IDENTITE
Alae (f) – Alaen Coeur-de-Nuage (m) Okanakie – Bannie - MercenaireLieu/Clan de naissance : Belhovre / Clan Ashkii | Âge du personnage: 25 ans | Lieu d'habitation/Clan actuel :
Sur l'île d'Opale pour le moment |
PHYSIQUETaille : | Poids : | Couleur des yeux : |
1m65 | 60 kg environ | Bleu clair |
Couleur de la peau: | Couleur des cheveux : | Longueur des cheveux: |
Halé grâce à la vie au grand air | Blond platine | à hauteur d'épaule |
Description physique générale de votre personnage : Alaen ne passe pas inaperçu dans les rues. Sur son passage, les regards se retournent, tantôt curieux, tantôt envieux ou encore déroutés. Il faut dire que la jeune femme n'est pas banale. Taillée comme un chasseur okanaki, elle a de quoi faire tourner l'œil de vierges effarouchées. Sous sa peau halée , il est aisé de voir ses muscles des bras joués et son tatouage en forme de croix sur son bras droit dansé (signe de son bannissement) lorsqu'elle aide à décharger la cargaison d'un navire. Ses déplacements imitent à la perfection celui de n'importe quel homme (c'est-à-dire lourd et trainant à cause d'un certain paquet entre les jambes) mais sa démarche reste néanmoins légère et gracieuse pour un homme rappelant ses origines okanakies. Son agilité, son efficacité naturelle lui permettent de se faire engager assez facilement sur les navires pour monter aux cordages. Elle coupe elle-même ses cheveux, n'ayant pas les moyens ni l'envie d'en prendre soin, ce qui leur donne l'aspect d'une crinière mal peignée. Un bandeau les retient pour éviter qu'il la gêne dans son labeur, souvenir précieux de sa mère et qui cache une énième preuve de son passé difficile. Sa poitrine s'étant développé à son goût, est cachée grâce à un bandage extrêmement serré. Elle arrive donc à faire passer celle ci pour des pectoraux développés. Non, son plus grand problème est son visage trop efféminé pour un homme : des cils trop longs, un visage trop fin, des lèvres trop sensuelles, une peau d'adolescent aussi lisse qu'un adolescent pré-pubère. En somme, Alaen dégage assez de phéromones pour faire tourner la tête de certains hommes dont elle brise les fantasmes en se montrant grossière et en leur foutant un poing dans la tronche. De tout façon, sa voix rauque finit par les faire reculer ou ... les convertir totalement aux charmes masculins.
MENTALQue peut penser un inconnu de votre personnage: « Hey, ta vue l'okanakie là bas !J'me la ferai bien tient ... »
Alaen s'arrête et plante son regard de braise dans le sien avant de se planter devant lui du haut de son mètre 65 et de planter son regard de braise dans celui de l'homme « Répète un peu ce que t'as dit ! Je suis un homme, abruti !» Elle cracha au pied du type avant de passer son chemin en ignorant les remarques cinglantes des spectateurs qui s'écartent précipitamment sur son passage.
« Quelle violence ! » « Faut dire que je m'serais trompé moi aussi » « Pas besoin de s'énerver pour ça »
« Hey ! Ouais, toi là-bas ! Tu peux nous aider à ranger cette cargaison, on te payera un tour à la taverne »
Alaen hoche la tête et retrousse ses manches avant d'aider à décharger les caisses et les empiler les unes sur les autres. Les passants s'arrêtent pour voir cet étrange okanaki qui travaille avec efficacité et précision avant de se détourner sans attendre sa récompense, baissant la tête et s'enfuyant à grand enjambé -du moins par rapport à sa taille- mal à l'aise face à tant de personne.
