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 Briser le cercle [Danakael]

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MessageSujet: Briser le cercle [Danakael]   Briser le cercle [Danakael] Icon_minitime23/9/2014, 11:54

Briser le Cercle


Dixième jour d'automne 1650

______________

Il y avait des jours où Kenaï pouvait raisonnablement avoir l’impression que l’univers lui-même ne voulait pas de son existence. Et ces derniers jours en faisait partie.

Tout avait commencé quand elle était sortie du temple ou les cavaliers l’avaient amené après que la prêtresse Victoirine l’ai soignée. Cela avait pris plusieurs jours voir peut être deux petites semaines avec des soins très fréquents pour la remettre complètement d’aplombs, mais elles avaient fini par y parvenir.
Le jour de sa sortit l’Okanakie avait trainé un peu dans la bourgade où elle se trouvait. S’était jours de marché, et l’animation qui se dégageait de la rue passante avait quelque chose de fascinant. Elle-même n’avait presque plus rien, seulement son arc à peine une petite dizaine de flèches, le contenu pauvre de sa sacoche, sa sphère de lumière et la peau de cerf pigmenté. A elle seul cette peau pourrait lui payer de quoi se nourrir assez longtemps pour pouvoir se remettre doucement dans le bain. Envisagent de la troquer quelque chose vint perturber son idée.

Une paire d’oreille attira son attention, elle était très grande et d’une couleur blanchâtre. Kenaï avait toujours voulu avoir un lapin, elle les trouvait adorable, mais dans un clan un lapin ça se mangeait ça ne s’élevait pas. Curieuse de voir cette créature qu’elle n’avait jamais vue elle se dirigea en direction des mystérieuses oreilles.

Elle trouva quelque chose entre le fauve et le lapin, une mère et sa portée de quatre petits. Les boules de poils devaient déjà faire dans les quarante kilos elles avaient encore un pelage duveteux de bébé et explorait timidement le monde qui les entourait.
Ils étaient dans un enclot de fortune, Kenaï s’agenouilla pour observer les petits. La mère était aux aguets mais ne semblait pas très inquiète, elle regardait calmement autours d’elle, devant être habituée à l’agitation du marché. Le plus chétif des petits tenta une approche vers la jeune fille attendrie elle posa une main sur la fourrure couleur crème. Elle était douce, tiède et on pouvait sentir le frémissement de la respiration du petit animal en dessous. Un peu étonné par se contacte le petit fit un bon et parti derrière sa mère, mais il finit par revenir et senti prudemment ce qui l’avait touché. Puis il poussa cette chose inconnue comme pour un nouveau contacte.

« On m’a toujours dis que les Okanakis étaient proche de la nature mais j’pensais pas qu’ils savaient s’y prendre aussi facilement avec les bêtes. »

S’était une voie masculine, un peu âgée mais pas tant que ça. Etonnée la chasseresse se releva brutalement faisant au passage fuir son nouvel ami et frappant sa main sur un des barreaux de clôture.

« N’allez pas vous casser à nouveau quelque chose, je vous ai vu sortir du temple tout à l’heure si les prêtresses vous ont retapée ce n’est surement pas pour que vous y retourniez aussi sec.

Qu’est-ce que c’est, comme animal ? Demanda Kenaï un peu gênée de l’observation de l’homme désormais face à elle.

«Ce sont des Leponcas, ça sert d’animal de garde généralement dans les élevages, j’ai pris le mien parce qu’on me volait des semences et que je voulais attraper les voleurs sur le fait. Je les ai pas pris, mais au moins ils sont jamais revenus. Je l’ai acheté un vielle homme à Îleval il voulait s’en séparer parce qu’il était trop vieux pour s’en occuper en plus de ses terre, il la vendait presque rien. Et heureusement si il avait su qu’elle était pleine il l’aurait surement pas lâché pour si peu, surement qu’il a rien vu, un groupe de Leponcas sauvages à s’établir près de sa ferme quelques temps et un mâle a fini par tomber sur sa léponcanne… »

Les détails de comment il l’avait eu était un peu superflux, mais au moins la jeune fille avait son information. Entre temps le petit lepanon chétif était revenu essayant de passer dans les espaces de la barrière pour aller voir sa nouvelle amie.

