Cela faisait à peine quelques jours que le clan avait dû bouger pour éviter un conflit inutilement coûteux en vies avec un autre clan plus agressif. Les nouveau arrivant avait revendiqué un emplacement proche du clan des Ahelis et avait exigé qu’ils partent pour ne pas chasseur « leur gibier ».
Contrarier par une telle attitude le chef avait tout de même accepté histoire de ne pas provoquer d’inutiles représailles au court de laquelle des membres du clan auraient été blessés.

Le clan avait carrément changé d’île, de Belhovre ils étaient passés sur Îleval. Le trajet s’était bien passer, pas d’incidents de quelques sortes que ce soit. Il avait fallu trois jours pour arriver au nouveau lieu de camp, situé aux limites de la semaine Mésorian.
Cette implantation était tout sauf une provocation, ce n’était de toute façon pas le style des Ahéli, en s’établissant à cette endroit ils ne voulaient que réduire leur temps de trajet jusqu’aux villages et Îleval et ainsi facilité le troc avec l’autre peuple.

Un nouveau jour commençait, la veille les yourtes avaient été montée, et Deakan le soigneur avait dû remédiés à nombre de petits bobos. Il avait épuisé quelques réserves de plantes et racine médicinale. Vers le début de la fin d’aprème midi il s’était donc absenter pour explorer les environs et ramasser ce dont il avait besoin. Kenaï lui avait proposé de venir avec lui mais il avait refusé, prétextant qu’il était tout aussi apte qu’elle a retrouvé son chemin, et que de toute façon il n’allait pas s’éloigner plus que nécessaire. La jeune fille ne l’avait pas contrarié, fatiguée par sa journée d’installation elle n’était pas contre un peu de temps libre à flemmarder.
Pourtant ce matin quelque chose n’allait pas, il manquait quelqu’un, il manquait Daekan. Personne ne l’avait vu dans les camps et il n’était pas dans sa yourte.

« Il n’est pas revenu. »

La jeune chasseresse était plantée devant son père, qui visiblement était occupé à affuter ses tolohoks.

« Qui ça ?

Daekan, qui d’autre, c’est le seul à être sorti camps hier.

Il a dus rentrer tard et repartir tôt ce matin parce qu’il n’avait pas trouvé tous ce dont il avait besoin.

Sa yourte et telle quelle était hier quand il est parti il y a encore des onguents utilisés hier qui trainent, c’est suspect… »

La jeune fille commençait à s'exaspérer, du manque de réactivité de son géniteur.
Le père de famille du se rendre à l’évidence c’était en effet suspect. Son fils n’était pas chasseur mais il lui avait appris à se repéré dans une forêt ou dans n’importe quelle environnement. Si comme sa fille le pensait il n’était pas revenu c’était qu’il avait un problème, il s’était peut être fait attaquer par une créature, ou avait touché la mauvaise plante avec le déclin du jour il aurait très bien pu confondre.

« Prends ton arc on va le chercher »

Il n’en fallu pas plus à la jeune fille pour ressembler ce dont elle avait besoin et rejoindre son père a la sortie qu’avait emprunté le soigneur le veille.
Il s’enfonçait dans la forêt proche. Ils suivirent une piste, ne sachant pas trop s’il s’agissait d’un gros gibier ou d’un homme. Ils tombèrent sur quelque arbustes et petite plantes qui avaient été sectionnée à l’aide d’un objet tranchants. Cela ne pouvait être l’œuvre d’un animal, ils étaient sur la bonne piste.
La forêt était calme, pas de bruits suspects dans les environs. Juste le craquement de quelque brindille au sol et le bruissement des feuilles soulevées par un mouvement d’air.

Soudain le père de Kenaï parut blême et finalement s’effondra.
Paniquée la jeune fille se mis laissa tomber à genoux a ses côté pour voir, pour être sûr qu’il n’était pas mort. Elle n’eut pas le temps de comprendre ce qu’il arrivait qu’elle ressenti une douleur dans l’épaule, comme une piqure. Ce n’était pas une forte douleur, d’ailleurs quelque instant après elle avait disparu, pourtant quelque chose n’allait pas, la jeune fille se sentait partir. Elle était étrangement fatiguée et peu alerte voyant de plus en plus fou avant de ne plus rien percevoir du tout.


Il se passa un temps que l’okanaki ne pouvait pas définir avant que ses yeux se rouvrent. Elle n’était plus dans cette forêt aux milieux de la nature. Elle se trouvait dans un endroit sombre ou régnait une odeur désagréable. Elle essaya de se lever, mais elle était encore trop engourdit pour cela.
Par défaut elle tenta simplement de passer une main sur son visage, mais elle était attachée.

La femme et ce qui pourrait être son père étaient attaché debout l’un à côté de l’autre. Un système de chaine et de plaque de métal les gardaient dans une position relativement inconfortable : les jambes et les bras écarté et une boule coincé dans leur bouche par un harnais les empêchait de hurler bien que la pièce soit insonorisé. Le père s’était réveillé depuis une heure environ et avait déjà abandonné toute chance de se libérer, mais ce n’était pas le cas de la fille.

Elle émergeât lentement et regarda autour d’elle. Elle se débâti à son tour mais cela était en vain. Devoir se tenait derrière moi, prêt à agir.

Tout le monde était réveillé, parfait, je pouvais commencer.