« Il est bizarre ce type mais il a pas l'air d'un mauvais bougre. Je l'aurai bien engagé moi. »
« Oh, regarde le type là bas … Il est tout à fait mon genre ! Tu crois que j'ai mes chances ? Je suis bien coiffée ? Attend, je vais aller le saluer...» La demoiselle passe son bras dans celui de Alaen et se presse contre lui sans savoir que c'est en fait un femme. Alaen essaye de se défaire gentiment de l'étreinte de la jeune femme et s'incline légèrement « Je m'excuse, gente Dame, mais je suis pressée et je ne suis point de bonne compagnie pour une Dame telle que vous » Et sans demander son reste, elle prend ses jambes à son coup.
« Hahaha, comment tu l'as fait fuir » « Roh ça va hein, au moins il était courtois. »
« Ouah, t'as vu la décente qu'il a ! C'est déjà le deuxième verre qu'il s'enfile » Alaen tient bien l'alcool et la taverne est sa meilleure amie quand il reçoit sa paye. Elle préfère noyer ses souvenirs dans la boisson et en se battant avec d'autres ivrognes que de garder un esprit limpide. Dans ses moments là, mieux vaut pas venir la chercher, elle serait capable de vous briser le nez.
Comment ses proches décriraient votre personnage :Nirvellin Coeur-Intrépide : Alaen ? On était inséparable ! Comme deux frères enfin j'avoue que, parfois, en le regardant, je ressentais un p'tit quelque chose. Faut dire qu'il ressemble tellement à une fille aussi. En plus, il supportait pas qu'on dise qu'il ressemble à une fille. Qu'est ce qu'on s'est chamaillé sur ce point ! C'était le bon vieux temps … On faisait les quatre-cent coups enfin plutôt moi, Alaen restait toujours en retrait mais il était toujours là pour me filer un coup de main ou pour partager les punitions. Et puis un jour, il m'a annoncé vouloir partir. Je croyais être celui qui le connaissait le mieux mais je me trompais, je ne lui avais jamais vu un regard aussi terrifié et pourtant, il en fallait pour lui faire peur. Ça a été un véritable coup et j'ai peut être été un peu trop dur avec lui. Je m'en rends compte aujourd'hui et j'aimerai retrouver ce temps où l'innocence et les jeux guidaient nos pas. J'espère qu'il va bien. Il était pas bien bavard mais ces actes parlaient pour lui. On était une vrai famille. Il me manque énormément.
Compagnons de voyage : C'est un type étrange. Y a pas franchement grand chose à dire sur lui. Il aide sans qu'on le lui demande, il écoute et hoche la tête mais on l'entend rarement parler. 'Fin faut dire qu'un Okanaki en ville, loin de son clan, c'est pas banal non plus. Et puis il s'isole souvent et parfois, il a une expression si douloureuse sur son visage qu'on a envie que d'une chose, c'est de le serrer dans nos bras. Quoi ? Pourquoi vous me regardez comme ça ? J'dis juste ce qu'je pense moi. Faut pas aller s'imaginer des trucs bizarres. Et puis c'est vrai, on dirait une fille quoi ! Enfin, personne n'oserait le dire à haute voix, faut dire que quand il s'énerve, il y va pas avec le dos de la cuillère et puis il fait bien son travail. D'toute façon, il fait parti de la famille maintenant.
Intérieurement comment se décrirait votre personnage : : Alaen est quelqu'un toujours prête à rendre service. Elle a un grand cœur malgré les apparences et a du mal à cautionner l'injustice. Il est vrai que devenir Mercenaire n'était peut être pas le choix le plus adapté à sa personnalité mais ainsi, son secret est mieux protéger et puis au moins, on ne l'interroge pas sur son passé. Elle défendra toujours le plus faible sans prendre en compte les risques et les sacrifices. Après tout, si elle était devenue aussi forte, ce n'était pas pour rester les bras croisés. Bien qu'elle se batte souvent, elle n'apprécie pas la violence. Elle en use uniquement parce que les hommes règlent leur différent grâce au poing, parce que c'est la seule chose qu'ils comprennent et que pour se faire respecter, elle était indispensable. Son travestissement l'embarque souvent dans des situations pour le moins galère ce qui l'a rendu peu encline à la causette et encore moins à s'épancher auprès des personnes qui l'entourent. Elle fait peu confiance aux autres et reste donc en retrait cependant on peut lui faire confiance et dès qu'elle s'attache à une personne, elle devient son plus fidèle compagnon sans se poser des questions sur ce qu'elle y gagne ou perd. Persévérante, elle ne supporte pas sa propre faiblesse et fera tout pour combler ses failles. Alaen n'a pas d'ambition, elle vit au grès des vents et des situations.