« Je suppose que vous les vendez ? »

Cela faisait plusieurs semaines qu’elle envisageait de prendre un animale avec elle pour tromper la solitude. L’occasion était trop belle, mais pouvait-elle se le permettre ?

« Ça dépend si vous avez de quoi troquer et lequel vous voulez. »

Ce qu’elle pouvait bien avoir à troquer ? La seule chose qu’elle pouvait vraiment se permettre de cédé était la peau de Cerf pigmenté, le reste elle en avait besoin pour retourner vivre seule.
Ne sachant pas trop si cela allait suffire Kenaï sorti tout de même la fourrure de sa sacoche elle était aussi belle que le jour ou Kellen l’avait séparé du corps de l’animal. Puis elle montra le plus petit de la portée, celui qui voulait venir la rejoindre. L’homme examina ce que l’okanaki lui présentait. Une fourrure s’était toujours bon à prendre, surtout une rare comme celle-là et après tout il n’était même pas sure que la bestiole survive très longtemps, une petite maladie et hop s’était fini.

« C’est bien parce qu’elle vous aime bien et qu’elle n’est pas bien épaisse que je vous la laisse pour seulement ça. »

______________________________________

Cela ne faisait que quelque jour que Kenaï avait troqué Izma, la petite leponcanne et on ne pouvait pas dire que les débuts étaient très calmes. L’arc de la chasseresse avait failli passer entre les incisives de la boule de poils quelques fois et il avait fallu trouver les bonnes plantes pour le nourrir et ne pas oublier de bouillir la viande avant de la lui donner.
Mais l’animal était affectueux et ses grands yeux sombre et perdu faisaient souvent regretter à Kenaï quand elle le punissait, mais elle savait que s’était pour leur tranquillité future à toute les deux.

Quand la jeune fille était revenue de la chasse aujourd’hui elle avait trouvé la lanière avec laquelle elle avait attaché Izma rongée, et plus de Leponca dans le petite campement sommaire.
Heureusement elle était jeune et insouciante et elle laissait une piste plus évidente qu’une route mésorianne. Cette dernière s’arrêtait juste à la sortie d’un petit bosquet de buisson en s’avançant on pouvait deviner une petite corniche et une grande descente abrupte à quelques pas devant.
Kenaï eu à peine le temps de trouver où Izma s’était caché que la boule de poil se lui sauta dessus avec ces trente-cinq kilos la déséquilibrant et les faisant tomber toutes les deux le long de la pente.

Serrant la bestiole dans ses bras l’okanakie dévalait l’étendue de terre meuble parsemée de quelques cailloux sur le dos. Dans sa malchance elle fut heure de s’arrêter à cause d’un retour sur une étendue plane et pas à cause d’un tronc d’arbre ou d’une quelconque pierre qui aurait pu lui briser les os. Izma était paniquée elle refusait de bouger de sur sa maîtresse qui commençait à fatiguer sous le poids de l’animal. Il fallut un long moment de mots apaisants et de caresse pour que la boule de poils accepte de descendre et que Kenaï puisse enfin se relever non sans peines.
Tous son dos était abîmer sur les parties qui n’avait pas été recouverte de cuir ou de tissu et même ses dernières étaient douloureuses à cause du frottement. Pour vérifier l’ampleur des dégâts elle essaya de passer la main sur le côté du dos ce qui revint sur ses doigts était une mélange de sang de terre et de graviers. Il fallait nettoyer tout cela.
Izma restait soigneusement à moins de deux mètres de l’Okanakie, il fallut quelques instants pour que la jeune fille trouve un moyen de retourner à son campement de fortune. Là-bas elle utilisa le peu d’eau qu’elle avait pour essayer de laver les plaies puis elle les banda sommairement.

______________________________________

Il faisait chaud, si chaud. Le monde semblait flou et bien trop lumineux pour le mâle de tête que Kenaï trainait depuis le milieu de la nuit. Elle n’avait pas pu fermer l’œil à cause de cette douleur, ou plutôt de ces douleurs. Son dos la lançait.
Rien de tout ça n’était normal, elle avait surement mal nettoyé les plaies l’autre jour et elle s’infectait, elle allait de nouveau avoir besoin d’aide. Plus de plante, plus d’onguent, plus de préparation, plus rien, elle n’avait plus rien elle avait essayé toute les maigres connaissances que Deakan lui avait enseigné à sur les plantes qui soignent.