« Bonjours à vous et bienvenu dans votre dernière demeure. Ce soir, vous allez avoir un rôle important à jouer. Vous allez aider la science. »

Je me retournais et tirait un rideau, dévoilant le cadavre du troisième okanaki. Un rictus de douleur et un regard de dément était gravé à jamais sur son visage. Wilhem n’avais pas pris la peine de le détacher, autant tout nettoyer d’un coup.

Les deux okanakis restant tentèrent d’hurler et de se détacher à la vue du cadavre, surement un parent proche.

« Comme vous pouvez le voir, je n’en suit qu’aux recherche préliminaire. J’avais besoin de tester ma formule sur des peuples différents afin de vérifier son efficacité. Et il s’avère que sur des gens aussi chétifs que vous, cette solution qui est sensé vous immuniser à toute douleur rend le patient dément et ivre de douleur. Ce qui n’est pas ce que nous désirons, n’est-il pas ? »

Wilhem ramassa un gros scalpel.

« Je vais donc vous administrer à … hummmm… toi ! –dit-il en désignant le père- une dose plus faible de ma solution pour éviter toute mort prématurée. Bien. Tout d’abord testons cela »

Wilhem planta de manière surprenante et particulièrement violente son scalpel dans la main de l’homme jusqu’à lui traverser la main. Le sang se rependit le long de son bras et se fit absorber pas ses vêtements.

« Bien ! Le sujet répond correctement aux stimuli de douleur. Maintenant, passons à l’étape deux. Devoir, seringue. »
La femme avait l’air de protester. Ne comprenaient ils pas le sens de leur sacrifice ? Enfin, tout ceci était sans importance. Wilhem s’était bien passé du consentement de tous les autres…
Après plusieurs heures d’expérimentation et de charcutage, Wilhem termina ses expériences avec l’homme. Il en avait terminé avec lui.
Wilhem fit un signe à devoir et ce dernier pris la tête de l’homme agonisant et la tordit sans autre forme de procès. Enfin, Wilhem se tourna vers la femme.

« Bien bien bien … que vais-je faire de toi. Tu ne m’es plus d’aucune utilité, cet homme ayant suffi. Hummmm… Devoir, son bâillon. »

Devoir s’avança sans crainte vers la femme et lui retira la boule qui bloquait sa bouche.

C’était une cave.
Ils étaient dans une cave, attachés, bâillonner. Son père était là éveiller, tout autant lié a une sorte de crois en métal que sa fille il ne pouvait comme elle ni bouger, ni protester, ni vraiment crier.
Un homme était là également, il était immense, bien plus grand que n’importe quel okanaki. Il n’était pas seul, avec lui un autre homme, un torkos seulement couvert d’un pagne laissant ainsi apparaître un corps criblé de cicatrices plus ou moins belle à regarder. S’était cela qui attendait les deux okanakis ?

Si seulement…

Le mésorian prononça quelques mots, puis fit tomber un lourd rideau dévoilant Daekan, mort, un rictus de douleur mêlé de folie à jamais graver sur son visage.
Kenaï eu un temps d’arrêt, elle espérait que ce ne soit d’un mauvais rêve, en fait elle était seulement inconsciente dans la forêt, que celle piqûre n’était qu’une abeille ou qu’une guêpe. En revanche du côté du père de famille, la réaction fut immédiate, il se débattit plus fort, et essayera par tous les moyens de s’exprimer, ses trais reflétant une colère qu’aucuns Dieux ne pourrait contenir.
Lorsqu’elle reprit ses esprits Kenaï ne manqua pas de montrer toute sa rage. Il ne pouvait pas il n’avait pas le droit, d’où avait-il pris la libérer toute sa rage.
Cette dernière monta d’un cran quand il planta un scalpel dans la main de son père.  Elle lutta tout ce qu’elle pouvait pendant les expérimentations.
Plus le mésorian coupait, plus sa famille souffrait, plus elle était déterminer elle allait le faire souffrir.

L’esclave s’approcha, l’homme okanaki était faible, beaucoup de son sang colorait le sol.
Il y eu un craquement puis plus rien.
La poitrine de son père ne se soulevait plus au rythme d’une respiration, même pas une toute petites.
Kenaï allait faire la peau à ce mésorian.

L’esclave nommer Devoir, s’approcha, la jeune fille était épuisée par ses longues à voir sa familles torturée, vidée, son cœur battait à une vitesse folle ses membre était endoloris, et pourtant elle essayait toujours plus fort de faire céder ses attaches.
On lui enleva son baillons, grossière erreur.

«  Hygérie doit avoir honte de vous, j’espère juste qu’elle me laissa le plaisir de décorer l’intérieur de cette endroit avec vos entrailles … »

On sentait toute cette colère bouillante dans son corps malgré le fait que sa voix était faible.

« Ils ne vous avaient rien fait, ni mon frère ni mon père, vous ne les auriez surement jamais croisé… pourquoi ?!
Pour satisfaire votre curiosité morbide ?! Vous n’avez pas le droit, vous n’avez pas le droit de prendre leur vie, si vous  voulez satisfaire votre sadisme vous n’avez qu’à prendre des torkos vous les avez asservis ils sont à votre merci !
Laissez, nous ! LAISSEZ MOI ! »

Tout son corps tremblait de rage, de fatigue. Dans son regard on ne pouvait voir que de la haine et du mépris.

«  DETACHE MOI MAINTENANT FILS DE CHIEN !!!! »