors de question de laisser passer une chance pareil de récupérer ce qu'il convoitait depuis déjà si longtemps. Ignorant comment faire changer d'avis sa putain qui commençait déjà à tourner les talons et sortir de la pièce, il tenta un coup de bluff.
« Et si je te mettais à la porte ? Après tout tu refuses de m'obéir, je peux me séparer de toi.
- Haha, voyons monsieur Orion de la prestigieuse maison de plaisir des Roses d'Orion... Tu penses réellement que je suis assez naïve pour croire que tu me flanquerais à la porte ? Je sais pertinemment que je suis ta meilleure fille, et que les clients les plus riches du bordel passent leur temps dans mon lit. Fais attention, Hélios, si tu me perds tu perds bien trop de bénéfices et tu le sais.
- Tu as raison... Mais cette soirée pourrait aussi te permettre de te faire voir d'autres potentiels clients. C'est une réception de haut rang, plein de mecs avec du fric plein les poches. Réfléchis un peu, tu mets ton joli petit minois dans une robe de qualité, tu fais les yeux doux à deux ou trois hommes et l'affaire est réglée. »
Calliopée s'arrêta net. Elle savait qu'il avait sans doute raison, ce genre de réception est un bon moyen de se faire connaître de riches nouveaux clients. Mais tout de même... Elle n'était pas une courtisane, elle était une putain. Elle soupira et se tourna à nouveau vers son patron.
« Parfait... Mais je te préviens Hélios, c'est la première et la dernière fois. Si tu me refais un coup pareil, je change de bordel et tu t'en mordras les doigts. »
* * * Et c'est ainsi que, le lendemain, la jeune femme avait quitté le bordel dans une robe digne de la noblesse mésorianne, bien coiffée, maquillée avec soin et avec une posture de dame très loin de l'attitude souvent séductrice et insolente qu'elle pouvait esquisser habituellement. Elle avait l'impression qu'on lui avait collé un balais bien profond dans le fondement et elle détestait ça. Mais bon, c'était le prix à payer pour faire connaître sa belle paire de seins à de nouveaux friqués. Hélios ne lui en avait dit que peu sur ce qu'elle devrait faire, ou bien sur la personne qu'elle allait devoir accompagner. Apparemment il s'agissait d'un noble pas encore marié qui devait absolument être présent lors de cette réception, avec une belle jeune femme à son bras. Il s'appelait Enguerrand et Calliopée n'était pas très bien disposée à son égard, d'autant plus qu'Hélios n'avait pas parlé de la rémunération pour ce travail, ce qui l'avait ennuyée et contrariée avant de partir. L'air doux de l'été et le soleil qui disparaissait à l'horizon baignaient les rues d'Îleval dans une reposante ambiance d'aquarelle. C'était beau, mais cela n'avait aucune importance. La seule chose à laquelle Calliopée pensait, c'était de se dépêcher de se rendre là où elle était attendue, faire en sorte que la soirée passe vite et qu'elle rentre rapidement là où était vraiment sa place.
La jeune femme se dirigeait vers la place, le lieu de rendez vous qu'Hélios lui avait communiqué et plus elle s'approchait, plus elle distinguait une silhouette qui correspondait à la description que son patron lui avait fait. C'était surement lui, son rendez vous. Il était propre sur lui et très beau mais le visage de Calliopée restait interdit. Elle se força tout de même à sourire en s'adressant à lui, elle devait être agréable.
« Pardonnez mon retard, Messire. J'ose espérer ne pas vous avoir fait trop attendre. Je m'appelle Calliopée Kanpios, fille de joie des Roses d'Orion. »
Elle lui tendit la main, se mettant dans la peau d'une réelle bien née. Elle n'aimait pas le baise main mais elle savait que c'était de coutume chez la haute, elle ne voulait pas froisser son rendez vous.