Elle s’était égarer quelque jour, peut-être était-ce l’inconnue qui la rappelait à l’ordre sur la promesse qu’elle lui avait faite. Elle le poussait à aller vers la ville, vers la mer… ou alors elle se vengeait elle lui prenait ce que Kenaï lui avait pris.
L’esprit fiévreux de la chasseresse s’emportait dans d’improbables théories.

Tout ce dont elle était sure c’est qu’elle devait aller vers les mésorians ou vers un clan, vers quelqu’un qui pourrais l’aider.

Ne pouvant pas porte quoi que ce soit sur son dos, elle avait harnaché tout ce qui était léger mais encombrant sur le dos d’Izma. La leponcanne avait un peu protesté, mais sentait bien que sa maîtresse n’allait pas bien.
Rejoignant la route, l’Okanaki se dirigea vers ce qu’elle se rappelait vaguement comme la direction de la bourgade la plus proche Izma la suivant de plus ou moins près ayant tendance à faire des écarts sur la route et à prendre les devants.


______________

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MessageSujet: Re: Briser le cercle [Danakael]   Briser le cercle [Danakael] Icon_minitime1/10/2014, 00:12

Un jour de reste, une journée que j’acceptais avec toute la reconnaissance dont j’étais capable. Pas de levé tard, un jour de repos ne l’est toujours qu’à moitié quand on se trouve tout en haut. Il y a un exemple à donner, et ce genre de chose ne doit jamais se relâcher. Alors comme à chacun de mes jours de repos j’avais fait mon petit tour de la caserne. Dans un premier temps les écuries, là où j’étais sûr de trouver quelques individus contents de me voir. Et surtout un endroit où les mauvaises surprises étaient bien rares. Après tout, l’on est beaucoup moins stricte sur la tenue d’un enclot par le cheval qui l’habite, que de la tenue d’une chambrée par les soldats qui y dorment. Avec l’âge et l’habitude les surprises étaient de plus en plus rares, mais parmi les recrues il n’est pas extraordinaire d’en voir certain sauter hors de leur lit au moment même de l’ouverture du dortoir par leur officier supérieur. Et ce matin c’était moi. Plusieurs furent gratifiés des remontrances d’usage et de quelques tours de terrains pour la peine. Quelques tours de terrains en plus de ceux réglementaire pour débuter la journée pour tout le monde. Et courir avec eux me permettait d’une certaine manière de gagner leur respect en leur montrant que tout ce qu’ils avaient à faire, tout le monde se le devait aussi.

Tout du moins pour l’entrainement, le reste des taches de la journée sont toujours dispensée par grade. Et aujourd’hui la seule tache qu’il voyait à son emploi du temps c’était sa fille, passer du temps avec elle et rattraper tout ce que son travail lui prenait. La sortir du lit ne fut pas plus aisé qu’à l’ordinaire mais sachant ce qui l’attendait, elle fut plus coopérative pour la suite. Une journée de reste, elle savait aussi bien que moi ce que cela voulait dire. Une journée entière passé loin d’ici, bien généralement à cheval. Parfois en ville, parfois en forêt, des fois dans la famille. Aujourd’hui c’est forêt. J’avais à peine à la tenir en place si tout ceci n’avait tenu qu’à elle, elle y serait allée en robe de chambre. Porté par son entrain nous fumes très vite sur la route. Je pouvais sentir l’envie qu’elle avait de lâcher son cheval de là ou j’étais. En la laissant faire notre petite balade n’aurait surement pas durée le temps d’une matinée. Depuis qu’elle pouvait en monter un d’adulte il semblait qu’elle n’attendait que le moindre prétexte pour le pousser dans ses derniers retranchement, une attitude qui lui vaudrait des blessures. Mais les enfants de cet âge n’écoutent que quand ils y trouvent leur compte. Et aujourd’hui c’était peut-être une chance.

