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| Auteur | Message |
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InvitéInvité
| Sujet: Aela Lune-de-Sang 9/11/2015, 13:32 | |
| Aela Lune-de-SangPeuple d'appartenance : Okanaki | Classe sociale: Bannie | Métier:
Mercenaire |
Lieu/Clan de naissance : Clan Okhel (dissout aujourd'hui), principalement basé dans les Iles du Nord | Âge du personnage: 26 Ans | Lieu d'habitation/Clan actuel :
Sans clan / Sur les routes | Explication du/des surnom(s) : J'ai assassiné mon mari lors de notre nuit de noce. Voilà d'où provient mon nom que je porte sans honte car cet acte fut un choix mûrement réfléchi et parfaitement assumé. PHYSIQUETaille : | Poids : | Couleur des yeux : | 1m51 | 46 kg | Bleu nuit |
Couleur de la peau: | Couleur des cheveux : | Longueur des cheveux: | Blanche | Cendrés | Cheveux longs (tombent au creux des reins une fois détachés) et raides. |
Description physique générale de votre personnage :Furtive. C'est probablement ce qui me décrit le mieux. Prédateur nocturne, habituée jeune à évoluer dans la pénombre des sous-bois, j'ai rapidement appris à me déplacer en silence, et ma façon de me mouvoir s'en ait rapidement trouvée affectée. Mes gestes sont fluides, rarement brusques alors que je préfère bien souvent me fondre parmi les ombres plutôt que de m'exposer en plein jour. Il faut dire que le statut de fugitive qui fût le mien durant plusieurs années m'a apprit à davantage développer cette discrétion qui était déjà la mienne étant jeune. Mes cheveux sont le plus souvent noués en une longue natte coulant dans mon dos pour ne pas me gêner, et je ne porte que des vêtements souples, me laissant libre de mes mouvements, la majorité étant constituée de peau ou de fourrure. Ayant été très jeune habituée à un climat froid, mon clan se déplaçant presque exclusivement dans les îles du Nord, ne descendant vers le sud que lorsque la nourriture se faisait trop rare ou l'hiver trop rude, je supporte aujourd'hui mal les grosses chaleurs et résiste en revanche relativement bien au frimas de l'hiver à condition bien évidemment d'être vêtue en conséquence. J'ai la malchance de posséder une carrure plutôt chétive, même parmi les miens, mais j'ai tout de même appris à en tirer profit avec le temps, jouant de cet apparence faussement frêle pour tromper mes potentiels ennemis et les prendre en traître. Mais clairement, si l'on m'attaque de front, je ne saurais pas faire face, bien plus à l'aise dans un fourré, un arc à la main, que sur un champ de bataille. Impossible dans ma condition d'inspirer une peur quelconque, toutefois le regard glacial que je porte sans cesse autour de moi me permet au moins d'éviter les familiarités la plupart du temps, mes interlocuteurs semblant déstabilisés par cet aspect dur tranchant avec mon allure fragile. MENTAL ET RELATIONSQue peut penser un inconnu de votre personnage:-Tu as vu la petite grise dans le coin ? Plutôt maigrichonne pour porter une arme tu ne trouves pas ? Elle n’a pas l’air bien dangereuse en tout cas. -Ne te fie pas à ça, tu as vu ses yeux ? On dirait deux pierres tellement ils sont inexpressifs. Cela ne m’étonnerait pas qu’elle ait plus d’un mort au comptoir cette petite, ce n’est pas le regard d’une enfant. Et sa tenue, c’est une Okanakie, j’en mettrais ma main au feu. -Ne dit pas de bêtises, elle est peut-être nomade mais elle ne ferait pas de mal à une mouche tellement elle a l’air fragile. Je me fiche de ses yeux, je vois le reste, et le reste me dit qu’on peut la détrousser sans crainte. -Méfie-toi camarade, il y a quelque chose de malsain chez elle. Même si elle a l’air fragile je te l’accorde, son regard me fait peur. Libre à toi de vouloir la chahuter, mais ce sera sans moi. Tiens, d’ailleurs, elle tourne la tête. Regarde, qu’est-ce que je te disais ! Des yeux d’assassin, le regard froid et vide de la mort, voilà c’que c’est ! Cette fille, elle est dangereuse, qu’importe sa taille, voilà c’que j’en dis moi ! -Ouais, t’as peut-être raison au final …
Une ébauche de sourire étira mes lèvres l’espace de quelques secondes avant que je détourne le regard de ces deux idiots alcoolisés. C’était ça que je cherchais à voir chez les autres, la méfiance. Leur petite discussion m’était parvenu sans peine, et ce qu’il semblait déduire de ma personne me satisfaisait amplement. Si je parvenais à inspirer une certaine crainte malgré ma petitesse, c'était là le principal. Ainsi, j'étais sûre que l'on me laisserait en paix.
Comment ses proches décriraient votre personnage :Les seules personnes ayant été proches de moi sont aujourd'hui ou mortes, ou sorties de ma vie de manière définitive. Mais du temps où ils me connaissaient, voici ce qu'ils auraient pus dire.
