IDENTITE
Childéric GaudarMésorian - Peuple – Érudit (Espion)Lieu de naissance : Épieux | Âge du personnage: 26 ans | Lieu d'habitation actuel :
Îleglace |
PHYSIQUETaille : | Poids : | Couleur des yeux : |
2m13 | 101 kg | Bleu |
Couleur de la peau: | Couleur des cheveux : | Longueur des cheveux: |
Claire à légèrement hâlée | Noir de jais | Courts |
Description physique générale de votre personnage :L’archétype de l’individu lambda tel est-il et quand bien même Childéric se trouve venir d’un autre monde (le haut peuple, disons-le ainsi), son apparence demeure pour le moins… commune. Trois traits le distinguent des autres cependant.
Le premier : sa haute taille, commune, certes, au peuple mésorian, mais demeurant ce qu’elle est : démesurée. Quand bien même il en reste un individu lambda parmi son peuple, c’est bel et bien la première chose que l’on remarque à sa rencontre, cette imposante hauteur qui ne sied guère avec sa carrure plus frêle qu’on ne pourrait s’y attendre.
Le second : ses cheveux noir de jais qui, d’antan, furent bien plus long qu’en ce jour. Ils sont la fierté de la famille Gaudar, les caractérisant avant tout, mais aussi celle du grand homme qui en prenait des plus grands soins jusqu'il y a peu. Depuis, il ne se préoccupe guère plus de sa coiffe, sans doute une raison pour les avoir coupés si courts.
Le dernier : ses yeux bleus, d’un bleu océan la plupart du temps, et surtout propre à son père. Disons que suivant le soleil on passe du céruléen au céleste puis à l’aquamarine. De son corps, ce sont sans doute eux qui expriment le plus ses pensées, de vrais livres, si on sait les déchiffrer.
Voici les points principaux, le reste est commun. Fin, élégant, Childéric aime prendre soin de son corps et le revêtir de vêtements de goûts, souvent coûteux. Sa carrure est mince, taillée en V discret, mais néanmoins présent, des jambes fines, des hanches étroites, des bras minces et secs et une agilité que peu attendraient.
Encore quelques détails sur son physique, mais que très peu de personnes soupçonnent : des cicatrices. Non, sa famille ne le battait pas. En revanche, un petit garçon imprudent, il le fut, et tomber d'une falaise a laissé quelques traces dans son dos qui ne partiront jamais. C'est pourquoi il ne le montre jamais quand bien même il serait exposé en plein soleil toute la journée un jour de canicule.
MENTALQue peut penser un inconnu de votre personnage:En apparence, il s’agit d’un homme plutôt équilibré. Quelqu’un de raisonnable, d’attentionné, de compréhensif, de responsable, doté d’une capacité de raisonnement logique. Bel homme, qui plus est, on ne peut pas lui reprocher de rompre ses engagements, il en fait, il les tient. Parjure est un mot qui ne le qualifiera jamais.
Childéric a tout du parfait gendre, du bon ami, de la connaissance fort sympathique que l’on viendrait de rencontrer.
Et c’est ce qu’il est, en partie.
Comment ses proches décriraient votre personnage :Il est tout un art de savoir quels sont ses proches et lesquels ne le sont pas, car quand bien même il vous semblerait l’être, il se pourrait que vous soyez bien déçus, si vous appreniez sa véritable nature.
On peut dire qu’il y a un grand décalage chez Childéric, un décalage de la taille d’un fossé et un contraste paradoxal. Une distorsion complémentaire entre ce qu’il parait être et ce qui est. Bien loin le personnage théâtral, aussi beau que charmant, autant attentionné que bienveillant. Bien loin ce genre parfait auquel on s’attacherait sans l’ombre d’un doute après avoir vu sa bonté.
Et c’est ce qu’il est, en partie.
D’un autre côté il est roué, retors et se délecte de petits secrets des uns et des autres dont il peut se servir à souhait, à la recherche constante d’information. On peut le dire avide. Rien ne le satisfait entièrement.
Intérieurement comment se décrirait votre personnage : :La fin justifie les moyens.
Un dicton qui sied parfaitement à ce jeune homme, sournoisement malin. L’orgueil le décrit, la ruse l’accompagne, le mystère le régal.
Childéric est un chien, un cabot, doublé d’un renard.
