Bâton : Mais est-ce seulement une arme ? Il pourrait être utilisé comme telle en cas d'extrême besoin, en dernier recours si notre troubadour venait à avoir besoin de se défendre. Mais c'est loin d'être sa première utilité et, à la vérité, le trouvère est loin de briller dans son maniement.

Instruments de musique : Ses possessions les plus précieux précieuses, qu'il protégera au prix même de son intégrité physique si le choix est à faire. Il s'agit non seulement de ses outils de travail, mais également de bien plus que cela : les ultimes présents de son ancien mentor avant qu'icelui ne prenne sa retraite et ne le lâche seul dans le vaste monde, gage qu'il le jugeait digne de les porter.

Joyau Ardent : Le ménestrel arbore bien des bijoux, simples breloques ou véritables pierres précieuses, mais il n'en est qu'un auquel il accorde réellement de la valeur : le pendentif que sa sœur lui a confié le jour de son départ, en souvenir d'elle.

Carnets : Il en a plusieurs, qu'il emmène partout avec lui. Carnet d'adresse pour recenser ses divers contacts, qu'il entretient ou non ; carnet de chanson, de pensées ou d'anecdotes, où il note occasionnellement ce qu'il souhaite se rappeler... Rares toutefois sont ceux qui ont posé les yeux dessus, et plus rare encore est-il de le voir y écrire, ce qu'il préfère faire dans l'intimité d'un moment de solitude.

Gen' : Grognon et renfrogné, l'animal semble au premier abord le parfait opposé de son maître. Au second aussi, d'ailleurs. Méfiant envers les étrangers, il n'invite guère aux caresses et n'hésite pas à se montrer des plus impolis envers quiconque tenterait de s'y risquer, au grand dam de son compagnon bipède. Cabochard, le cabot n'en fait qu'à sa tête et s'est toujours obstinément refusé à apprendre le moindre tour. Il est, en revanche, d'une loyauté infaillible envers "son" humain, et le défendra griffes et crocs contre toute menace, seule situation où il daignera obéir à la voix de son maître.

Altesse : Au contraire de son compère canin, le fuineur aime la compagnie, et plus précisément le public. Il a appris bien des tours qu'il exécute de bon cœur, ne serait-ce que pour le plaisir d'être admiré. Sensible à la flatterie autant qu'aux friandises, il est fort aisé de s'en faire un ami – ce qui ne l'empêchera pas de vous délester de votre bourse dès que vous aurez le dos tourné – son sens de la morale et de l'amitié est au diapason de celui de son maître. S'il ne compte pas ses efforts pour ce qui est de se donner en spectacle, pour le reste c'est une toute autre affaire. Son Altesse rechigne à se fatiguer, et préservera ses coussinets délicats en se faisant porter, de gré ou de force, dès que le trajet s'avère trop long à son goût – c'est à dire bien vite.