"Des proches ? Elle n'en a pas, du moins pas vraiment. Seule sa sœur aînée semblait véritablement en lien avec elle, son père peut-être également même si leur rapport se limitait souvent à l'exercice de la chasse et de la traque. Ce que je peux en dire moi, c'est que c'était une enfant renfermée et prudente, sans pour autant se montrer timide. Elle ne se joignait que très rarement aux autres gamins pour jouer, préférant rester dans son coin à observer les adultes ou se tailler des bouts de bois de toutes tailles, de toutes formes. Si elle semblait posée, ce n'était qu'une apparence, il n'était pas d'entendre des éclats de voix auxquels se mêlait celle, fluette, de cette enfant. Si l'apprentissage de la chasse lui a permis de s'ouvrir quelque peu, elle restait toutefois distante et froide, n'accordant ses mots qu'à quelques privilégiés, dont sa sœur qui était la seule à pouvoir tirer de l'enthousiasme chez elle. Quelle dommage qu'elle soit partie si tôt. Aela n'a plus été la même après cela."
Maloreth, chemenn du clan.
"Ma seconde fille est une incapable, tout comme la première d'ailleurs, mais cette dernière avait des doigts de fées lui permettant de créer et confectionner ce qu'elle désirait, ça la rendait utile. Aela n'avait même pas ce talent, son seul don c'était d'être discrète. Inutile, mais discrète. Je la voyais rarement, même si j'aurais préféré qu'elle m'aide au sein du clan au lieu d'aller courir les chemins un arc à la main.Et si encore, à l'instar de sa sœur aînée, elle avait été sympathique, mais non car à sa passivité, il faut ajouter un caractère de cochon, une grincheuse pas fichue d'afficher le moindre sourire. Si une personne devait partir c'était bien elle, et non sa sœur. "
Seatha la Rouge, ma mère.
"Aela ? Elle ne vaut pas sa sœur c'est sûr, mais elle a son petit charme. Son regard froid qui vous pénètre en profondeur malgré un visage aux traits ronds, sa stature miniature qui incite à se sentir puissant face à elle. Et ce n'est pas le genre de femme à se mêler de ce qui ne la regarde pas, elle vit sa vie sans s'occuper du reste, et ça, c'est bien utile quand on veut avoir la paix. A défaut d'avoir pu conquérir Lana, j'ai obtenu la main de la plus jeune. Aimable et serviable, j'ai toujours l'impression pourtant en la regardant qu'elle masque ses réelles émotions derrière un épais masque de froideur dont ses traits semblent définitivement imprégnés. Mais à bien y regarder, c'est l'épouse presque parfaite pour un homme comme moi, il ne lui manquerait qu'une beauté plus éclatante pour être définitivement idéale. "
Ezhel Main-Noire, mon (défunt) mari. Intérieurement comment se décrirait votre personnage : Comment je suis ? Froide, distante, farouche. J’ai horreur de laisser mes émotions prendre le dessus, persuadée alors que mon visage n’est plus qu’un livre ouvert comme aimait me le répéter inlassablement ma sœur, alors j’ai laissé un masque d’indifférence figer lentement mes traits. Je n’ai jamais vraiment été très expressive pourtant, même enfant, mais les choses ont largement empirées avec le temps et les événements. Laisser ses sentiments prendre le dessus, c’est accepter de se laissait guider par autre chose que sa propre volonté, et ça, je m’y refuse, cherchant par tous les moyens à contourner mes émotions si ces dernières ne sont pas en accord avec ce que m’indique la raison. Et même si le plus souvent cet acharnement est couronné de succès, il m’arrive encore de flancher par moment, lorsque je me sens fragile ou vulnérable. Pour autant, je ne suis pas totalement dénuée de tout sentiment, non, mais je pèse avec soin tout ce que je fais, réfléchie aux implications, aux conséquences. Extrêmement tenace et rancunière, je n’hésite pas à feindre une absence de réaction lors d’un affront quelconque pour calculer soigneusement la manière dont je me vengerais, quitte à devoir attendre longtemps, si je ne pardonne pas grand-chose, je suis en revanche extrêmement patiente lorsque le jeu en vaut la chandelle. Je me laisse difficilement approcher, mais lorsqu’on y parvient, il se peut que j’arrive à m’ouvrir un peu. Juste un peu. Et encore, rien n’est vraiment sûr avec moi, il m’arrive de changer d’avis rapidement et de me renfermer tout aussi vite. Difficile à cerner en somme, mais c’est d’ailleurs le but que je recherche, je préfère rester imprévisible, quitte à être mépriser par mes pairs. En restant difficile à comprendre, je reste également impossible à prévoir et donc à piéger. Globalement que pense votre personnage des deux autres peuples ? Mésorians comme Torkos, je n'ai pas spécialement d'avis sur eux en fin de compte, ayant été en contact avec des représentants de chaque espèces, je considère qu'il y a du bon comme du mauvais dans les deux cas. Je n'arrive pas à comprendre notamment pourquoi les torkos acceptent leur esclavage sans rechigner pour la plupart alors qu'avec de l'organisation, ils pourraient aisément se libérer de joug de leurs maîtres. Mais cela ne me concernant pas directement, j'ai décidé de ne pas m'en préoccuper plus que cela, me contentant de commercer avec ceux qui le pouvaient, qu'il soit d'une race ou d'une autre, cela n'a aucune incidence. Quelles relations et attitudes votre personnage entretient-il vis à vis de la religion:Mon père m'a appris à respecter la déesse lors des chasses. A ma première proie abattue, il m'a fait asseoir près de l'animal et récita une prière lentement, prononçant chaque parole en articulant avec soin, avant de me demander de faire de même. Si je n'ai pas compris sur le moment, il m'expliqua sur le chemin du retour en quoi consistait ce geste que je venais d'accomplir, et l'importance qu'il avait pour les nôtres. Depuis, et même si j'ai fui mon clan, j'honore toujours Eliwha dès que j'ôte la vie à un animal. Je n'ai pas spécialement d'avis tranché sur les autres divinités, partant du principe qu'ils ont tous leurs utilités et sont probablement liés les uns aux autres pour assurer la pérennité du monde dans lequel nous vivons, leur existence est donc indispensable, mais leur culte est lié à d'autres peuples que le mien. BIOGRAPHIEVOTRE PERSONNAGE EST : []Célibataire []Marié [X]Veuf/Veuve