Le cabot suit son maître, il l’écoute, se soumet, lui est fidèle et lui donne sa vie.
Il donnait la sienne au Doyen d’Epieux.
Le renard est rusé, le renard emplois tous les moyens nécessaires à ses fins, les plus retords, les plus malins, les plus facétieux.
Ses facettes ne se comptaient plus même sur les deux mains.
Tel était-il.
Pour le meilleur et pour le pire.
Le renard est à terre. Le cabot lève des yeux battus vers son Maître.
La Mort est là. Elle ne fait pas la difficile. La souffrance due au décès de sa fiancée, Elenora, n’en est que plus terrible. Moral et physique sont touchés : les cernes se creusent, l’appétit manque, le tact s’évapore, la froideur l’étreint dans ses bras, outrancière. Pris au piège d’un tourbillon de sentiments qui se déchaînent en lui dont il peine à se sortir, Childéric n’est plus que l’ombre de lui-même. Il a souffert et cela se voit.
Le renard se relève. Le cabot ne sourcille pas.
Remis, mais point totalement. Mélancolique et l’âme en peine, Childéric redevient peu à peu l’homme aux mille facettes, l’homme qu’il était. Il se remet, à son rythme. Malgré qu’il désapprouve totalement ses re-fiançailles avec l’héritière du Doyen d’Îleglace, il se plie aux ordres de son propre Doyen, l’échine courbée. Une raison peut-être au fait qu’il n’ait daigné adresser la parole à l’héritière actuelle, fuyant toute conversation avec elle.
Les pages se tournent. Les choses changent. Childéric ne fait pas exception à la règle.
Globalement que pense votre personnage des deux autres peuples ? : :Childéric n’a pas véritablement de sentiments prononcés quant-aux autres peuples. Tout ce qu’il laisse transparaître est le fruit d’une éducation minutieuse destinée à la Haute. Le Maître-Espion qu’il est envisage toutefois chaque personne comme étant un outil de travail. A quelques exceptions près.
Les Torkos sont des meubles, les Okanakis des Sauvages.
Tel était-il et tel il demeurera. Les fondements de son éducation étaient affreusement racistes et pourtant, ils n'étaient pas les seuls à partager chez les Mésorians.
Les murs ont bien des oreilles. Pourquoi ne se serviraient-ils pas de leurs bouches ?
Lui avait un jour confié le Maître. Ainsi donc, les Torkos n’étaient que de futiles objets, à qui l’on accordait le droit de dispenser quelques paroles. On lui avait appris à se méfier des apparences, à prendre garde à la hiérarchie et à ne jamais se confronter à un aîné. Les Torkos étaient des esclaves, des meubles, et pourtant ils avaient de l’importance. Sinon, à quoi bon leur serviraient-ils d’écouter aux portes ? Aux yeux de Childéric ils étaient des humains, aux yeux du Maître-Espion des outils indispensables à la survie de son emploi.
Les Okanakis ? Il n’en avait jamais rencontré. On les disait des fourmis tant leur taille était inférieure à celle d’un Mésorian lambda. Cela ne l’empêche pas d’être des plus curieux quant-à cette espèce humaine, si rare dans les cités Mésoriannes. Il se permet de n’émettre aucun avis et en sera seul juge pour déterminer ce qu’il est des Okanakis le jour où il en croisera la route. Néanmoins, aux yeux du Maître-Espion, ils ne devraient pas être bien loin de la définition du Torkos : un outil de travail affreusement utile.
Quelles relations et attitudes votre personnage entretient-il vis à vis de la religion:Malgré qu’il soit très proche des traditions, qu’il prenne soin de son hygiène et de sa santé, Childéric n’est pas des plus pieux. Il se sent quelque peu abandonné par Hygérie depuis la mort d’Elenora. Son éducation lui a appris à être respectueux envers les Dieux et ne se permet aucune interaction avec eux. Il ne s’en sent pas réellement digne.
BIOGRAPHIEVision d'ensemble des relations que votre personnage entretient avec son entourage (amis, famille, maître ...)
Parents (Ceyda Gaudar et Meredith Gaudar) : Leurs entrevues se font très rares. Néanmoins, leurs filiations restent celles d’un parent à son fils ; Un père relativement dur avec ses descendants, n’en restant pas moins un père aimant. Une mère douce, bienveillante. Ils placent de grands espoirs entre les mains de leur premier fils.