Lui laisser de l’avance n’était pas gênant, j’avais toujours quelques sujets de conversations plus ou moins professionnel à aborder avec les quelques membres de ma garde personnelle. Ils n’étaient pas tous là je voulais quand même qu’Eris est l’impression d’être avec son père, non pas avec 10 hommes et son père plus loin. Elle ne quittait cependant jamais mon champ de vision, pas plus de quelques secondes. Et vous seriez surpris de tout ce qui peut arriver durant quelques secondes à la laisser seule. La dernière fois j’en étais arrivé à sauver une sang perdu à Opale. Eris a ce don, celui de poser le doigt sur les malheurs du monde. Et encore une fois elle en fit la démonstration. Nous l’avons retrouvé alors qu’elle était en train de suivre quelqu’un à distance raisonnable avec son cheval. Et il ne me fallut pas longtemps pour voir que cette personne avait des soucis. Elle se trainait plus qu’elle n’avançait. Et à la carrure, ainsi qu’à la taille il ne faisait aucun doute qu’il s’agissait d’une okanaki. Ce qui expliquait aussi l’attitude observatrice et passive de ma fille. Elle n’en avait jamais vu, ce qui était plus que suffisant pour elle pour rester à distance.

Mais je n’avais pas ce souci. Il ne me fallut que quelques secondes pour arriver à sa hauteur. Je mis pied à terre, elle ne sembla pas le remarquer. Etait-elle à ce point mal en point que le simple fait de marcher lui prenait toute la concentration et la détermination qu’il lui fallait ?

-Excusez-moi mademoiselle…Mademoiselle…Laissez-moi vous aider.

Je pose une main sur son épaule pour lui imposer ma présence, et la retire aussi vite que doucement. Les okanakis sont connus pour leur vivacité et je n’avais pas envie de prendre un coup de couteau en la sortant trop brutalement de sa rêverie. Elle était poisseuse et chaude, bien trop chaude.

-Vous êtes blessées ? Malade ? Je suis élite, je peux vous aider.


Le ton de ma voix était maitrisé, paniquer est le meilleur moyen de faire paniquer. Et quoi qui ait pu la faire souffrir, j’avais surement déjà vu pire. Je lui offris un sourire encourageant, beaucoup d’okanakis sont intimidés par les différences physiques entre mon peuple et le leur, j’espérais que cette fois ça ne serait pas le cas.
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MessageSujet: Re: Briser le cercle [Danakael]   Briser le cercle [Danakael] Icon_minitime1/10/2014, 13:08

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Dixième jour d'automne 1650

______________

Il y avait quelqu’un, on lui parlait… on lui parlait ?! Vraiment ? Elle n’avait pas l’air de bien s‘en rendre compte, de bien comprendre emmitouflé comme elle était dans le brouillard cotonneux et brûlant de sa fièvre.
Pendant ce temps Izma était arrivé au pied du grand homme à distance raisonnable elle humait l’air pour essayer de comprendre ce qu’était cette chose haut qui touchait sa maîtresse. Les oreilles droite elle était aux aguets prête à détaler si il était agressif.

« Je … je ... j’ai chaud »

Kenaï avait l’impression d’être en plein désert Opalien alors que le Soleil était au zénith. Sa tête était comme prise entre deux plaques qu’on serrait fort, très fort.
Enfin ce que la vague silhouette qui s’était approché d’elle sembla parvenir à ses oreilles. Un Elite ? Qu’est-ce que s’était déjà ? Malade ? Non … enfin elle ne pensait pas.

Blessée ! C’était ça !
Mais elle préférait montrer que parler, comment expliquer ça alors qu’elle avait déjà du mal fait une phrase simple. La lumière ambiante intensifiait ses maux de tête. Elle tira dur un bout de bandage un peu lâche, ce dernier enserrait son ventre et surtout son dos. N’étant pas très serré, il se défait facilement pour laisser apparaître une plaie pas bien jolie.

Quatre jours environs qu’elle n’avait été que sommairement laver et pas traité à cause de la faible accessibilité de la zone. S’était infecté et douloureux.

Qui était cette personne ?