Ses relations - Laern Murme-Vent : Mon père, un archer émérite, probablement le meilleur chasseur du clan, il est celui qui m'a tout apprit dans l'art de la chasse et de la traque. Un homme posé, confiant, fidèle et d'une franchise à toutes épreuves. C'est probablement la personne que je regrette le plus depuis mon exil, n'ayant pas eu le temps de le revoir avant ma fuite. J'ignore s'il est toujours en vie depuis la dissolution du clan, sa loyauté envers le chef pourrait bien lui avoir coûté la vie. - Seatha la Rouge : Ma mère. Son nom provient d'une tâche du naissance courant de sa mâchoire jusqu'à son épaule gauche en une longue marque rougeâtre semblable à un coup de soleil particulièrement virulent. Pas franchement ma plus grande amie. Elle a eu deux filles et pourtant s'est montré incapable de faire preuve d'un minimum d'affection envers elles. Ma sœur et moi avons grandit sous la coupe de notre père alors que cette mégère passait son temps à nous rabrouer, mécontente de ne pas avoir eu de fils. Je ne l'ai jamais vraiment porté dans mon cœur, à l'inverse de mon aînée qui lui vouait un amour presque inconditionnel sans que je ne puisse jamais en saisir la raison. - Lanaïa Doigt-Agile : Ma sœur aînée. Douce et aimable, elle avait hérité de la beauté enivrante de notre mère, s'attirant bien souvent les convoitises des hommes, jeunes ou non. C'est probablement son attrait indéniable qui lui a coûté la vie. Bien que plus âgée que moi de deux ans, nous étions toujours collées ensembles, même si elle ne comprenait pas mon attirance pour les arts de la chasse, y préférant quant à elle le spirituel. Son objectif étant à terme de devenir chemenn et quitter le clan. Elle n'en aura pas eu l'occasion finalement. Son histoire : Attablé devant sa boisson, je le sens qui m'observe avec attention, mais garde le regard baissé, n'ayant pas envie de lire la curiosité dans le sien. Et pourtant, il va bien falloir que je lui raconte, je lui ai promis, quelle idée stupide. Il bouge un peu, je lui jette un coup d’œil discret, il ne fait que se rapprocher davantage avant de prendre la parole d'une voix douce.
"- Je t'écoute jeune fille. Raconte moi tout. Depuis le début."
J'esquisse un sourire amer, le début, je ne m'en souviens pas. Mes doigts entrelacés autour de la chope à laquelle je n'ai pas touché, je fixe cette dernière comme si elle pouvait me permettre de trouver mes mots avec précision.
"- Le commencement, je ne m'en souviens pas. Si jeune, les souvenirs sont flous voire inexistants. "
"- Du plus loin que tu te souviennes alors. "
"- Très bien."
Je bois quelques gorgées en prenant mon temps, songeant à la première chose que je vais dévoiler, avant de reposer le récipient sur la table sans le moindre bruit. Je m'enfonce un peu plus dans mon siège, prends une inspiration, le récit risque d'être long.
"- J'avais cinq ans lors du premier souvenir que j'ai. Ma sœur en avait sept. Elle tentait de me faire rejoindre les autres, mais je n'avais pas envie, je préférais rester à l'écart, leurs occupations ne m'intéressaient pas. Je préférais surveiller les animaux qui s'approchaient un peu trop près du campement, les observer, les traquer même. Je ne saurais te dire combien d'heures j'ai pu passer juste à observer un cerf simplement en train de se nourrir. C'était plus fascinant à mes yeux que n'importe quoi d'autre. Ma mère n'aimait pas ça, je le savais, elle m'en faisait le reproche tous les jours ou presque en me traitant d'incapable juste bonne à utiliser de la nourriture pour rien. Il est vrai que je ne l'aidais pas beaucoup, probablement à cause de son caractère de chien, je n'avais pas la moindre envie de lui être agréable. Mon père, c'était autre chose, il chassait beaucoup, je le voyais peu, mais lorsqu'il revenait, je passais alors mon temps libre avec lui, le questionnant sur ce qu'il avait vu, les proies qu'ils avaient traqués. Très tôt devant ma curiosité il s'était mit à m'expliquer le fonctionnement d'un arc, la fabrication de flèches qui requérait une minutie que je ne soupçonnais même pas. Pour moi, c'était simplement un morceau de bois pointu, rien de plus. Ni ma sœur ni ma mère ne parvenaient à comprendre l'intérêt que j'y portais du haut de mon jeune âge, mais là où l'une se montrait désagréable, l'autre me questionnait souvent, passait du temps à m'observer en train de tenter de reproduire une flèche à l'identique de celles fabriquées par notre père. Elle n'a jamais vraiment réussi à m'inciter à me joindre aux autres gamins de mon âge, moi par contre, je l'en ai éloignée sans trop le vouloir. Je te parle de ça, c'est vraiment très loin, et pas franchement intéressant en fin de compte. Je vais couper court du coup. Mon enfance ne fut pas une période très animée, elle différait juste quelque peu de celles de mes congénères. Les ennuis sont venus plus tard, en grandissant. "
Je me tais pour avaler une nouvelle gorgées de boisson, reprendre un semblant de respiration et observer mon auditeur qui semble profondément plongé dans son écoute, prenant quelques notes en même temps. Cette constatation a pour effet de me tirer un léger froncement de sourcils, m'abstenant toutefois de commentaire avant de reprendre le fil de mon histoire.
