Erimia est une jeune femme qui marche avec assurance, toujours bien droite. Elle garde souvent la tête baissée, ayant beaucoup de mal à regarder son interlocuteur dans les yeux. Le plus souvent, elle se contente de regarder le nez, tout simplement, mais même là c'est parfois difficile pour elle. Ses épaules sont larges, comme toute personne en son peuples, seulement légèrement plus fines que la moyenne, mais de presque rien. Ses formes sont tout d'une belle femme désirable. Sans pour autant avoir de fortes rondeurs aux endroits qui plaisent, elle a des formes assez visible et forts agréables au regard. Sans même chercher à se mettre en valeur, elle est suffisamment belle pour avoir des hommes à ses pieds. Son apparence fragile n'est qu'un leurre, avec elle il faut savoir ce méfier des apparences. Car elle est parfaitement capable de porter un lourd marteau qu'elle d'une seule main et sans grande difficulté. Sa main droite couverte d'un gant noir, elle le tien de la main gauche. Pourquoi ce gant ? Nul ne le sait mis à part elle et le fautif. Mais je vais vous le dire, à vous. Tâchez de garder le secret. Sous se gant se trouve une main brûlée, noircie par les flammes, la chair atteignant presque ses os. Des muscles sont restés, mais pas assez pour lui permettre de porter son lourd marteau. Elle a bien du mal à ne porter ne serait-ce qu'un verre avec cette main. Alors que par le passé elle était droitière, elle a dû vite apprendre à se servir de son autre main, chose qui lui encore aujourd'hui parfois compliquée. Cependant, elle reste dotée d'une grande dextérité. Et, bien qu'ayant peu de force dans sa main droite, elle reste très habile de ses dix doigts.

Passons maintenant à sa tenue. Sous son gant noir allant jusqu'à son coude, entourant son index brûlé, se trouve une bague en argent. Elle a un second gant, à la main gauche, et sous celui-ci se trouve un bracelet en fer portant le symbole de la famille a laquelle elle a appartenu il fut un temps. Elle porte avec cela une chemise noire unie, la couvrant du cou jusqu'à la taille ainsi qu'un pantalon brun foncé descendant jusqu'aux chevilles, ne la gênant pas lorsqu'il lui faut fuir. En guise de chaussures elle porte des bottes sans talons. Ils passent par-dessus son pantalon et ne la dérange pas non plus dans ses mouvements. De plus, le fait qu'ils arrivent jusqu'à mi-mollet est une assurance pour elle de ne pas les perdre malencontreusement.

Mais, étant une sang-perdu, elle est dotée d'une atrophie. Son estomac est plus petit que la normale. Les rares qui l'ont étudié pense qu'il se serait rétracté et endurcit à un moment donné, restant petit et ne pouvant s'agrandir par le futur. En résultat, la taille de son estomac est égal au tiers de ce qu'il devrait être. À cause de cela, elle ne peut manger beaucoup de choses à la fois. Elle prend donc plusieurs petits repas dans la journée. Trois repas par jour ne peuvent lui suffire. Ainsi, elle doit prendre un repas à chaque heure, devant se réveiller la nuit pour se nourrir, mais sans qu'ils soient de grande quantité. À chaque fois, il ne s'agit que de presque rien. Pour un de ses repas, quelques petit pois suffisent à remplir son estomac. De plus, elle a souvent de forts mots de ventre et des nausées. Il lui arrive souvent de vomir, mais il s'agit à chaque fois de presque rien.

Lorsqu'on la croise, on voit une jeune femme renfermée, plutôt timide et crainte, qui ne parle que peu. On la voit comme une fille fragile, s'écartant le plus possible de tout contact par peur de l'inconnu. Mais ceux qui l'a connaissent de part les rumeurs qui ont courus voient en elle un monstre, la personnification même de la phrase "il ne faut jamais ce fier aux apparences". D'autant plus qu'ils ont apprit qu'elle est un sang-perdu, ceux qui sont au courant ne la traiteront que moins bien encore s'ils venaient à la croiser.

Les proches qu'elle a eu la décriraient comme un personne douce, sensible, attentionnée, calme, aimante et gentille. Toujours prête à aider, à donner de son temps sans rien demander en retour. Tout ce qu'elle demande, c'est de l'affection et une véritable amitié. On lui donnerait sa confiance sans crainte, car jamais elle ne la trahira. Et lui dire un secret ne risque rien, puisqu'elle préférera subir milles tortures et se faire arracher la langue que de parler. Même lorsqu'une personne concernée dans ce secret l'apprend, elle fera toujours semblant de ne pas être au courant. Ce qui marche toujours puisqu'elle est une excellente comédienne.

Elle rêve de pouvoir un jour posséder son propre domaine. S'installer, ouvrir un petit magasin. Avoir un mari, des enfants. Une belle et heureuse famille, bien qu'elle se dise que cela ne pourra jamais arriver.
Elle a peur du noir, bien qu'elle en porte sur elle. Ne pas pouvoir ne serait-ce qu’apercevoir une chose qui, pourtant, est bien là, est une chose qui l'effraie au plus haut point. Elle peut ne pas avoir peur d'un monstre abominable qui se trouve juste devant elle, mais trembler de peur à cause du hululement d'une chouette dans un lieu sombre.
Elle reste fragile et a besoin d'affection, mais se défend de se lier d'amitié par peur de souffrir et de recommencer ce qu'elle a vécu. Sa souffrance est telle qu'elle parle un minimum aux gens et s'écarte de la société.
Mais malgré tout cela, c'est une femme courage et admirable. Car, malgré toutes les difficultés qu'elle a rencontré et rencontre encore, elle reste bien droite, digne et fière. Elle ne baisse pas les bras, n'abandonne pas, et reste dans ce monde qui ne fait que la rendre malheureuse. Tout ce qu'elle voit peut l'amener à une grande tristesse. Des enfants qui jouent, un couple qui se promène, un chien qui passe, un chat qui miaule, un loup qui hurle, un oiseau qui s'envole, le cours d'eau d'une rivière,... Tout lui rappelle qu'elle est toujours en vie et elle se dit toujours plus qu'elle doit rester seule si elle ne veut pas que cette douleur soit plus profonde encore.

Pour elle, dans chaque peuple se trouvent des personnes bonnes et des personnes mauvaises. Il n'existe pas, de son point de vue, de peuple entier profondément mauvais ou bon. C'est tout un mélange qui fait un tout et qui rend toujours plus unique. Il suffit juste d'avoir de la chance et de tomber sur la bonne personne et non la mauvaise.

Grado : un marteau à manche court.

Un bracelet en fer sous sa manche gauche, avec un symbole dessus. Ce dernier représente une roue faite de marteaux.

Une bague en argent sous le gant droit, placé sur l'index.