« J’ai pas … je veux juste me reposer, j’ai juste … besoin de me repose un peu … ça … ça ira mieux… après. »

Elle voulait juste dormir elle ne pouvait pas dormir, dormir aidait toujours à faire tout passer. Le cheval fit un bruit peut être un sabot qui tapait contre le sol. Mais ça avait suffi pour faire peur à Izma qui s’était précipité contre sa maîtresse, la faisant tomber.

Capable de se remettre assise, se relevé ne semblait pas dans les code de la jeune fille qui avait l’impression qu’un pivert faisait son numéro dans sa boîte crânienne !


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MessageSujet: Re: Briser le cercle [Danakael]   Briser le cercle [Danakael] Icon_minitime19/10/2014, 20:51

Ignorer l’animal ne me fut pas très difficile, l’animal avait l’air plutôt sur la défensive mais pas non plus prêt à attaquer. Elle ne devait pas le posséder depuis très longtemps. Une chance, pour lui sauver la vie je n’avais pas forcément le temps de commencer par mater son animal de compagnie. Je pose doucement une main sur son front, pas étonnant qu’elle avait chaud avec autant de fièvre. Je ne pus réprimer une légère grimace quand je pus enfin poser les yeux sur l’objet de sa blessure, et le moins que l’on puisse dire c’est que ça n’était pas beau à voir. La plaie n’avait pas eu la chance d’être correctement nettoyée, si jamais dû me prononcé sur la cause j’aurai surement invoqué une sacrée chute.  La blessure était trop irrégulière pour être causée par une lame, et trop profonde pour être l’œuvre d’un animal.

-Vous êtes méchamment blessée, si vous le voulez je peux vous aider. Nous avons de très puissante guérisseuse là où j’habite.

Je pense qu’elle se tient maintenant debout plus parce que je la tiens moi-même qu’en comptant sur la force de ses propres jambes. Même un mésorian ne tiendrait pas très longtemps avec une blessure aussi infectée dans le dos. J’entends le pas hésitant d’Eris derrière moi. Je lui fais signe de rester derrière, cette malheureuse n’avait pas, en plus de tous ces malheurs à devoir manquer d’air.

-Je vais vous hisser sur mon cheval. Ainsi vous pourrez vous reposer autant que vous le voudrez.

Je ne lui laisse pas véritablement le choix. Et je doutais qu’elle ait encore la force de se débattre, voir même de refuser quoi que ce soit. Cela tenait même du miracle que nous soyons tombés sur elle alors qu’elle se tenait debout. Je la soulève d’un geste fluide mais lent. Elle ne pèse pas grand-chose dans mes bras, sa respiration est rapide. Je l’installe sur mon cheval, puis prend place derrière elle. En temps normal je me serais contenté de juste le guider par la bride. Mais j’avais peur que sans personne pour la retenir elle ne chute malencontreusement. Je passe un bras autour de son ventre, j’aurai tout le temps de m’excuser pour ça une fois une fois qu’elle ira mieux, je fais faire demi-tour à ma monture.

-Eris, tu voulais tester la vitesse de ta monture, c’est peut-être l’instant ou jamais. Par avec Roman en avance pour faire querir des guérisseuses. Je compte sur toi.

Je la sais tendue, visiblement ma nervosité l’avait contaminé autant. Cela ne l’empêche cependant pas de sourire quand elle reçoit l’autorisation de faire ce qu’elle rêvait de faire depuis un bon moment. J’éperonnais moi-même ma monture pour lui faire prendre une allure plus soutenue, juste assez pour gagner du temps et ne pas trop secouer ma protégée. Le chemin du retour ce passa sans aucun soucis ni retardement, je n’avais plus souvenir de la dernière fois où j’avais traversé les chemins de mon domaine à cette vitesse avec une telle urgence sur les bras, sans oublier cette petite lepocanne qui suivait le rythme vaillamment sans jamais faiblir ou ralentir

-Accrochez-vous, plus que quelques instants.