"- Ma sœur avait hérité la beauté de notre mère, et très tôt, elle s'est attirée les convoitises de pas mal d'hommes. Sauf qu'elle ne s'intéressait pas à ces choses futiles, Lanaïa était intégralement plongée dans son désir de devenir chemenn, elle passait son temps à étudier pour cela, à passer son temps en compagnie de celui du clan. Les histoires de cœur comme de coucheries ne l'intéressaient en rien, c'est fou ce qu'elle pouvait être prude. La plupart des garçons comme des hommes la laissèrent tranquille après s'être pris un refus de sa part. Tous sauf un qui la harcelait sans arrêt, n'hésitant pas à faire preuve d'une certaine violence par moment pour tenter de l'amener à accéder à ses désirs. Mais il avait l'intelligence d'agir de la sorte lorsqu'il était sûr de ne pas être visible, le soir principalement. Il m'est arrivée pourtant de pouvoir observer son comportement une ou deux fois, tapie dans l'ombre. Avec le temps et les heures passées à observer les bêtes, j'avais acquis une discrétion remarquable et savais me fondre aisément dans le décor si tel était mon souhait. Je trouvais ma sœur aînée tendue, je l'ai donc surveillé puisqu'elle ne voulait rien me dire, et ai ainsi découvert le petit manège de ce garçon qui devait avoir une ou deux années de plus qu'elle si mes souvenirs sont exacts. J'ai forcé Lanaïa à me parler, lui apprenant que je savais ce qui se tramait, elle a fini par se confier, refusant pourtant d'en faire part à une autre personne, me menaçant de me renier si je m'aventurais à le faire à sa place. Ma sœur aînée était la seule personne à qui je pouvais entièrement me confier, j'ai donc renoncé à perdre ce lien aux dépends de son bien-être. Il ne passa pas deux lunes complètes après cette discussion qu'il décida qu'il en avait assez des refus de la jeune femme qu'il s'appliquait pourtant à courtiser. Il l'a prise de force un soir où il venait une fois de plus la voir, ne lui laissant pas le choix. Ma sœur bien qu'étant plus grande que moi, n'avait pas la carrure suffisante pour se défendre. "
Mes doigts se serrent sur la choppe, réflexe inconscient de la colère qui m'anime encore aujourd'hui à l'évocation de cette épisode douloureux. Toutefois, le masque froid dont mon visage est revêtu ne s'atténue pas et j'arrive à reprendre mon récit sans le moindre trémolo dans la voix.
"- Elle m'en a parlé. J'ai voulu aller le tuer sur le champ, elle m'a supplié de ne pas le faire. Elle n'a pas voulu en parler, persuadée qu'on ne la croirait pas. Une fois encore, craignant trop de perdre sa confiance, j'ai obéis lâchement à sa demande. Si j'avais eu un peu plus de cran, elle serait peut-être encore là. Les jours ont passés, ma sœur parlait de moins en moins, n'allait plus voir le chemenn pour son éducation, et restait terrée dans son campement alors que je voyais ce type évoluer comme si de rien n'était. Jusqu'au jour où la raison l'abandonna complètement. Elle quitta le camp de nuit alors que nous avions élus domicile depuis peu près de la chaîne des Épieux. On la chercha plusieurs jours, plusieurs nuits durant, jusqu'à ce qu'un chasseur ne retrouve son corps dans une ravine. Les doutes n'étaient pas franchement permis, ma sœur avait mis fin à ses jours, ne supportant pas le viol dont elle avait été victime. J'ai refusé de prendre part à la cérémonie mortuaire, beaucoup virent cela comme une impolitesse rare, mais j'avais mes raisons. Terrée dans ma yourte, ruminant sans cesse ma tristesse jusqu'à ce qu'elle se mue peu à peu en colère noire, froide, réfléchie. J'ai passé des nuits entières éveillées pour trouver un moyen de me venger, de la venger elle. J'ai finalement trouvé une solution suffisamment fourbe pour pouvoir être efficace. Je m'étais mise à l’œuvre dès le lendemain matin."