« Mais ça vous le savez sans doute déjà, après tout c'est vous qui avez demandé une dame de compagnie. Après vous, Messire je vous suis. » |
| | | | InvitéInvité
| | Sujet: Re: Quand infiltration rime avec séduction [Calliopée - Enguerrand] 3/5/2014, 14:47 | |
| Enguerrand n’avait pas bougé du lieu du rendez-vous et continuait à scruter les horizons. L’heure approchait et il s’attendait à être rejoint par quelqu’un d’une minute à l’autre. Il ne savait pas vraiment ce qu’il attendait mais se faisait quand même quelques idées du genre d’aide qu’il pourrait recevoir. Et justement quelqu’un se dirigeait vers lui, mais cette personne ne semblait pas correspondre à l’image qu’il se faisait d’une aide envoyée par Helios.
C’était une belle jeune femme qui venait vers lui, vêtue de riches vêtements, la parfaite allure d’une demoiselle de la noblesse mésorianne. Le mercenaire pensa alors qu’il avait à faire à une invitée de la réception qui s’était perdue ou cherchait quelque chose mais il se rendit rapidement compte qu’il avait tort lorsque celle-ci se présenta à lui.
En entendant la jeune femme se présenter, Enguerrand mit quelques secondes à réagir. Il laissa échapper une expression d’étonnement qui ne dû pas passer inaperçu. Une fille de joie ? Vraiment ? Mais à quoi jouait cet Helios ? Il voulait sûrement que le mercenaire ait l’air d’arriver en couple afin de mieux se fondre dans le décor mais pourquoi envoyer une fille de joie ? N’était-ce pas un peu risqué ? Ou peut-être que cette femme avait l’habitude des infiltrations ? Ne sachant pas de quoi la demoiselle était au courant, Enguerrand s’efforça de reprendre un air naturel et se présenta avec un beau sourire.
- Enchanté mademoiselle Kampios. Ou peut-être puis-je vous appeler Calliopée ? Je suis Enguerrand Telemnar, une bonne connaissance de votre patron.
Il déposa un baiser sur la main de la jeune femme avec une élégance digne d’un noble mésorian.
- Très bien allons-y. Je me réjouis de votre présence et j’espère que ma compagnie saura autant vous convenir. Dit-il avant de commencer à marcher aux côtés de Calliopée.
Le mésorian était légèrement gêné car il ne savait pas vraiment quelle attitude il était censé adopté. Il n’avait pas idée de ce dont la fille de joie était au courant et préférait donc jouer le jeu pour le moment, en évitant de laisser échapper des informations sur son véritable objectif. Heureusement, il était parfaitement à l’aise dans son rôle grâce à l’éducation qu’il avait eu.
A l’approche du lieu de réception, Enguerrand ralentit le pas et s’approcha de Calliopée, croisant son bras droit avec le bras gauche de la jeune femme afin d’avoir l’air d’un parfait petit couple. Il sentait que celle-ci ne semblait pas non plus être à sa place dans cette situation. Même s'il devait reconnaitre que sa tenue lui allait à ravir et qu’elle ressemblait à une très belle bourgeoise. Avant d’arriver sur place, le mercenaire tenta quelques questions pour sonder la jeune femme sans éveiller les soupçons.
- Vous êtes une habituée des réceptions ? Vous a-t-on fait des remarques particulières à propos de celle-ci ? |
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| | Sujet: Re: Quand infiltration rime avec séduction [Calliopée - Enguerrand] 17/6/2014, 19:04 | |
| Si le jeune homme semblait surpris, Calliopée ne s'en aperçu point. Elle était distraite, avait surtout envie d'en finir au plus vite avec cette soirée. Mais elle se ressaisi en entendant le respect et la politesse de son rendez vous. Il était vrai qu'elle devait se contenter de l'accompagner à une réception ennuyeuse, mais cela pouvait tout à fait se terminer de manière plus agréable, et il pourrait sans aucun doute se transformer dans l'avenir en un client de la belle fille de joie. Elle s'habilla de son sourire le plus charmeur et accepta le bras du jeune homme dans le sien. Se transformer en femme de bonne famille n'était pas chose aisée, mais le jeune homme connaissait sa condition de putain et ne serait donc certainement pas froissé si elle n'était pas des plus respectables en toute circonstance. Du moins, elle l'espérait.