Plus que tout j’avais tenté de la garder éveillée ne serait-ce qu’un petit peu. Il est des sommeils dont on ne sort pas facilement, et qui n’ont de cessent de d’enfoncer l’esprit dans des lieux de plus en plus sombres. Jusqu’à ce que ce dernier finisse par y périr. J’y avais assisté bien trop de fois. Le cheval est à peine arrivé que mes pieds touchent le sol, et qu’Hygerie soit louée pour ça, ses guérisseuses sont sur place. Elles se précipitent mais tous leurs gestes sont exécutés avec une précision est un calme effrayant. Il arrive que l’on parle du sang froid qu’il faut à un soldat pour se mettre à sa tâche. Les prêtresses d’Hygérie n’ont rien à nous envier, vraiment rien. Je ne pose pas de questions, je les connais toutes bien, je sais qu’aucune d’elle n’apprécie de s’avancer la dessus. Les choses sont ainsi depuis sa mort. Eris s’approche de moi doucement, elle ne pose pas non plus la question. Pour elle aussi il n’était plus question de s’avancer ou de mentir pour la rassurer. Elle avait appris la triste nature du sort à un âge ou généralement certaines figures familiales devraient rester immortelles. La lepocanne c’était effondrée de fatigue dès son arrivée. Elle s’en remettrait, jamais aussi quelques hommes qui sauraient comment gérer cette bête en attendant que sa maitresse soit de nouveau capable de le faire.

-Va te changer, tu te dois d’être présentable pour le réveil de notre invité.

Finalement je m’étais avancé. Et j’avais quand même vu des gens survivre à bien pire. La volonté peut des fois permettre à l’impossible de se réaliser, et souvent à faire la différence entre éventualité et réalité. J’ordonne qu’on me prévienne une fois qu’elle serait réveillée voir dès les premiers signes de réveils. Autant que l’image du premier visage qu’elle verrait, soit la même que celle sur laquelle elle avait fermé les yeux. Et en attendant je fis de même, me tenir présentable pour préparer mon invité. Les bonnes relations entre les peuples sont aussi une grosse part de ma responsabilité.
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MessageSujet: Re: Briser le cercle [Danakael]   Briser le cercle [Danakael] Icon_minitime20/10/2014, 20:58

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Dixième jour d'automne 1650

______________

Dans son cocon chaud et douloureux, Kenaï était incapable de lutté. Elle était arrivée au bout, le bout du bout, elle n’avait plus de force, ou si il lui restait elle était trop dans le brouillard pour en être consciente et encore plus pour les utiliser.
Elle sentait qu’il la manipulait mais elle ne pouvait plus agir. Elle voulait juste que tout cela s’en aille. Elle n’avait pas mérité de mourir. Oui, elle s’était un peu égaré ces derniers jour, mais elle voulait simplement un peu de compagnie était-ce trop demandé ? La solitude d’un Okanaki seule était-elle une fatalité, ou était-ce seulement la sienne ?

Toutes ses questions s’évaporèrent aussi vite qu’elles étaient arrivée.

Assommée par le fièvre, le chasseresse ne pouvait que sentir le ballotement du galop de la monture sur laquelle on l’avait posé. Le vent, l’air qui glissait était frais, il était même froid. Que cela cesse, pas pitié elle ne voulait seulement que tout cela cesse, mais il était hors de question d’aller rejoindre l’inconnue.

Puis il n’y eu plus de vent, plus de roulis.

La sensation était agréable, cette irradiation bienfaisante avait un léger goût familier pour la jeune fille. Ce bien-être fut cependant teinté d’un peu d’amertume. La dernière fois qu’elle l’avait ressenti n’était pas si lointaine dans les temps. De plus elle était reliée à ce sentiment de culpabilité qui ne voulait pas s’en aller, qui était trop tôt pour effacer.

Pourtant elle était trop épuisée, quand la fièvre se fit supportable, Kenaï finit par sombrer dans un sommeil trop lourd pour être agité. Ce fut un sommeil sans rêve.

Il y eu des voix, lointaines, étouffée.
En réalité dans son lit, l’Okanakie commençait à se réveillée. Allongée sur le ventre elle sentait le moelleux d’une paillasse sous son ventre. S’était plus agréable que le sol. Elle émergeait difficilement, essayant d’abord de se retourné elle comprit assez vite que ce n’était pas une bonne idée. Même si grandement moins douloureux, sa peau de son dos tirait de manière fort désagréable. Sans compter qu’elle avait été soigneusement emmaillotée dans des bandages surement pour tenir des cataplasmes en place.
Sur le côté elle se résigna à simplement se passer une main sur le visage et s’étirer brièvement.