Je lève les yeux sur le visage concentré de mon interlocuteur, ce dernier me scrutant dans l'attente de la suite, visiblement intrigué par ce que je pourrais bien dire. Un sourire carnassier étire mes lèvres, traduisant l'espèce de fierté que j'ai encore aujourd'hui concernant la manœuvre mise en œuvre pour détruire l'ordure responsable de la mort de ma sœur. Reprenant après un court silence, je ne le lâche pas du regard cette fois.
"- Je l'ai séduit. Cet ordure, je l'ai amené à me vouloir. Ca m'a prit du temps, beaucoup de temps, j'étais loin d'être aussi séduisante que ma sœur. Je l'ai traqué, comme on chasse un proie, je l'ai surveillé, nuit et jour, j'ai espionné ces discussions avec d'autres, je suis devenue tout ce qu'il désirait juste pour l'attirer dans mes filets. J'ai changé, radicalement, beaucoup pensèrent que c'était dû à la tragique disparation de Lanaïa, et dans un sens, ils n'avaient pas tord. Mais en agissant ainsi, j'ai fini par obtenir ce que je voulais. Son désir. Alors, je l'ai repoussé, gentiment. J'aurais pu l'envoyer paître définitivement après avoir attiser son intérêt, mais cela n'aurait pas été suffisant, il fallait qu'il paye plus, beaucoup plus pour ce qu'il avait infligé à ma sœur. J'ai accepté de lui céder, à la condition qu'il m'épouse. Il a hésité, longuement, à essayer à plusieurs tentatives de me faire renoncer à mon exigence, je suis restée de marbre face à ses suppliques. Il a fini par accepter. Le mariage fut célébré durant la décade suivante. J'avais mis plus de deux années entières à l'attirer dans mes filets sans jamais renoncer, et cette soirée venait couronner tout ce que j'avais entrepris. Je savais qu'il serait empressé, j'en ai joué. Après les cérémonies d'usage propre au notre clan, on a fini par aller s'isoler. Sauf que je n'avais pas l'intention de le laisser profiter de sa célébration. J'avais un poignard avec moi, et lorsqu'il fut complètement inoffensif à mes yeux, je l'ai questionné. L'ai obligé à reconnaître ce qu'il avait fait subir à ma sœur. Et le pire … c'est qu'il en était presque fier, il n'éprouvait pas le moindre regret. Alors j'ai frappé. Plusieurs fois, j'ai commencé par l'entre jambe, je voulais qu'il souffre. Je savais que ses cris attireraient les nôtres, je n'avais pas la force suffisante pour l'empêcher de hurler tout en le blessant. Aussi, lorsque j'ai estimé que sa douleur été suffisante, j'ai passé ma lame contre sa gorge d'un geste rapide pour le faire taire. J'avais seize ans lorsque j'ai tué mon premier homme. "
L'homme pâlit à vue d'oeil en voyant un sourire cruel s'étendre sur mes lèvres. Je n'ai pas honte de ce que j'ai fait, j'en suis fière, j'ai vengé ma sœur. Et lire la peur dans les yeux de mon auditeur, voilà qui me plaît également. Je finis par détourner la tête et avale quelques nouvelles gorgées de ma boisson avant de reprendre tranquillement.
"- Je n'ai pas fuit alors que j'aurais pu. Je suis ressortie de la yourte, souillée du sang de ce misérable, mon poignard toujours à la main et j'ai fait face aux hommes qui arrivaient, alertés par les hurlements de douleur du défunt. J'ai tout raconté, la viol, le suicide de ma sœur par sa faute, la raison de son exécution, je n'avais rien à cacher. Mais les lois étaient claires, peu importait le contexte, j'avais assassiné l'un des nôtres, je devais être bannie. Je savais parfaitement à quoi je m'exposais en agissant de la sorte, je m'en tirais plutôt bien en fin de compte, j'avais évité la sentence la plus grave pour en être seulement réduite à l'exil. Conformément aux règles, j'ai été marqué d'une croix sur le bras droit, indiquant à tous les miens que j'ai commis un crime. Puis je suis partie, ayant le droit de n'emporter que le minimum pour survivre. J'ai traîné longtemps sur les routes sans but réel, ne sachant pas vraiment où me rendre. Puis je me suis réfugiée en forêt, là où je pouvais chasser pour me nourrir. J'étais devenue à demi-sauvage à force de vivre ainsi, la solitude me pesait énormément, je me demandais même quelque fois si je n'allais pas à terme perdre l'usage de la parole à force de ne plus communiquer. J'évitais les proies féroces, me contentant de chasser les plus faibles. En général. "
Instinctivement, mes doigts effleurent les deux larges balafres marquant mon visage, un infime soupir en profite pour s'échapper de mes lèvres alors qu'une multitude de souvenirs douloureux m'assaillent. Le regard dans le vague, je reprends, presque uniquement pour moi-même cette fois.
