La journée était calme dans le clan Aheli.
La seule chose qui avait légèrement perturbé cette tranquillité était une dispute de Kenaï et Seköa ils n’étaient visiblement pas d’accord avec le bois à prendre pour faire un nouvel arc à Ehawee. Chacun d’eux campait sur leur position l’un prétextant qu’il était le plus qualifier vu qu’il fabriquait la dite arme et l’autre qu’elle savait mieux ce qui était pratique parce qu’elle l’utilisait presque quotidiennement.
Comme d’habitude parti fâcher, il se réconcilierait bien dans la journée.

Mais en attendant il ne valait mieux pas qu’ils se croisent.
La jeune fille allait aller se baigner il y avait une petite rivière pas loin du campement et un petit endroit plus habité par un bosquet d’arbre. Elle n’avait pris aucune arme rien, jute ses vêtements.

Une fois qu’elle eut tout enlevé, la chasseresse se détendit dans le courant de la rivière. L’eau fraiche et courante était vivifiante. Se sentir résister dans cette étendue d’eau en mouvement était quelque chose qu’elle aimait beaucoup elle se sentait vivante et forte.

Mais ce moment de repos n’allait durer qu’un temps. Kenaï était en train de laver sa tignasse quand elle une ombre passa entre les troncs. Il y eu une petit rire puis les affaires de la jeune fille disparurent dans un bruissement de feuilles.

« Lyalisa ! Revient ici tout de suite ! »

S’était signer ! Cette peste allait lui payer !

Heureusement pour la chasseresse, sa petite sœur n’avait aucune idée de comment masquer ses traces. Elle sorti en vitesse de l’eau ne se souciant visiblement pas du fait d’être nu. De toute façon autour il n’y avait que de la pleine et de la forêt, le clan était quelque part dix minutes de marches plus loin.

« Lyalisa Miel-Empoisonné rend moi mes affaires ! »

Puis l’apprenti teneuse disparu dans un petit boqué au bord d’une route. Il y eu un nouveau rire quand elle fut entouré d’arbre et de végétation.
N’écoutant que son envie d’étrangler sa cadette Kenaï sauta à travers les buissons dans ce qu’elle croyait être la direction du rire. Elle atterrit bien sur quelque chose, quelque chose d’humain. Mais quelque chose de grand, de pas très charnu et d’un peu ridé pour être Lyalisa.

Il fallut une petite seconde pour comprendre que la personne sur laquelle elle était tombée n’était pas sa petite sœur. S’était …. Un homme !
Se relevant brusquement, elle réalisa d’un coup qu’elle ne portait aucuns vêtements. Maladroitement elle essaya de couvrir le plus de peau.

« Oh … Je cherche ma … ma … ma sœur, à peu près ma taille brune avec un air vicieux et … des vêtements. Vous l’avez vu passé ? »

Non mais … Pour qui il se prenait ?!
Qu’il fasse comme chez mémé pendant qu’il y était. Kenaï n’était pas vraiment d’accord avec ça. Elle tapa assez sévèrement la main de l’inconnu. Elle n’était pas vraiment enchantée de cette intrusion dans son espace très privé.

« Je ne vous permet pas ! En plus vous avez pas vu ma sœur. »

Il y eu ce rire, Lyalisa !
Elle était là dans les branchages, cachée par les feuilles. En passant au-dessus elle laissa un tomber volontairement la large étoffe de tissu rouge de sa sœur. Avant de s’en aller dans bruissement des craquements.

« Espèce de parasite descend tout de suite ! »

Mais s’était pas vraie, elle n’avait vraiment aucun cœur cette vipère ?!
Elle devait se délecté de cette vilaine farce. Avec un soupire rageur se mis à grimper toujours dans son simple appareil. Elle était arrivé comme elle avait pu jusqu’à son salut vestimentaire quand la branche se mis à trembler dangereusement.

En moins de cinq seconde la chasseresse se retrouvait à pendre dans le vide. Elle avec un coup de chance sans pareil l’étoffe s’était enroulé autour de la branche, et avait tenu jusque-là mais cela ne risquait pas de tenir bien longtemps. La chute ne serait pas bien grave, mais pas très agréable.

Elle essaya de tiré sur le tissu pour se hisser mais il fit un bruit pas très rassurant dont elle oublia assez vite cette idée.

Se retrouvée nue comme un ver devant un homme visiblement trop intéressé et pendouiller dans le vide. Mauvaise journée.

« euh … vous pouvez m’aider ? »

Tenta-elle en désespoir de cause.

Il était incroyable ce mésorian sur qui Kenaï avait eu la malencontreuse idée de sauté ! Et pas dans le bon sens du terme !
Maintenant qu’elle était en condition de faiblesse il essayait de lui extorquer un baisé et vu comme le bougre la regardait depuis tout à l’heure il s’arrangerait surement pour avoir plus qu’un baiser ou du moins un très long baisé… D’un autre côté une mauvaise chute n’était pas non plus très indiquée.

Entre un mauvais moment qui lui paraîtrait long et de long moment à se remettre si elle tombait mal, le choix était compliqué.

La branche s’agita à nouveau, cette fois Lyalisa avait mis ses main un peu plus loin hors des branchages. Le tissu glissa un peu plus lui laissant encore moins de temps pour réfléchir.
Elle allait le payer et au centuple cette dinde !

« C’est bon, c’est bon ! Un baiser, et rien de plus ! Pas d’mains baladeuses ! »

Il était tout sauf le quarantenaire le plus sexy de tout archipel en passant.

« Vous vous sentez pas sale d’extorquer une faveur a une pauvre fille en train difficulté comme ça ?! »

Se doutant sans peine que la réponse à cette question serait un retentissant « non », l’interrogation était plus rhétorique.

Dans les buissons la sœur de Kenaï n’en ratait pas une miette, elle s’amusait beaucoup de cette situation plus qu’improbable, si elle avait voulu faire plus suer son aînée elle n’aurait pas fait mieux que cet Agrid.
Elle réfléchissait déjà à la prochaine étape de sa crasse, mais tout allait dépendre de ce qui se passait maintenant et de comment l’un et l’autre allait réagir. Pourtant elle était un peu contrariée après ça Kenaï aurait quelque chose pour se couvrir. Sauf si …. Sauf si l’étoffe restait coincée ou que l’homme l’attrapait avant sa sœur.