Globalement que pense votre personnage des deux autres peuples ? : : Alaen a toujours été plus ou moins plongé dans la culture mésorianne et de ce fait, elle n'est pas intéressée par eux. Suite à son bannissement, elle s'est certes tournée vers eux mais elle ne cherche pas à s'intégrer définitivement à cette société, préférant rester à l'écart. Quand aux torkos, elle juge cela normale que les plus faibles servent les plus forts car c'est dans l'ordre des choses.
BIOGRAPHIEVision d'ensemble des relations que votre personnage entretient avec son entourage (amis, famille, maître ...)
Nirvellin Coeur-Intrépide : Meilleur ami et frère de coeur d'Alaen. La jeune femme avait des sentiments pour lui mais n'osa jamais lui avouer qu'elle l'aimait et encore moins qu'elle était une femme. Il a toujours une place privilégiée dans le cœur de celle ci et elle souhaite de tout cœur le revoir.
Helkin Oeil-de-Feu : Père d'Alaen et surtout chef du Clan Ashkii. Celui-ci est basé sur la loi du plus fort. Autant dire qu'Helkin n'est pas un tendre, bien au contraire et mieux valait ne pas subir sa colère. C'est donc par les coups et les épreuves de force qu'il éleva Alaen pour faire d'elle un homme. Il est la personne qu'elle craint le plus au monde et elle cherche à le fuir par tous les moyens. La jeune femme le voit encore en cauchemars et est terrorisée à l'idée qu'il puisse la retrouver un jour.
Dyani Fleur-des-Champ : Mère d'Alaen. C'est une femme passionnée par la nature qui a le cœur sur la main. Alaen aime sa mère plus que quiconque, celle ci a été sa plus grande confidente et lui a donné des rudiments de son savoir. Elle garde précieusement les souvenirs de sa mère. La jeune femme avait tenté de l'emmener avec elle mais celle-ci avait préféré rester dans le clan malgré la violence qui y règne en prétextant que là était sa place.
Aliya Fleur-de-Jasmin :Guérisseuse et connaît le véritable sexe d'Alaen. Celle-ci apprécie beaucoup la sagesse de la vielle femme et aime apprendre à ses côtés. Les moments qu'elles partagent ensemble sont rares mais d'une valeur inestimable aux yeux d'Alaen qui n'a pas besoin de faire semblant avec elle.
Son histoire : Parce qu'une histoire commence avant même la naissance de l'individu concerné, laissez moi vous conter d'abord l'histoire du le Clan Ashkii, peuple de fier chasseur.
La hiérarchie du clan est simple, une seule loi règne : celle du plus fort. En effet, si ce n'était pas le cas, il risquerait de mener tout le groupe à sa ruine. Le chef est donc celui qui a réussi, lors de duels, à mettre à terre tous les hommes prétendants à sa place. Une fois sa position assurée, il la gardera jusqu'à être provoqué en duel à nouveau et de perdre celui-ci. Cependant, le simple fait d’avoir tenté de défier le vainqueur prouve que ce chasseur est un bon sujet, sain, courageux et sûr de lui. La mise à mort lors d'un duel est donc impardonnable. Pour le reste du clan, le rang des chasseurs s'organisent de la même manière, du plus fort -le second du chef- au plus faible qui sera le souffre-douleur du clan. En revanche, n'allez pas imaginer que les chasseurs « de rang inférieur » sont malheurs. Ils doivent peut être manger les derniers ou encore subir le courroux des chasseurs plus forts mais ils suivent simplement la loi de la Nature et imite la vie des loups. Ils sont donc d'accord avec cela et sont en paix avec eux même. De plus la structure du clan n'est pas fixe et immuable, il est facilement possible de s'élever en « grade ». Les infirmes, les plus vieux et les plus jeunes sont la caste après les chasseurs, ils ont pour rôle de s'occuper des petites besognes quotidiennes du clan. Puis vient les femmes, dernières castes. Celles-ci sont chargées de la maison du chasseur et d'élever les plus jeunes. Si l'enfant est une fille, elles devront lui apprendre à devenir une bonne épouse et pour les garçons, elles s'occuperont d'eux jusqu'à que celui-ci soit pris en charge par un « mentor » qui l'entraînera jusqu'à qu'il puisse passer l'épreuve initiatique qui fera de lui un chasseur. Au sein d'une famille, la hiérarchie est la même, le père prend les décisions et celles-ci ne peuvent être contester, vient ensuite les fils selon soit leur force, soit leur âge, l'épouse puis les filles. Les femmes doivent être à l'écoute et obéissante, que se soit envers les hommes de leur famille ou n'importe quel autre homme du clan.
