Jalko est le deuxième fils d'une famille d'esclaves, les Palllek

Son père, Kunran est un homme bon, fort, tenant encore sur ses jambes malgré son âge avancé. Il est escorte du maitre de la famille Langlois et tient un rôle important dans les commerces de la famille. Il est un modèle pour le cadet et son autorité a toujours sut garder son fils sur le droit chemin. Même si le maître mot reste liberté, le respect ainsi que la noblesse de chaque gestes entrepris pour la famille Langlois a toujours été et reste encore aujourd'hui une des règles fondamentales de son éducation. Étant un bon fils, Jalko respecte énormément son géniteur et lui apporte soutiens qu'en aux décisions hâtives et folles de son frère. Celui ci a délibérément refusé une liberté tant convoitée et le cadet partage la frustration de son père et ne compte pas le décevoir, si un jour, on lui propose la même chance.

Après le père, c'est la mère qui donne des ordres. Lett est forte, tout autant que son époux et Jalko a apprit à ses dépends qu'il est parfois préférable de prendre une branlée par son père qu'un soufflons de sa mère. Comme toutes Torkos qui se respecte, elle n'est pas une femme qui perd facilement le nord. Ses intentions sont toujours justes. Elle a le cœur droit et pur, et aux cotés de son cher et tendre, elle a éduqué ses enfants sur cette même ligne directrice. Tant bien même si Jalko est un peu rebelle et narquois, il n'en reste pas moins son fils et elle soutient sa morale, tout autant que ses convictions, comme elle croit aux actions de son autre enfant, Bronco.

Parlons en d’ailleurs, de Bronco. Un grand frère aux allures de héros. Si tout petit déjà, Jalko voyait en lui le modèle absolu, le temps a eu bon dos d'effacer certaine de ses fantaisies. Car c'est en grandissant qu'on s'aperçoit des défauts de son entourage, et Jalko n'a pas manqué l'attachement hâtif de son frère a la famille Langlois. Il lui en veut, de ne pas être partit, de ne pas avoir saisis sa seule et unique chance d'être libre. Aujourd'hui, ce dernier est porté disparut. Alors que le prestigieux Tournoi des Escortes avait eu lieu en ville, le frère tant attendu par sa famille ne pointa jamais le bout de son nez le soir venu. C'est alors que des rumeurs commencèrent a se glisser jusqu'aux oreilles du cadet, qui les rejeta toutes sans exception. Bronco, hors-la-loi? Meurtrier? Impossible. Si Kunran – leur père - se fausse l'esprit d'un trop plein de honte, tandis que Lett – leur mère – se morfond sur les actes démesurés de son fils, Jalko, lui, ne souhaite qu'une seule chose, le retrouver pour demander explication et pour ça, il doit quitter les Langlois.

Comme cité à plusieurs reprises, Jalko et sa famille servent les Langlois. Ils sont des maîtres aimants, sages et riches. L'assiette des Palllek est toujours pleine et même si les plats varient rarement, c'est toujours un plaisir de manger « ses » propres cultures, surtout que comme son frère avant lui, c'est Jalko qui cuisine. Un véritable cordon bleu. Qui l'aurait crue. Les Langlois forment une famille unie. Le père, le maître, qui a toujours eu le don d'effrayer le cadet dans sa jeunesse, c'est avéré, avec le temps, être un homme de confiance. Noble et honorable, c'est un Mesorian qui tient toujours parole. Sa femme quand à elle, est pour ainsi dire bien plus douce que la matriarche de la famille Palllek. Comme une seconde mère, une nourrice, une dame douce et loyale envers son époux, elle était souvent là pour bander les genoux éraflés du petit surexcité qu'était Jalko. Puis il y avait Rhéïane, la fille. Ayant pratiquement le même âge, c'est comme si les deux êtres étaient liés envers et conte tout. Une sœur Mesorian, qui, au fur et a mesure de grandir, devint une fleur aux pétales d'un blanc immaculées. Pure de par son statut de prêtresse, Jalko a toujours envié son frère d'en être devenu son escorte. Si tout ceci n'était tenu que par de la jalousie innocente, aujourd'hui le cadet admet – une once de rouge aux paumettes- avoir eut quelques sentiments d'enfant à son égard. De vague souvenir de jeu les liés l'un à l'autre. Puis la jeune femme alla se réfugier, si le mot est juste, a Epieux, quittant ainsi le domaine familiale. Aujourd'hui, quand il s'en sent courageux, Jalko demande a ses maître quelques nouvelles la concernant.



 

Jalko est né dans la famille Mesorians, Theveste. Il n'avait que deux ans quand ces derniers ont décidés de vendre leurs esclaves à une famille plus riche et surtout, plus apte à les loger, les vêtir, et les nourrir. Ayant eu vent de cette histoire, il n'a jamais essayé de retrouver les Theveste par sens de nostalgie. Pour lui, il est né auprès des Langlois, point. Il a grandit avec eux et connaît leur quotidien comme si c'était le sien. Chaque mimique de la maîtresse, les sourires et les rires de leur fille, au même titre que les regards parfois froid du grand patron. Leurs habitudes, il ne pouvait les compter sur les doigts d'une main tellement ils étaient divers et variés. Jalko connaît leurs goûts, leur couleur préféré, le nombre d’œufs et leur cuisson à placer dans les assiettes ainsi que la quantité de lait à verser dans chaque tasse quand le soleil pointait le bout de son nez.