Magdalene Gaudar (Sœur aînée) : Leur entente est étonnamment très bonne. Une relation très forte les unis, ayant partagé quasiment tout depuis leur enfance. Elle est la plus compréhensive à son égard et d’une loyauté sans pareille envers lui ; plus encore qu’avec tous les autres membres de sa famille.
Aldhémar Gaudar (Frère cadet) : Il ne s’entend pas particulièrement bien avec son frère, n’ayant jamais réellement connu ce dernier ; Ils sont comme deux inconnus, Childéric étant partis très tôt de la demeure familiale pour rejoindre le Fort du Doyen d’Epieux. Il en veut à Childéric de ne leur rendre visite plus souvent.
Adriel Gaudar (Bâtard et Frère – Secrètement Adriel Alemel : Cousin et Fils du Doyen d’Epieux) : On le dit son frère pour cacher son statut de bâtard (fils de la femme du Doyen d’Epieux). Childéric n’est pas au courant de son statut de doublure de l’héritier et encore moins qu’il est son cousin. Il « l’accepte » comme son frère au vu des circonstances, mais ne se porte pas plus clément à son égard qu’il le ferait avec un cabot. Parfois il lui arrive de vouloir lui mettre deux grandes paires de claques pour qu’il cesse de regarder le sol. Au lieu de quoi, il soupire et le toise de haut. Non, décidément, il ne comprendrait jamais cet homme.
Anton Alemel (Oncle et Doyen d’Epieux) : Anton le repéra étant très jeune et l’amena au Fort d’Epieux pour parfaire son éducation. Il lui a toujours apparu comme un supérieur, quel que soit l’époque ;
Anselme Alemel (Cousin) : Bien qu’il grandit dans la même demeure, il ne le croisa que très peu. Sans doute trop occupés à leurs tâches respectives. Son opinion est donc partagée à son sujet. Toutefois, en tant qu’héritier du Doyen, il lui voue – au moins dans les gestes – un certain respect. Il reste mitigé quant à sa personnalité.
Le Maître (Maître-Espion et Précepteur) : Surnommé ainsi par Childéric, Le Maître est toujours en vie. Il lui apparait comme un second père. Plus encore que sa chair et son sang, c’est lui qui a tout appris. Il voue un profond respect et une grande amitié envers cet homme dont il ne connait pas la véritable identité.
Elenora Mylessie (Ex-fiancée, Décédée) : Elle est la seule ayant réussi à le détourner de sa route. Son sourire et ses airs angéliques sont parvenus à le charmer et est tombé éperdument amoureux de cette femme. Leur avenir semblait tout tracé jusqu’à sa mort si soudaine. Childéric en est profondément affecté, bien qu’il parvienne désormais à ne plus rien laisser transparaître.
Erihis Mylessie (Fiancée et Héritière du Doyen d’Îleglace) : Il n’a fait que fuir toute opportunité de lui adresser la parole, jusqu’alors trop affecté par sa ressemblance frappante avec Elenora. Il a du mal à accepter ses re-fiançailles bien qu’il n’en laisse rien paraître.
Son histoire : Le temps de mon enfance...
Des bruits de pas martelant le sol des couloirs, des éclats de rire et quelques grondements échappant aux bouches des domestiques. Il y avait d’énormes lustres dans les salons et les bambins imaginaient toujours qu’ils s’écraseraient quelques mètres plus bas, droit sur leurs figures. Cela ne les empêchait pas d’apprécier le bon temps de leur enfance.
Pas moi.
Il faut croire que je n’étais pas programmé comme les autres ;
Tandis qu’ils jouaient et se poursuivaient à s’en tordre les chevilles, je plongeais dans quelques livres poussiéreux trop compliqués pour que j’en comprenne plus de la moitié. Il m’arrivait, bien sûr, de courir partout comme n’importe quel enfant de mon âge mais, du plus loin que je me souvienne, je me délectais surtout en écoutant aux portes, caché dans un corridor, dans une armoire ou encore sur le toit. A croire que j’avais toujours été ainsi : retors depuis le bas âge.
