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| « Quand on choisit la voie du fer, il faut toujours se préparer à le croiser. » | |
| Auteur | Message |
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InvitéInvité
| Sujet: « Quand on choisit la voie du fer, il faut toujours se préparer à le croiser. » 18/12/2013, 23:25 | |
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L'aube n'était pas encore lever que la vie s'éveilla dans la caserne d'Îleglace, aujourd'hui, il fallait remettre sur la bonne voie quelques mauvais éléments. Et on ne peut pas dire que le Général d'Îleglace était un tendre, bien au contraire. Si on écoutait la réputation du soldat, le rencontrer n'est jamais signe de chance, c'est un homme à la fois craint et respecter. Il est aussi reconnu pour être un perfectionniste dans l'âme, et il ne veut que des parfaits combattants dans sa division. Pourtant, la carrure du Général n'est sans aucun doute incomparable face à certains colosse qui composait ses rangs, mais ces fameux colosse ont tous été un jour battu par le supérieur. Aujourd'hui, ce serait autour d'un petit groupe de jeune recrue et de soldats en retard sur leur collègue, cela faisait un peu près une quinzaine de paires de bras à muscler. Réunissant son commandant, et certains de ses Capitaines, tous savaient pourquoi ils étaient ici ce matin. Tous devenaient instructeur pour une journée, il ne les avait donc pas choisir au hasard car ceux-ci étaient ses meilleurs soldats. Ils étaient tous bien droit en ligne, tous plus impressionnant les uns que les autres, tous des maîtres dans leur domaine. Le Général sourit discrètement face à de si fier soldat, car oui, ceux-ci était un peu sa fierté, mais il ne dit rien du fond de sa pensée, il laissa son Commandant expliquer la situation aux recrues et soldat tremblant, car certains connaissaient les raisons de leur rassemblement si tôt alors que le soleil n'était pas encore lever, tandis que les recrues semblaient pour la plupart impressionner, les soldats tremblaient.
Car oui, c'était un déshonneur pour un soldat de la division de se retrouver dans un entraînement de recrue, ils savaient qu'ils n'avaient pas réussi à faire leur preuve, et que leur journée serait rude sous les coups des épées d'entraînements. Tandis que les recrues allaient être tester pour la première fois dans des duels faces à leur supérieurs. Certains étaient inquiets, tandis que d'autre tremblaient d'excitation. Mais cesse de bavardage, le Commandant ordonna le mouvement, le Général suivit ses soldats, donnant une tape amical dans le dos de son second avant de se retourner vers les Capitaines, ils étaient tous au rendez vous, et tant mieux, cela faciliterait le travail. Le groupe quittèrent la ville, se dirigeant vers un terrain vague plus loin, trois lieutenants étaient déjà sur place, ayant amener l'équipement nécessaire pour cette journée alors que le soleil commençait tout juste à se lever, se fut le moment des exercices physiquement. Chacun devait se préparer physiquement avant d'entamer l'entraînement. Il laissa son second s'occuper de ça, le Général attrapa une lance d'entraînement ainsi qu'une épéé. Se dirigeant tranquillement vers le groupe de Capitaines qui semblaient en pleine discussion. Au fond, il ne s'en voulait pas de les interrompre, après tout, c'était pour une bonne raison. Le Général se sentait d'humeur assez taquine pour aller défier dès le petit matin un de ses hommes de confiance, plus précisément un homme qui a gagner toute la confiance de son supérieur et plus d'une fois montrer ses talents à l'épée malgré son jeune âge.
« Capitaine Stigandr ! Je viens vous lancez un petit duel pour bien commencer cette journée ! »
Il lança la lance entre les mains de Capitaine une fois qu'il fut certain qu'il avait son attention. Les autres Capitaines reculèrent doucement, tout en souriant. Ils connaissaient leur supérieur, après tout il fallait pouvoir le supporter pour rester à Îleglace, et savait que cela promettait un petit spectacle, et qu'aucun d'entre eux n'y réchapperait non plus. Comme le disait si bien leur supérieur, quand on choisit la voie du fer, il faut toujours se préparer à le croiser. Malgré que ce n'était qu'un entraînement, le Général se donnerait complètement dans la bataille... Fort heureusement que les armes était assez émousser pour leur enlever tout leur tranchant. Sinon cela ferait longtemps que de nombreuses têtes seraient tomber accidentellement durant certains entraînement. Mais Caïn voulait avant tout voir le progrès de ses hommes, et savoir si il pouvait leur confier sa vie tandis que son second s'occupait des recrues et des soldats pour les échauffements.