"- Je suis tombée sur une issokane en traquant un cerf. Ou plutôt, elle m'est tombée dessus, particulièrement féroce. Je n'avais pu en apercevoir que deux fois dans ma vie, et seulement de loin. J'ai eu de la chance, j'ai pu éviter sa première attaque je ne sais comment. Toutefois, elle semblait acharnée à vouloir ma mort, j'ai donc dû l'abattre, non sans mal, j'ai bien cru que ma fin était arrivée lorsque ses griffes m'entaillèrent le visage. J'ignore comment, c'est plutôt flou, mais j'ai réussi à enfoncer mon poignard dans son cou, suffisamment profondément pour l'achever. Bien évidemment, le cerf avait largement eut le temps de fuir durant le combat, et somme toute, je n'étais absolument pas en état de le pister, encore moins de le chasser. Je devais me soigner rapidement, j'ai trouvé sans trop m'éloigner du lieu de l'affrontement un renfoncement dans les montagnes dans lequel j'ai voulu me reposer à l'abri. Sauf qu'il s'avérait déjà habité. Aujourd'hui cela me semble parfaitement logique, mais à ce moment-là, je me souviens avoir été surprise de trouver au fin fond de la grotte un petit être geignant sans cesse. L'issokane que j'avais été abattue semblait être sa mère, et il était maintenant livré à lui même et vu son jeune âge, à une mort certaine. Je me suis approchée lentement, il a feulé, plusieurs fois, sans pour autant me faire reculer. Je me sentais coupable d'avoir scellé le sort de cet animal dont la vie venait à peine de débuter. Alors je suis restée près de lui, sans trop m'approcher pour autant, j'avais laissé un peu de viande fumée bien en évidence sur un rocher pour l'attirer alors que je m'occupais à soigner mes plaies. Il a résisté un certain temps, puis a fini par s'approcher mais sans pour autant se repaître. Par curiosité, j'ai déposé quelques baies que je me gardais juste à côté et là par contre, il s'est jeté dessus. Je suis restée un moment dans cette grotte, plusieurs jours, autant que mes provisions me le permettaient, j'avais besoin de me reposer. Le rejeton a fini par s'approcher suffisamment pour que je puisse le toucher au bout de deux jours. Au septième, il dormait contre mon flanc. Je ne savais pas trop quoi en faire, si je l'avais nourri durant ce temps, je n'envisageais pas la suite. Au final, la petite bête coupa court à mes interrogations car lorsque je voulus sortir chasser, il m'a suivit tout seul. J'avais besoin de compagnie, il avait besoin de protection. Depuis que nous avons quittés cette grotte, il ne me quitte presque jamais. Astalh, c'est le nom que je lui ai donné, m'adressant à lui le plus souvent comme si je parlais à l'un des miens, sans vraiment savoir s'il pouvait me comprendre ou non. "
"- Tu as une issokane comme compagne ? "
"- Un. Un issoka, c'est un mâle. Mais oui. C'est probablement grâce à lui que je me suis décidée à retrouver une raison d'avancer. J'ai parcouru les routes un long moment, découvrant une face du monde que je ne connaissais pas. Pour subsister, j'ai fini par devenir mercenaire, choisissant toutefois mes contrats avec soin. Grâce à ça, je peux vivre assez décemment, même s'il m'arrive de trouver refuge quelque fois dans les forêts, recherchant la solitude à nouveau. J'ai bien peur que mon récit ne s'achève ainsi, telle que tu me vois, je n'ai pas tellement évoluée depuis. "
L'homme cesse de prendre des notes et lève les yeux pour m'observer, un sourire satisfait sur ses lèvres fripées. Une question semble pourtant le titiller encore, je fais un signe de tête dans sa direction pour l'inciter à la poser.
"-Peux-tu me donner ton nom ? "
"-Non, je regrette. Donne moi le nom que tu souhaites dans ton récit, cela ne me dérange pas. J'espère que cela pourra t'inspirer."
"-Sans aucun doute jeune fille. Sans aucun doute."
Je me replonge tranquillement dans mon breuvage, légèrement apaisée d'avoir pu parler de ça à quelqu'un. Fut-il un écrivain inconnu. Son inventaire : - Un arc obtenu après ma première chasse couronnée de succès auquel je suis particulièrement attachée, il ne me quitte jamais. - Un Tëmtohok dont le fourreau repose contre mes reins pour une prise rapide en cas de besoin. - Un carquois rempli de flèches - achetées ou bien fabriquées- recouvert de cuir, la sangle se refermant sur le torse. - Un sac fait de peaux cousues ensembles, contenant divers vêtements et babioles utiles. Passant ma vie sur les routes sans trop me poser, je n'ai pas beaucoup de biens, le nécessaire pour survivre confortablement, rien de plus. M'encombrer davantage ne ferait que me ralentir inutilement.