L’un des seuls jeux auquel je participais en compagnie d’autres enfants étaient notre célèbre « cache-cache », où je finissais toujours par sortir de ma cachette après qu’on eut cessé de me chercher, ou encore « Le Duel » où, chacun notre tour, nous tentions de détrôner à coup de bout de bois brandit tels des sabres l’un des nôtres, en équilibre sur une grosse branche ou un rocher. Je ne me souviens pas être une fois tombé lors des « Duels ». Peut-être restais-je toujours invaincu depuis, fièrement dressé en haut de mon mont de fortune.
In-détrôné.
Invulnérable.
Et incroyablement habile pour mon âge.
Je me souviens aussi où, des heures durant, je récitais à ma sœur chacun des mots des domestiques que j’avais entendus pendant la journée. C’était un de nos jeux préféré malgré qu’elle se soit fait prendre de nombreuses fois à écouter aux portes.
Un jour, un grand homme, imposant comme un guerrier et tout aussi fier dans son allure nous rendit visite. Il se faisait appeler notre oncle et je ne me souviens pas l’avoir déjà vu. Pourtant, son visage m’était familier. Peut-être avais-je seulement oublié où je l’avais rencontré. Il resta quelques temps dans notre demeure. Il me semble que je devais avoir entre 7 et 8 ans. Je ne me souviens plus vraiment pourquoi, mais il s’intéressait beaucoup à ce que je faisais. Une fois, un de ses précepteurs nous surpris, ma sœur et moi, lorsque je lui contais chaque dire des domestiques avec une précision des plus inattendues. La tête qu’il faisait à ce moment précis restera toujours gravée dans ma mémoire.
Les jours qui suivirent, nous fument atteler à quelques exercices s’apparentant plus à des jeux qu’autre chose par ce même précepteur.
Et puis, sans crier gare, mon oncle m’emmena avec lui, dans sa demeure. Ça c’était fait comme ça, du jour au lendemain. Ma sœur avait pleuré ainsi que mon jeune frère, à peine agé d'und saison. Cela ne devait pas être mon départ qui avait dû le rendre si triste, mais je crois qu’il m’en veut encore d’être parti.
Ainsi donc avais-je finis chez le Doyen d’Epieux. Anton. Mon Oncle. Je n’ai jamais pu m’empêcher de penser qu’il ressemblait à une statue. Vous savez ces statues que l’on sculpte à l’effigie de certains grands héros ayant accompli tels ou tels prouesses. Anton était une statue. J’en étais plus que certain.
Ainsi avait-on conclu qu’il était grand temps de parfaire mon éducation au Fort, un endroit soit disant plus à même à faire ressortir quelconques compétences. Pourtant, je ne m’y sentais pas plus à l’aise. Ma sœur – et unique compagne de jeux – n’était plus là pour me divertir et me faire sortir des bouquins poussiéreux rangés soigneusement sur d’immenses étagères.
Quelques jours après mon arrivée et adaptation au Fort, on me présenta le Précepteur qui m’était désigné ; Il s’appelait Philémon Bodrev – je ne savais pas alors qu’il ne s’agissait pas de sa véritable identité mais j’ai toujours trouvé que ce nom ne lui allait pas le moins du monde – et se faisait appeler mon Maître. Mon Gouverneur en quelque sorte. J’étais donc devenu l’apprenti d’un parfait inconnu qui semblait, aux premiers abords, être un parfait érudit venant de la Haute, petit, le visage maigre et les yeux rieurs. L’archétype même du vieillard pour un homme fixé entre la trentaine et la quarantaine. Il se tenait aussi droit qu’un I et sa calligraphie restait la plus belle partie de lui. Je ne me doutais pas alors du joug que j’allais subir, de l’entrainement intensif que je devrais accomplir et de ma position quant à l’avenir. De tout ce que j’avais pu imaginer jusqu’alors, jamais je n’aurais cru connaître tels souffrances pour parvenir à mes fins. La douleur qui te traverse le corps comme un éclair, les jambes si lourdes que tu crois qu’on les a remplacés par des sacs de sable, la terreur si intense qu’elle te serre le cœur – tout ça ne sortait ni de mon imagination, ni d’un rêve. J’avais été formé pour être ce que je suis devenu, ce qu’il était, ce brave Philémon : un Maître-Espion.
Le Réseau était ma raison de vivre, le Doyen mon unique patron, le Maître mon unique soutien, Adriel le plus couard des frères.