« Tout le plaisir est pour moi, Messire Télemnar. Télemnar... Votre nom m'est familier, pardonnez ma curiosité, votre père ne serait-il pas juge ? »
Il ne s'agissait ici que de meubler la conversation, et d'en savoir un peu plus sur son rendez vous. Après tout, avec un père au service de la justice, il y avait de grande chance que le jeune homme ait de l'argent à dépenser dans les bras d'une plaisante jeune femme. Ou plutôt, pas dans ceux de n'importe laquelle de ces jeunes femmes : dans ceux de Calliopée elle même. Elle espérait toutefois ne pas l'avoir froissé par sa curiosité, mais la jeune femme était naturelle et n'avait finalement cure de ce qu'il en penserait. Avec un peu de chance, il s'en irait outré et elle pourrait retourner au bordel.
Lorsqu'il la questionna sur la réception, Calliopée retint un soupire. Bien sûr que non, elle n'était pas habituée à ce genre de simagrée. Elle en avait horreur, même, et avait passé sa vie à les fuir. Enfin, pas réellement mais son métier de fille de joie lui permettait justement d'éviter ce genre de soirées au milieu de culs serrés et d'exagération. Elle ne sut toutefois pas que répondre. Devait-elle mentir ? Après tout son avis sur la question pouvait peut être vexer le jeune homme, c'était lui qui avait demandé après une dame de compagnie après tout. Mais d'un autre côté, ne pouvait-elle pas être honnête et lui dire clairement qu'elle préférait rester au bordel ou rejoindre les élites dans leur lit ? Mauvaise idée surement...
« Il m'arrive d'accompagner Hélios lors de réceptions de ce genre, mais en règle générale je reste dans les alentours du bord... Des Roses d'Orion. Les simagrées des bourgeois ont tendance à m'insupporter. Sans vouloir vous offenser, évidemment, ce n'est simplement pas mon monde. Mais je suis ravie de pouvoir être à votre bras ce soir, d'autant plus si vous êtes un ami de mon patron. »
Ce n'était pas totalement vrai, mais pas totalement faux non plus. Cette réception serait l'occasion pour elle de se faire connaître en tant que jeune femme, et avec son nom il ne ferait aucun doute que les jeunes hommes intéressés ne tarderaient pas à comprendre que les jupons de la demoiselles s'ouvraient plus facilement que ceux des bourgeoises. Les deux jeunes gens s'approchèrent d'ailleurs d'une belle bâtisse aux allures de manoir dont la porte était ouverte, et dans laquelle de nombreux couples entraient. Il ne faisait aucun doute qu'ils étaient arrivés à destination.
« On souri, et on se tient droite. J'espère que je ne me ferais pas un tour de rein pendant cette soirée. Avez vous les invitations ? » |
| | | | InvitéInvité
| | Sujet: Re: Quand infiltration rime avec séduction [Calliopée - Enguerrand] 21/6/2014, 09:17 | |
| Enguerrand se crispa légèrement lorsque la jeune femme lui parla de son père mais s’efforça de garder un ton naturel. Il était étonné qu’elle ait reconnu son nom et ne pensait pas que son père était aussi célèbre. A priori sa renommée n’avait fait que s’agrandir ces dernières années et ce n’était pas une bonne nouvelle pour le hors-la-loi. Il devrait faire attention en utilisant son nom à l’avenir, voir même peut-être improviser un autre nom à Ileval. Cependant la fille de joie ne semblait pas connaître l’histoire du fils Telemnar, la nouvelle de sa désertion n’étant apparemment pas parvenue à tout le monde.
- En effet le juge Telemnar est bien mon père. Je ne pensais pas que notre nom était si connu.