AUTRES INFOS COMMENT SE PRONONCE LE PRÉNOM/NOM DE VOTRE PERSONNAGE ? [a][é][la] ÊTES-VOUS SUR D'AUTRES FORUMS SUSCEPTIBLES DE VOUS PRENDRE DU TEMPS ? Oui, un autre, mais ça devrait quand même être jouable sans trop de soucis. SINON, POURQUOI AVOIR CHOISI ARCHIPEL ET COMMENT VOUS NOUS AVEZ TROUVÉS ? L'univers me plaît, il est bien travaillé et complexe. Le forum m'a été recommandé, voilà comment je suis arrivée ici. EN CAS DE DÉPART QUE VOULEZ VOUS QUE DEVIENNE VOTRE PERSONNAGE (Cochez la réponse qui se rapproche le plus de votre souhait) []J'accepte qu'il soit mis en prédéfini [X]J'accepte qu'il soit considéré comme disparu []J'accepte qu'il soit considéré comme mort []Autre. (Explicitez votre propos ici. Nous désirons savoir comment les personnages liés au votre pourront trouver une alternative si vous vous ne pouvez plus joueur votre personnage où si vous êtes contraint de quitter le forum sans pouvoir le donner les informations à ce moment là) ET SINON, DÉCOUVRIR L'UNIVERS D'ARCHI VOUS AVEZ TROUVÉ QUE ... ? (Cochez la réponse qui se rapproche le plus de votre ressenti) [ ] C'était assez facile et agréable, je n'ai pas rencontré de difficultés à comprendre le tout [X] C'était long quand même, j'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois pour tout intégrer. [ ] Pour être honnête, je n'ai pas lu l'ensemble des sujets, je me suis concentré(e) sur ceux qui étaient importants pour mon perso, je verrais les autres plus tard SI VOUS DEVIEZ VOUS QUALIFIER COMME JOUEUR VOUS DIRIEZ : Plutôt actif Moyennement actif (vie irl très chargée)
UNE DERNIÈRE CHOSE Á NOUS DIRE AVANT QUE L'ADMIN NE VOUS VALIDE ? Superbe design, c'est le premier truc qui m'a frappé. Et chapeau pour le travail effectué sur le forum de manière général, c'est franchement impressionnant ! |
| | | Le CréateurCompte fondateur Messages : 2716 Date d'inscription : 25/07/2012
| Sujet: Re: Aela Lune-de-Sang 9/11/2015, 14:22 | |
| Bienvenue Aela ! N'hésites pas à nous prévenir quand tu as terminés ta fiche. |
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| Sujet: Re: Aela Lune-de-Sang 9/11/2015, 14:29 | |
| J'adore l'idée de ce personnage *^* Bon courage pour le reste de ta fiche |
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| Sujet: Re: Aela Lune-de-Sang 9/11/2015, 16:30 | |
| Bienvenue parmi nous Aela \o\ J'ai hâte de lire ta fiche Et après confirmation de Kellen... I KNOW WHO YOU ARE ! |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Aela Lune-de-Sang 9/11/2015, 20:04 | |
| Merci pour l'accueil, ça fait plaisir <3
J'espère ne pas trop décevoir vu qu'on a l'air d'attendre la fiche du coup x)
Hylde, moi aussi je sais héhéhé! Merci Kellen \o |
| | |
| Sujet: Re: Aela Lune-de-Sang 9/11/2015, 21:01 | |
| À ton service, mini-pouce ! \o *sors*Bon courage pour le reste de ta fiche et si besoin, tu sais où me trouver |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Aela Lune-de-Sang 10/11/2015, 13:49 | |
| Mini mini ... gare à tes fesses toi ><"
Et sinon, j'ai fini ! \o/ |
| | | Le CréateurCompte fondateur Messages : 2716 Date d'inscription : 25/07/2012
| Sujet: Re: Aela Lune-de-Sang 10/11/2015, 19:23 | |
| Ok, je lis ça le plus vite possible ! Je dois encore faire la validation de Sarah avant, mais je fais ça le plus vite possible. |
| | | Le CréateurCompte fondateur Messages : 2716 Date d'inscription : 25/07/2012
| Sujet: Re: Aela Lune-de-Sang 12/11/2015, 13:30 | |
| Alors, voilà mon commentaire, merci pour ta patience. Vis-à-vis de la "nuit de noce", je précise juste que ce n'est pas pas forcement dans les moeurs des Oka d'attendre le mariage pour ... Voilà quoi. . - Citation :
- j'ai tout de même appris à en tirer profit avec le temps, jouant de cet apparence faussement frêle pour tromper mes potentiels ennemis et les prendre en traître. Mais clairement, si l'on m'attaque de front, je ne saurais pas faire face, bien plus à l'aise dans un fourré, un arc à la main, que sur un champ de bataille
Trait très intéressant du personnage ! On voit rarement écrit si clairement qu'au corps à corps les perso valent rien, même chez les fiches Oka, donc ça fait plaisir de ça . Au niveau des prénoms, je vais chipoter mais "Lana" me fait plutôt penser à un prénom méso (A cause de Lana Lang dans smallville je pense.). Faudrait l'okanakiser un peu genre "Lanaïa", ou "Lanata". Comme ça, ça sonne plus oka, mais tu peux garder "Lana" comme un diminutif (ce qui ne change rien à l'histoire). Dans le rapport aux divinités : - Citation :
- Je considère également la présence d'Astalh à mes côtés comme un signe de cette dernière, un don me permettant de ne pas vivre complètement en solitaire à sillonner les pays
Alors, nouvelle précision sur l'univers. Ce n'est pas toujours évident d'intégrer cet aspect mais : les Divinités ne guère "que" leur aspect de gestion (Donc Eliwha, les flux). Ainsi, mise à part les loups qui sont ses créatures "chouchous" qu'elle utilise en messager toutes les autres créatures n'ont rien à voir avec elle. La prière à l’abattage est plutôt par rapport aux "flux d’énergie" qui vont transiter d'un corps à l'autre plutôt qu'un rapport à la créature en elle même. Donc, ce que je tente d'expliquer c'est qu'une rencontre avec une créature ne peut être le fait d'un Dieu qui ne guère pas cet aspect de l'univers, et que les Archipeliens ont conscience de cela. Cette explication sera peut-être plus claire. "Et même si un dieu est lié à un peuple, ça ne veut pas dire qu'il influence tous les aspects de la vie de ce peuple. Exemples : -Hygérie est la Déesse de la santé. Si un enfant naît (du peuple mésorian ou d'un autre) en bonne santé, c'est grâce à elle. Mais si il accumule la malchance, elle n'y est pour rien. -Eliwha est la déesse des flux, donc de la même façon si votre personnage tombe sur une proie facile lors d'un chasse, cette chance ne peut en rien provenir d'une bénédiction de la Déesse. " Au niveau de l'inventaire : - Citation :
- - Un coutelas taillée dans de la pierre, le manche a été poli pour éviter de se blesser puis recouvert de cuir pour une meilleure prise en main.