A peine étais-je arrivé au Fort du Doyen qu’on me présenta mon « frère ». Un illustre inconnu de sept ans mon cadet, à la tignasse blonde et assez frêle à l’époque. On le disait un bâtard de la Dolligente d’Epieux. Pour sauver les apparences, on le faisait passer pour mon frère. Ainsi donc, ce jeune bambin inconnu l’était devenu : Adriel Gaudar. Il était plutôt ironique de voir que son prénom commençais par la dernière lettre du prénom de mon père et qu’ainsi, par le plus grand des hasards et la plus belle veine du monde, Adriel passait encore plus pour mon cadet qu’il ne l’était vraiment. Je vous avoue que c’était fort frustrant de voir qu’un illustre bâtard pouvait devenir, du jour au lendemain, le moins contesté des frères et cette rancœur qui naquit de cette formidable chance ne fit que grandir aux fils des ans.
Quand bien même nous eûmes tous deux atteint l’âge de maturité, il restait un contraste paradoxal entre nos deux êtres. N’importe quel passant aurait pu l’affirmer : nous n’avions rien en commun. Ni cette chevelure blonde, ni ces yeux vairons et encore moins cette attitude soumise qu’il cachait parfois derrière un visage de marbre ne m’était familière. Cet homme, qu’on disait son frère, était un falot, un couard, un peureux. Que d’injures à son égard et pas un seul regard noir jeté envers les origines de ces propos. Non, décidément, je ne comprendrais jamais cet homme.
Le temps des grands soirs...
Qui aurai cru qu’un jour je serais fiancé à l’héritière du Doyen d’Îleglace et futur époux d’une futur régente ? Si quelqu’un venu du futur était venu me le dire, je lui aurais sans doute ri au nez. Aucune importance. Désormais j’étais Childéric le fiancé de l’héritière du Doyen d’Îleglace : Dame Elenora Mylessie. Il faut dire que j’avais été un peu pris de cours. Cette alliance si soudaine de nos deux familles n’étaient alors qu’une rumeur lorsque me prononça son fiancé. J’en étais encore tout retourné. Evidement, il s’agissait d’une alliance diplomatique et commerciale et pour – entre autre – obtenir certaines informations importantes.
La seule chose que je n’avais pas prévue était de véritablement tomber amoureux d’Elenora Mylessie. Jamais je ne vis pareille jouvencelle en ce bas monde. Jamais je ne vis une femme si pure, si douce et si aimante que ne le fus Elenora. C’est sans doute sa sincérité et sa gentillesse qui me firent tomber sous son charme. Le doute n’était plus : j’étais tombé éperdument amoureux de son sourire éclatant, de son visage rayonnant en toute circonstance et de cette lourde tâche d’héritière qui ne lui convenait pas le moins du monde.
L’ordre était toujours le même, jamais il ne changeait, pareil à la routine. Et pourtant, malgré tout ce qu’avais pu expérimenter par le biais du Réseau, rien ne pouvait me rendre plus heureux que d’être à ses côtés.
Nos avenirs semblaient tout tracés. Nous nous sentions comme des Dieux, heureux et profondément attirés l’un par l’autre. Rien ne semblait pouvoir se mettre en travers de nos routes, pas même mon statut de Maître-Espion.
J’avais tort.
C’est un soir orageux que l’on annonça la nouvelle : Elenora Mylessie était décédée.
Suite à une malencontreuse chute de cheval, l’héritière n’était plus. La pluie battant frénétiquement les fenêtres semblait regretter une enfant disparue et le vent soufflait si fort qu’il me sembla l’entendre pleurer, lui aussi.
... Et celui des blessures.
Ça vous ferait plaisir que je vous dise que j’en pleure encore le soir, n’est-ce pas ? Et bien ça n’est pas le cas. Ça ne l’est plus. Mes larmes sont actuellement en voie d’extinction. Qu’importe le mal que l’on me fait, dont l’on m’accuse, plus rien ne peux m’ébranler, plus rien ne peux former de crue aux bords du fleuve asséché de mes paupières. Voilà bien longtemps que je ne pleure plus. Je souffre en silence. Chaque soir. Je revois cette scène où l’on m’apprend sa mort. Je revois cette gamine apeurée qui ne cesse de proclamer son innocence. Erihis. Sa sœur. Ma nouvelle fiancée. Ah le voilà mon châtiment. Je me doutais bien que c’était trop beau, qu’elle était bien trop charmante. Vous savez, quand on se fiance à un ange, il finit toujours par repartir au ciel. Bien trop haut. Bien trop vite. Qu’Hygérie me garde. Etais-ce trop demander que de la garder en vie ? Que de la voir sourire ne serait-ce qu’une seule fois ? Le voilà mon châtiment. Pour avoir cru qu’un homme aussi malhonnête et facétieux aurait pu en faire sa femme.