Pour devenir un chasseur à part entière, le jeune okanaki devra d'abord passer par une cérémonie purificatrice où il devra inhaler diverses plantes hallucinogènes. Une fois qu'il sera redevenu lui même, il devra alors traquer un prédateur et ramener sa tête au chef du clan. Le-dit chasseur pourra récupérer ensuite un croc pour le porter en pendentif autour de son cou, preuve de sa valeur.
Les interdits :
1/ La mise à mort lors d'un duel est passible de bannissement
2/ Avoir aucun représentant masculin comme descendant. L'homme sera la risée du clan et sera interdit de duel. La femme sera bannie du clan.
3/ La trahison (fuir le clan, donner des informations à un autre clan, contester le chef ...)
4/ L'homosexualité
Toute personne bravant un interdit peut encourir le bannissement. La trahison est passible de mise à mort.
Le clan Ashkii est proche des mésorians. Ou plutôt, Helkin est fascinée par cette civilisation et notamment par leurs armes ainsi que par leur technique de combat. Celui-ci rêve d'avoir un jour en sa possession un révolver. Le chef des Ashkii les admire également pour avoir vaincu les torkos, réputés pour leur talent au combat. Le clan commerce donc énormément avec la cité de Belhovre. Ils vendent principalement les produits de leur chasse mais également des produits artisanaux. Certains louent même leur service. Il n'est donc pas rare de voir des chasseurs habillés comme des mésorians ou avoir sur eux des objets provenant du marché de Belhovre.
~
Autant dire que ce ne fut pas un « heureux » événement lorsqu'Alae, rebaptisée Alaen par son père, vit le jour et que la guérisseuse annonça que Dyani ne pourra plus avoir d'enfant. En tant que Chef de clan, ceci était inadmissible, pire encore, c'était une humiliation. Et il était hors de question que Helkin soit humilier, lui, le plus fort. Il prit alors des mesures radicales. Sa fille ne serait pas une fille mais un homme, élevé comme un homme pour devenir un puissant chasseur. Le chantage et la peur obligea Aliya Fleur-de-Jasmin à tenir sa langue ou plutôt à affirmer à tous que le Chef des Ashkii avait mis au monde un fils robuste.
Ainsi fut élevée Alaen. Dès son plus jeune âge, Alaen fut séparée de tout contact féminin et, chose peu habituel, fut prit en charge par Helkin ce qui était aux yeux du clan un grand privilège et qui était pour la fillette une vraie torture. Chaque jour était rythmée par des exercices des plus strict afin de façonner son corps et Helkin était intransigeant. Par tous les temps, qu'elle soit en forme ou non, qu'elle est mangée ou rien avalée pendant des jours, il lui faisait suivre de l'aube jusqu'au couché du jour un entrainement insoutenable. Alaen apprit à ne pas pleurer car les larmes étaient devenues synonyme de coups tout comme s'effondrer au cours d'un exercice équivalait à affronter le courroux de son père. Il lui fallait juste endurer et s'endurcir, devenir plus homme que n'importe quel autre homme pour voir briller de la fierté dans le regard de son père. Mais cela n'arriverait pas, elle le comprit assez rapidement. Car bientôt, les coups ne venaient pas seulement lorsqu'elle n'arrivait pas à un exercice mais juste parce qu'il avait envie, parce qu'il ne voyait que la femme en elle, parce que lui aussi prenait conscience qu'à moins de la défigurer, il ne la transformerait pas en homme.