S’aidant de ses deux mains Kenaï se redressa tant bien que mal. Elle n’était pas du genre sage et raisonnable, toujours à vouloir faire les choses trop vite. C’est en passant la main pour rabattre en arrière le rideau de cheveux de devant son visage qu’elle réalisa qu’il y avait d’autres personne, qui avait surtout une autre personne, qui avait des trais vaguement connus.

Il avait des cheveux long, une barbe le tout dans des ton pas très foncé, puis surtout un air quelque peu solennel derrière toute autres expression que pourrait afficher ce visage.

La jeune fille ne savait pas trop quoi dire, quoi faire face à lui. Le remercier ? S’était surement une bonne idée, mais elle n’était pas encore arrivé à son esprit.

Encore un peu dans le cirage elle essaya d’initier une conversation.

« Bonjour ? »

Elle essaye de le saluer comme il se devait sans sa culture, mais se ravisa assez vite quand sa peau tira fort désagréablement.
D’ailleurs elle ignorait combien de temps elle avait dormi. Le soleil était-il toujours haut dans le ciel ?


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MessageSujet: Re: Briser le cercle [Danakael]   Briser le cercle [Danakael] Icon_minitime28/10/2014, 23:21

On ne peut pas dire que j’avais véritablement eu peur pour elle. Les prêtresses étaient ici plus que compétentes, et elles avaient vu passer bien pire qu’une vilaine blessure mal soignée passer devant elles. Mais, je savais aussi que la vie réserve parfois des surprises qui sont loin d’être des plus agréables. Alors pour cette fois, je suis resté sur une chaise à attendre son réveil. Tout du moins jusqu’à ce que le travail me rappel à l’ordre. Mais mes espérances allaient au fait que le premier visage qu’elle verrait serait le mien, avec un peu de chance elle se souviendrait de moi et cela rendrait son réveil moins…Douloureux.

Les okanakis ont des difficultés à vivre dans les villes mésoriannes, c’est un fait. Et pour cause nos cultures sont quasiment en tout point opposées. Même physiquement mésorians et okanakis ne sauraient être plus différents. Elle était une adulte dans la fleur de l’âge, et pourtant ma fille était déjà bien plus grande qu’elle. Et malgré cela, il n’était pas évident qu’au meilleur de sa forme je puisse la battre à la course et encore moins dans une forêt. Mais ici, tout était fait pour des gens bien plus grand qu’elle. De la simple chaise voir la marche d’escalier, rien ici n’avait été fait pour elle. Même le lit dans lequel elle se reposait, elle semblait disparaitre à l’intérieur. Cette pensée me fait sourire, j’espère juste qu’elle ne le verra pas elle à son réveil d’un œil plus mauvais.

En parlant de réveil, je la vois bouger. Automatiquement, surement par déformation professionnelle, je prends une posture plus droite, un visage plus neutre. Elle se redresse, je m’élance pour lui dire que c’est une mauvaise idée puis me ravise. Qu’elle prenne conscience de ma présence par ses propres moyens. Lui faire une frayeur n’allait pas plus l’aider. Elle grimace, avec une blessure pareille j’en aurai surement fait de même avec une telle blessure. Je finis cependant par me lever, prenant ma chaise avec moi maintenant qu’elle était levée je pouvais passer du fond de la pièce à son chevet sans paraitre inconvenant.

-Bonjour mademoiselle. Permettez-moi de me présenter Danakael Mainarmée. Je suis celui qui vous à trouver agonisant sur une route non loin d’ici.

Je passe sur quelques informations, nous n’étions pas pressés par le temps. Et je n’avais pas envie de la faire paniquer. Elle aura tout le temps d’en apprendre plus une fois qu’elle sera mieux réveillée. Je ne tente pas de la faire se rallonger. A l’inverse je tire son oreiller pour mieux l’installer.

-Vous revenez de loin si je peux me permettre. C’est même un miracle que nous vous ayons trouvé à marcher. Nos guérisseuses s’occupent de vous il leur faudra un peu de temps pour tout guérir mais elles y arriveront.

J’attendris mon visage d’un sourire. Après tout elle n’était pas la à cause de mon travail. Elle n’avait pas à subir le général.