En dehors de ça, ajustant tache sur tache, le garçon suivait les enseignements de son frère vis à vis des maîtres qu'ils servaient. C'est lui, qui lui a quasiment tout appris, des qualités de jardiniers aux recettes culinaires. Il est donc facile de dire et de penser que les deux frères sont intimement liés. Même si il y avait toujours eut une certaine conflictualité entre les deux garçons, ils étaient là pour se soutenir l'un l'autre. Les travaux de Jalko étaient donc toujours minimes et avec le temps, le jeunot se mit a vouloir plus, a convoiter la force de son peuple, de manier l'épée, la masse, ou quelque autre arme pouvant servir a tuer. Car dés son plus jeune âge, il rêvait déjà d'aventure, de combat et de bataille. Combien de fois, avec Rhéïane , avait-il eut envie de brandir sa lance invisible tout en défiant créatures sur créatures. Évidement les jeux quelque peu brutaux du garçon n’intéressait pas la fillette qui, dans son coin, préféré de loin jouer aux politiques et autres passe-temps de son père. Qu'en était-il des rugissements des anciens Torkos qui, bravant les mers et le temps, avaient écrasés plus d'un peuple de leur lourde masse rouge de sang ? C'est à ça qu'aspiré Jalko, devenir un guerrier, fort et brave et souvent, avait-il juré au nom de son dieu déjà partit depuis un siècle. Jeux et paroles qui lui on bien vite servis de leçon car prononcer « son » nom était déjà signe de malheurs, mais rugir, grogner prétendant être Bersok lui même, était pire encore.

Déjà perçu comme un enfant aux idées farfelus et rebelles, quand vint sa maturité, on ne lui accorda pas son souhait de devenir escorte. Son père ainsi que son frère ne semblaient pas croire en ses capacités. Ses maîtres, trop prudent, ne voulaient pas voir ce fils de Bersok déambuler dans les rues avec une arme. Immature, puéril et cynique, Jalko aurait sans doute provoquer bien plus de mal que de bien en quittant le domaine des Langlois. Pendant longtemps le cadet eut la gorge noué d'une petite rancœur envers ses maîtres tout autant qu'envers sa famille, car il se sentait prêt, lui, et cela faisait déjà des dizaines d'années qu'il désirait apprendre l'art du combat. Le priver de ce chemin tant convoité avait aigris le tout petit., bien plus encore quand il savait déjà son frère promis a un avenir meilleur que le sien. Jalousie en perspective, Jalko n'en crue pas ses oreilles quand il apprit que Bronco avait refusé sa liberté. Etait-il bête au point de vouloir rester dans cette famille de Mesorians ? Qu'en était-il des histoires de père, qui comptait de sa langue tisseuse de rêves les aventures et mésaventures des Torkos qui avaient été affranchis ? N'avait-il rien écouter alors que Jalko avait but ses paroles comme du lait ? Le rêve de tout Torkos qui se respecte, brisé, d'une parole, d'un refus. Rageux de devoir voir son frère travailler au rang d'escorte alors que la liberté s'était offerte a lui sur un plateau d'argent, le cadet eut du mal a avaler les choix de son frère. Ce n'est que bien plus tard, après quelques années, que Jalko s'amuse seulement à le taquiner à ce sujet,  qui faisait maintenant partie du passé.


Les années passent doucement et Jalko continue de faire ce qu'il sait faire le mieux, les taches ménagères. Dépoussiérer, cuisiner, travailler au champ, s'occuper des chevaux, se qui me fait penser qu'il aimerait bien savoir monter a cheval, et bien sur, recoudre des vêtements, porter des caisses remplis de légumes, compter les cultures, lister les moissons, replanter et j'en passe. Il ne l'avouera sans doute jamais, mais il s'est habitué à ce quotidien d'esclave et se plaît, parfois, a surprendre ses maîtres en cuisine. Mais il n'oublie en aucun cas l'idée qu'il se fait de la liberté. Douce et tentatrice, ses rêves y sont constamment liés. Mais recensement, alors que Bronco devait participé au Tournoi des Escortes, ce dernier ne revint jamais à la maison. Si les premiers jours s'étaient déroulés comme à leurs habitudes, les semaines suivantes s'installèrent en inquiétude vorace. Que lui était-il arrivé ? Bien vite des rumeurs se glissèrent jusqu'aux oreilles des Palllek. Elles étaient telles, que Kunran en devint silencieux, muet, pensif. Le doute pesait sur les agissement de ce frère pourtant si fort et noble. Jalko ne pouvait y croire, si bien qu'il refusa toutes logiques ou théories le concernant. Il devait se faire une propre idée de ce qui s'était véritablement passé et son rêve de sortir du domaine Langlois n'en fut que décuplé. Il devait partir, retrouver son frère, voyager, vivre comme il l'entendait... Un jour peut-être, une chance s'offrira à lui.