Son seul réconfort était sa mère et la guérisseuse. Les deux femmes étaient devenues de bonnes amies suite à sa naissance et prenaient soin d'Alaen. Elles pensaient ses plaies, lui donnaient des fortifiants, écoutaient ses pleurs et essayaient de la protéger de son père. Dès que celui-ci était absent, Alaen les retrouvait et apprenait avec elles la douceur, l'art des plantes et la féminité.
Malgré la violence dont faisait preuve Helkin à son égard, Alaen n'était pas malheureuse. Elle s'entendait bien avec les gens du clan même si cela signifiait accepter les demandes incessantes de luttes. Et puis elle s'amusait bien avec les gars même si elle évitait de trop se mêler à eux, de peur qu'ils comprennent qu'elle était une femme.
C'est ainsi qu'elle se fit la connaissance de Nirvellin, fils aîné du bras droit d'Helkin. Tout commença par une dispute par rapport aux traits efféminés d'Alaen et comme toute dispute dans le clan, elle se solda par un combat. La jeune okanakie avait un rang moyen, grâce à son entrainement au combat mais également grâce à sa ruse et à sa rapidité mais Nirvellin était lui aussi bon. Ce fut une lutte acharnée qui attira les regards du clan sur les deux jeunes gens et qui se solda par la mise à terre d'Alaen. Ils restèrent un long moment à se regarder dans le blanc des yeux, Nirvellin la tenant fermement au sol.
« Lâche le immédiatement. »
La voix sans appel d'Helkin résonna et dans son regard brûlait la colère. Le jeune homme obéit et Alaen se releva rapidement en baissant les yeux.
« Suit moi »
L'okanakie le suivi en silence, sachant déjà ce qui allait arriver. Les bleus fleurirent sur son corps comme autant de fleurs au printemps et c'est seulement quand il fut lassé et la jeune fille à moitié évanouie qu'il s'arrêta et se détourna sans un mot. Alaen resta alité une semaine pendant laquelle Nirvellin, rongé par la culpabilité, lui tient compagnie. L'incident fut donc le début de leur profonde amitié et peut être de leur innocente romance inavouée.
Les printemps fleurirent, les étés passèrent, les automnes moururent et les hivers glissèrent jusqu'à qu'Alaen atteigne sa seixième année.
« Alaen Coeur-de-Nuage, du clan Ashkii, il est temps pour toi de prouver ta valeur en tant que chasseur. Tu as de cette pleine lune jusqu'à la prochaine pour ramener un croc de prédateur. Si tu échoues, tu seras à jamais banni de ce clan. »
Alaen s'inclina et ramassa son sac avec ses quelques affaires pour le périple qu'elle allait devoir réaliser. Sans un regard en arrière, elle se détourna, prête à accomplir son destin. Nirvellin la rejoignit à l'orée du clan et la retient par le bras.