Tu peux plutôt parler de "TËMTOHOK" (Une arme Oka inspirée par la machette et le coutelas: https://archipel.forums-actifs.com/t423-4-l-armurerie - Citation :
- Le Tëmtohok [A prononcer Tém-To-Ok] est léger et possède une lame à double tranchant de 50 cm d'os ou de pierre taillée avec un manche en bois. On l'utilise généralement pour certains gestes du quotidien comme couper du bois, se frayer un chemin dans une végétation trop dense, briser les os des carcasses... Mais cet objet peut aussi servir à se défendre ou pour se battre au corps à corps. Il est porté dans un fourreau de bois, soit placé horizontalement au niveau des reins, sois en travers du dos.
Pour le passage sur l'issokane : ton perso s'est fait agresser parce qu'elle était trop proche de la "niche" c'est ça ? Je ne suis pas sûre d'avoir bien compris ce passage là. Bon voilà. J'ai chipoté sur les détails parce que dans les grandes lignes l'univers semblent bien prises en main et que je n'ai vu aucune grosse incohérence. Je pense que le lancement en jeu ne devrait pas te poser de soucis, mais si tu as des questions n'hésites pas. |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Aela Lune-de-Sang 12/11/2015, 17:04 | |
| Oy !
Alors, pour reprendre tous les points :
-J'ai justement appuyé sur le fait qu'elle le lui refusait exprès, sachant que ce n'était pas dans les coutumes habituelles des Okanakis, là ça fait juste partis de sa vengeance, et aussi parce qu'elle ne veut pas avoir une quelconque relation avec lui ! ^^ Donc c'est fait exprès !
- Pour Lana, je m'en vais modifier ça se suite, j'aime bien Lanaïa, je vais opter pour ça du coup !
- Pour la déesse, je n'étais pas très sûre de mon coup vis à vis de son compagnon à quatre pattes, je l'avoue, je vais juste retiré ce petit passage du coup, rien de méchant.
- Pour l'inventaire, même chose, je vais modifier le coutelas, j'avoue ne pas avoir trop pensé en écrivant à me servir de leur attirail spécifique.
- En ce qui concerne l'issokane, tu as très bien compris, il s'agit de cela, Aela s'est approchée trop près de son foyer, armée qui plus est vu qu'elle était en train de chasser, l'issokane l'a pris pour un danger et l'a attaqué. Je me suis un peu basée sur l'attitude de certaines chattes qui défendent leurs petits face à n'importe quoi, pouvant se montrer particulièrement agressive.
Petit edit : Toutes les modifs ont été faites ! |
| | | Le CréateurCompte fondateur Messages : 2716 Date d'inscription : 25/07/2012
| Sujet: Re: Aela Lune-de-Sang 12/11/2015, 19:59 | |
| Tu es validé(e) Merci pour les modifs : Bienvenue officiellement dans l'aventure. L'univers été bien exploité, et le personnage arrive à être attachant ! Je ne sais pas tu as lu "le peuple des rennes" mais vaguement, et de loin ton perso m'a fait penser à l'une des perso du livre (Je te le conseil d'ailleurs) ! Mais surtout il ne faut pas oublier que : Tu as le droit de faire à la fois : - 2 sujets dans la zone de jeu, - 3 sujets dans la zone d'approfondissement. - Sujets à volonté dans la zone de Rp alternatif. Les multi-comptes sont autorisés jusqu'au nombre de 5. Il faudrait en faire la demande dans ce sujet Pour la création d'un nouveau compte, où pour l'ouverture de rp "hors conditions" un bureau des dérogations existe : Dans ce sujet Il te faut un minimum de 150 messages comptant au moins 2 RP terminés par compte pour pouvoir faire de la pub et afficher un bouton 88*31 d'un forum dans ta signature . Il faut prévenir des longues absences (plus d'une semaine) ici. |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Aela Lune-de-Sang 12/11/2015, 20:20 | |
| Merci !
Non, je ne l'ai pas lu, mais étant une avide de la lecture ( étonnant quand on fait du rp, n'est-ce pas xD), je me le note dans un petit coin pour me pencher dessus !
Et au passage, j'adore mon rang *.* |
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| Sujet: Re: Aela Lune-de-Sang | |
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