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| Sujet: Re: « Quand on choisit la voie du fer, il faut toujours se préparer à le croiser. » 19/12/2013, 17:59 | |
| Depuis sa couche, Einar émit un grognement sourd. Le soleil n’était pas encore visible, mais il était déjà l’heure de se lever. Quand bien même le soldat serait-il resté pelotonné dans ses couvertures chaleureuses une heure ou deux de plus, il n’avait pas d’autre choix que de quitter son lit. Ce matin, il devait accompagner une partie de la garnison à l’extérieur de la Caserne, pour former un certain nombre d’hommes du régiment. L’ordre émanait directement du Général Caïn Velarius, qui avait visiblement à cœur de parfaire l’entraînement des recrues et des soldats les moins aptes au combat. Le Général était un homme sévère et pointilleux, et le laisser-aller ne faisait pas vraiment partie de son tempérament.
« Doux euphémisme, pensa le jeune homme, qui s’était levé et qui s’aspergeait à présent le visage d’eau fraiche. »
Les faiblesses et les lacunes de certains hommes de la garnison avaient déçu Velarius, probablement contrarié aussi, et il comptait y remédier. Cette matinée ne serait pas une sinécure, mais Einar partageait le point de vue de son supérieur : il était encore temps de corriger le tir et de permettre à ces hommes de s’améliorer. Après avoir revêtu son armure de cuir bouilli et ses hautes bottes, il ceignit son épée au flanc et quitta la Caserne pour retrouver le reste du régiment. Les Capitaines s’alignèrent d’un côté, les soldats de l’autre, et tous attendirent l’arrivée du Commandant et du Général. On leur expliqua l’objectif de cette journée, et bientôt, ils se mirent en route. Avec plusieurs collègues, Einar se retrouva en bout de queue, pour assurer les arrières de la troupe. Le soleil ne tarda pas à pointer le bout de son nez. Le temps promettait d’être clément.
Ils traversèrent la ville et atteignirent le point de rencontre, où trois lieutenants étaient déjà à l’ouvrage. Les Capitaines s’écartèrent lorsque le Commandant et le Général prirent la tête des opérations. Quelques minutes de répit à savourer, avant que ne démarre le travail. Les discussions allèrent bon train. Einar écoutait plus qu’il ne bavardait, hochant la tête ou souriant distraitement pour acquiescer. Le jeune homme est de nature plutôt discrète, tout le monde le savait, mais son silence ne signifiait en rien son absence de pensées. S’il se taisait, il n’en pensait pas moins. Pour certains, son caractère taciturne était embarrassant. Pour d’autres en revanche, ne pas parler à tort et à travers était une qualité. Et non des moindres.
Alors que les Capitaines échangeaient des banalités, notamment sur leurs dernières conquêtes, leurs derniers succès aux jeux de dés ou leurs dernières cuites, Einar remarqua que le Commandant était à présent seul avec les recrues et les soldats. Pour cause, le Général venait à la rencontre de leur petit groupe : chacun s’interrompit pour faire face à leur supérieur. Caïn Velarius était d’une stature respectable, à peu près du même gabarit que Einar, quoique légèrement plus grand. Caïn semblait lui porter une attention toute particulière, et le Capitaine lui rendit son regard. Ses paroles ne tardèrent pas à confirmer son idée. Une ébauche de sourire étira ses lèvres, alors qu’il réceptionnait la lance que lui lançait Caïn.
« Vous m’honorez, mon Général. »
Tout à chacun savait qu’il pouvait être testé par le chef des élites, à n’importe quel moment. Et ce matin, Caïn Velarius avait jeté son dévolu sur Einar. Demain, c’en serait sûrement un autre. Et après-demain, encore un autre. C’était comme ça, dans les rangs du Général Velarius. On ne plaisantait pas avec le combat, et on ne se reposait jamais sur ses lauriers. Cela plaisait à notre Capitaine. Il aimait le travail bien fait, et Caïn ne donnait pas souvent l’opportunité d’être critiqué sur ce point. Et puis, se mesurer au Général… c’était toujours un moment de franche excitation.
Lorsque les Capitaines s’en furent éloignés, Einar se campa sur ses deux pieds et mania la lance que lui avait lancée son supérieur. Elle était d’une facture plus que moyenne – surtout s’il devait la comparer à sa propre arme – mais un bon soldat devait pouvoir se battre avec n’importe quoi. Qu’importe sa qualité, à partir de cet instant et jusqu’à ce que le combat s’achève, elle serait le prolongement de son corps. Le Général lui avait donné l’avantage d’utiliser son arme de prédilection, mais ç’aurait été mal connaître le Haut Gradé que de croire qu’il pouvait se montrer moins prudent.
Pointant la lance vers son supérieur, bien campé sur ses jambes, Einar lui indiqua qu’il était prêt à en découdre.
« Commençons le spectacle que vous daignez offrir à vos hommes de si bon matin, Général. » |
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