« Attends ! Je voulais te donner ça. »
Il lui ouvrit la main et déposa au creux de celle-ci un long collier avec sa dent de tigre et quelques ornements. La jeune femme ouvrit de grand yeux :
« Non, je ne peux pas l'accepter Nirvellin. C'est un cadeau beaucoup trop précieux ! »
Le jeune homme referma les mains de son ami dessus :
« J'y tiens. Il te portera chance et puis c'est le symbole de notre amitié. »
Ils se serrèrent fraternellement l'un contre l'autre et Alaen reprit son chemin, le collier autour de son cou. Sa quête fut couronner de succès bien qu'elle passa à deux doigts de la mort et ce périple lui ouvrit les yeux sur le monde car il y avait bien une vie en dehors de ce clan. La donne changea. Elle prit de l'indépendance, se montra plus sur d'elle. Alaen ne fut plus la même. Elle commença à contester ouvertement son père et tous les coups ou menace n'y faisaient rien jusqu'à le menacer de révéler qu'elle était une femme. Ce fut la goutte de trop pour Helkin qui proclama le bannissement d'Alaen. Il lui appliqua lui même la croix en y mettant toute la colère qu'elle lui inspirait dedans et dans son regard, elle pu voir la folie meurtrière. Alors elle comprit qu'il lui fallait quitter le clan rapidement et mettre le plus de distance possible entre eux deux. Dans le clan, elle aurait pu avoir la protection des autres mais bannis, elle était à sa merci et il ne supportait pas l'idée qu'elle puisse l'humilier en révélant son sexe. Le soir même, elle essaya de consoler sa mère et de la convaincre de partir avec elle mais rien n'y fit. Elle se disputa violemment avec Nirvellin qui ne comprenait pas pourquoi elle avait contesté son père.
Lorsque l'obscurité se fit, elle se glissa donc en dehors de yourte et sans plus attendre, quitta le clan.
Pendant des semaines, Alaen erra sur l'île, vivant comme elle pouvait. La bannie n'essaya pas de rejoindre un autre clan car celui dont elle venait n'avait pas une réputation des plus flatteuse. Elle chercha donc du côté des mésorians jusqu'à se faire engager sur un bateau et quitta définitivement l'île pour se rendre sur Opale où elle vivota de quelques menus travaux et en se faisant engager pour des boulots plus ou moins honnête. Elle n'était pas du genre à poser des questions sur le genre de travail qui lui était demandé, elle se contentait juste de récupérer assez pour se payer l'auberge, ignorant tous de la justice Mésorianne. Généralement, Alaen travaillait sur les quais et à bord des navires de pêches, continuant à vivre et à se faire passer pour un homme, ne sachant pas faire autrement et comment cela serait pris si elle avouait être une femme.
Son inventaire : Alaen n'a rien de précieux. Ses vêtements sont miteux et elle les transporte dans un sac de marin en toile déjà user jusqu'à la corde. Les seules choses qu'elle considère comme ayant de la valeur -surtout sentimentale- sont le collier qui ne la quitte jamais, offert par son ami d'enfance qui l'a fabriqué de ses propres mains et le bandeau tissé par sa mère.
AUTRES INFOS COMMENT SE PRONONCE LE PRÉNOM/NOM DE VOTRE PERSONNAGE ? A-LA-N Coeur-de-Nuage
ÊTES-VOUS SUR D'AUTRES FORUMS SUSCEPTIBLES DE VOUS PRENDRE DU TEMPS ? J'en ai un mais je gère a fougère /o\
SINON, POURQUOI AVOIR CHOISI ARCHIPEL ET COMMENT VOUS NOUS AVEZ TROUVÉS? J'ai succombé à l'appel du DC
ET SINON, DÉCOUVRIR L'UNIVERS D'ARCHI VOUS AVEZ TROUVÉ QUE ... ?
(Cochez la réponse qui se rapproche le plus de votre ressenti)
[X] C'était assez facile et agréable, je n'ai pas rencontré de difficultés à comprendre le tout
[ ] C'était long quand même, j'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois pour tout intégrer.
[ ] Pour être honnête, je n'ai pas lu l'ensemble des sujets, je me suis concentré(e) sur ceux qui étaient importants pour mon perso, je verrais les autres plus tard
SI VOUS DEVIEZ VOUS QUALIFIER COMME JOUEUR VOUS DIRIEZ :
[ ]Très actif
[X]Plutôt actif
[ ]Moyennement actif (vie irl très chargée)
[ ]Actif dès que je le peux (Je peux avoir des longues périodes sans que je puisse me connecter)
UNE DERNIÈRE CHOSE Á NOUS DIRE AVANT QUE L'ADMIN NE VOUS VALIDE : Je vous n'aimeeeuuuh <3