Je me sentais autant abandonné des Dieux qu’abandonner de tout espoir. Jamais je ne retrouvais femme pareille qu’elle. Je le savais. Je m’y étais préparé. Pourtant la nouvelle ne passait pas. Elle ne passera jamais. Petit à petit, mon monde s’effondrait autour de moi sans que je pusse y faire quoi que ce soit. Alors je m’attelais à ma tâche, noyais ma tristesse dans le travail. Les cernes se creusent. L’appétit manque. La froideur m’étreigne. Peu à peu mon corps dépérissait. Quel beau Maître-Espion je faisais ! Si Philémon me voyais en cette heure, à coup sûr qu’il m’assignerait deux grandes claques pour me remettre dans le droit chemin. Cette unique pensée parvint à me sortir de ma détresse. Pensant à Philémon et toutes les horreurs dont il m’avait gratifié, j’eu assez de foi pour me relever. Ah Philémon, ce brave vieillard dans la force de l’âge, il pouvait en accomplir de ces miracles.
Désormais je n’avais plus que deux préoccupations : mon travail et mon mariage futur me tendant les bras.
Son inventaire :Sa position requiert qu’il soit en possession d’une armure et d’une arme d’apparats. Ayant appri à se servir de toute armes en toutes circonstances il se trouve donc être l’acquisiteur de bien plus d’armes qu’un homme ne pourrait utiliser en même temps : généralement par paire pour une utilisation en double il possède donc deux épées courtes ainsi qu’une unique lame du couchant offerte par son Maître. Son incroyable habilité pour un Mésorian lui permet de combattre indépendamment de ses deux mains. Un redoutable adversaire en soit. Parfois il se surprend à croire qu’il était destiné à l’armée.
Outre ses armes et une jument noire pangarée offerte par sa sœur, il ne considère pas avoir d’autres possessions.
Trop d’effets personnels sont un frein à sa position.
AUTRES INFOS COMMENT SE PRONONCE LE PRÉNOM/NOM DE VOTRE PERSONNAGE ? Ch-aïe-le-dé-ric Godar
ÊTES-VOUS SUR D'AUTRES FORUMS SUSCEPTIBLES DE VOUS PRENDRE DU TEMPS ? Pas aux dernières nouvelles.
SINON, POURQUOI AVOIR CHOISI ARCHIPEL ET COMMENT VOUS NOUS AVEZ TROUVÉS ? Eri m'a forcée à coups de bâton... je n'ai pas pu résister
EN CAS DE DÉPART QUE VOULEZ VOUS QUE DEVIENNE VOTRE PERSONNAGE J'accepte qu'il soit mis en prédéfini
Autre : En fonction de l'avancement du personnage, je laisse évidemment à Adriel et Erihis le choix de ce qu'ils voudront en faire.
ET SINON, DÉCOUVRIR L'UNIVERS D'ARCHI VOUS AVEZ TROUVÉ QUE ... ? C'était assez facile et agréable, je n'ai pas rencontré de difficultés à comprendre le tout
C'était long quand même, j'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois pour tout intégrer.
Pour être honnête, je n'ai pas lu l'ensemble des sujets, je me suis concentré(e) sur ceux qui étaient importants pour mon perso, je verrais les autres plus tard
SI VOUS DEVIEZ VOUS QUALIFIER COMME JOUEUR VOUS DIRIEZ : Très actif
Plutôt actif
Moyennement actif (vie irl très chargée)
Actif dès que je le peux (Je peux avoir des longues périodes sans que je puisse me connecter)
UNE DERNIÈRE CHOSE Á NOUS DIRE AVANT QUE L'ADMIN NE VOUS VALIDE : Je tiens à m'excuser encore une fois du retard que j'ai pris dans la fiche, la voici tout fraîchement postée et terminée. Byou byou