Il avait parlé le plus naturellement possible mais il fit en sorte de ne pas poursuivre le sujet, préférant éviter que cela amène sur des questions plus fâcheuses. Il écouta la jeune femme lui parler de son ennui pour les réceptions de ce genre. Il comprenait parfaitement son point de vue et ne lui en reprochait rien. Surtout si elle travaillait au bordel d’Helios, ça n’était pas vraiment son monde. Au final, il était un peu du même avis qu’elle. Obligé de fréquenter les réceptions dans sa jeunesse, il savait se comporter comme le parfait invité et montrer un intérêt hypocrite pour cela, seulement il avait toujours trouvé que cela manquait d’intérêt et qu’il ne s’y passait pas grand-chose, il avait donc arrêté d’y mettre les pieds dès qu’il en avait eu l’occasion.
- C’est un point de vue que je peux comprendre parfaitement. Je tâcherai de faire mon possible pour que cette soirée vous paraisse tout sauf ennuyante. Et peut-être changerez-vous d’avis ? Dit Enguerrand en souriant à la mésorianne.
Il ne pouvait pas si bien dire, car cette soirée risquait d’être très animée au vue de la raison de leur présence, mais elle ne devait pas s’en douter. Le mercenaire était de plus en plus sûr que la jeune femme n’était pas au courant de ce qu'il faisait là et ça n’aidait pas à le rassurer.
Les invitations ? Il n’en avait pas évidemment puisqu’il n’était pas invité. Mais selon les dires d’Helios, il ne devrait pas y avoir de contrôles à l’entrée. Enfin… Tant qu’il avait l’air d’un invité, car toutes personnes ne donnant pas l’impression d’appartenir à une riche classe sociale, risquait de se faire poser quelques questions. En théorie, il avait tout pour réussir, Calliopée et lui, ayant tout l’air d’un riche couple, se mêlant parfaitement à la population présente.
- Malheureusement j’ai oublié les invitations, mais elles ne devraient pas être nécessaires pour entrer. Dit le mésorian à voix basse alors qu’ils n’étaient plus qu’à quelques mètres de l’imposante demeure.
- Ne vous inquiétez pas, vous êtes parfaite. Ajouta-t-il afin de rassurer la jeune femme.
Le hors-la-loi espéra pouvoir faire confiance à Hélios, alors qu’ils passaient le pas de la porte. Quelques regards se tournèrent vers eux mais furent rapidement reportés ailleurs. Visiblement ils ne faisaient pas trop tâches car personne ne vint leur poser de questions alors qu’ils traversaient tranquillement un petit couleur avoir de pénétrer dans une immense salle, décorée et arrangée en l’honneur de la réception. La première étape était faite, il était entré.
Un poids en moins sur ses épaules, Enguerrand n’oubliait pas la raison de sa présence. Il n’attendit pas une seconde avant de jeter des coups d’œil discrets un peu partout et d’analyser la salle sous tous les angles. Elle était principalement divisée en deux parties, d’un côté un énorme banquet près duquel se tenaient un grand nombre de mésorians. De l’autre une piste de danse, animée par une troupe de musiciens, et sur laquelle valsaient de nombreux couples. En plus de cela, des groupes de convives étaient éparpillés un peu partout dans la salle, et discutaient simplement.
On pouvait rapidement voir que le maître des lieux avait tout fait pour épater ses invités. Seulement le regard du mercenaire se concentrait sur d’autres détails. Les hommes qui semblaient faire des rondes dans la salle et épier le moindre faux pas des invités. Le plan de la pièce et les différentes sorties possibles. Le couloir, derrière la piste de danse, qui était gardé par deux grands mésorians.
Dans l’immédiat, Enguerrand n’avait pas beaucoup de marche de manœuvre et ils allaient devoir se mêler à la foule, le temps de préparer son coup et de saisir une bonne occasion. Il reporta son attention sur la jeune femme qui l’accompagnait.
- Et bien nous voilà arrivés. Que désiriez-vous faire pour commencer ? A moins que vous n’ayez faim, peut-être pourrions-nous, nous mêler à la danse ?
Le mercenaire n’avait pas proposé l’idée au hasard, espérant là avoir une occasion de se rapprocher du lieu qui l’intéressait, tout en ayant l’air de se mêler à la fête. |
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