-Puis-je connaitre votre nom ? Si vous devez, et voulez rester un peu de temps ici. Autant nous rendre la chose le plus agréable possible.
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MessageSujet: Re: Briser le cercle [Danakael]   Briser le cercle [Danakael] Icon_minitime29/10/2014, 10:26

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Dixième jour d'automne 1650

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Le brouillard se dissipait doucement.
Dans sa tête, tout commençait à réapparaître. Les évènements les plus récents dont elle se souvenait réellement, étaient il y avait un jour, un jour et demi impossible à dire à ce moment. Kenaï se souvenait de s’être mise en route, être sorti de la forêt puis… s’était tout.

Ecoutant ce que l’homme lui disait, la jeune fille se regardait autour d’elle. Elle était dans une maison mésorianne. On pouvait entendre l’agitation des rues sans vraiment tendre l’oreille.
Tout avait l’air trop grand, pas vraiment démesuré, mais trop grand pour l’okanakie qu’elle était.

Frôler la mort ? Encore … ça allait devenir une habitude, elle ne l’espérait vraiment pas. Trop jeune, pas assez vécu pour déjà partir et abandonner. S’appuyant sur la tête de lit, la jeune fille essaya de trouver une position qui n’était pas trop douloureuse.

Rester, pourquoi ne pas rester, l’automne venait de commencer et elle ne connaissait pas les conditions de l’hiver dans les îles du nord. Ce qu’elle avait entendu de voyageur s’était rude, très rude. Après ce que la jeune fille venais de traversé elle doutait être pleinement prête à y faire face. Peut-être que rester ici quelque temps …

« Kenaï, c’est mon nom. Dans mon clan on me surnommait Cœur-de-coyote, Kenaï cœur-de-coyote… Mais je ne sais plus si il est encore vraiment pertinent. »

Mais, en fait ou elle se trouvait ? S’était bien beau d’être dans une maison, dans une ville, mais quelle ville ?

« Où sommes-nous ? Quel jour? Quel moment de la journée ?»

Il y avait de vagues images de route, et d’Izma qui faisait des aller-retours s’approchant souvent, les poils de ses moustaches qui chatouillaient. Sa Leponcanne où elle était ? Est-ce qu’ils l’avaient laissé seule sur le bord de cette route ?

« Izma, où est-t-elle ? Le petite boule de poils blanche, haute à peu près comme mon genoux avec des grandes oreilles. »

S’enquit-elle inquiète. Si l’animal était livrée à elle-même dehors, elle ne pouvait pas survivre, elle ne savait pas chasser, elle n’était même pas nourrir à la viande crue. La seule chose qu’elle avait pour elle, pour s’en sortir, s’était sa méfiance naturelle et ses petite pattes déjà puissante qui lui permettait de se sauvé vite, très vite.


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MessageSujet: Re: Briser le cercle [Danakael]   Briser le cercle [Danakael] Icon_minitime3/11/2014, 22:32

Impressionnant, pas un seul instant de panique. Beaucoup n’aurait pas eu autant de sang-froid à se réveiller dans un endroit inconnu, la tête dans le brouillard et les souvenirs confus. Visiblement elle avait l’habitude de ce genre de moment, la récupération après l’accident. Perdre connaissance ne devait pas être une première visiblement. Même si j’avais un doute sur le fait qu’elle se soit déjà réveillée dans une maison mésorianne. Mais bon, encore une fois chacun est different. Kenai, un prénom que je n’avais jamais entendu, et pour cause ça n’est pas véritablement un prénom d’usage courant pour les miens. Quand à Cœur-de-coyote, je reste un temps dubitatif. Les okanakis recoivent-ils tous ce genre de surnoms de manière a refléter leur personnalité ? D’autres facteurs peuvent-ils entrer en ligne de compte ? Quel pouvait bien être le sens caché d’un tel surnom ?

-Cœur de coyote ? Ce surnom vous viens d’où ?

Oh bien entendu elle était libre de ne pas répondre, des fois l’absence de réponse est une réponse en soit. Quand la vérité n’est pas sombre elle n’a nulle besoin d’être cachée. C’était peut-être l’élite qui prenait le pas sur le reste quand je pensais ça. Mais difficile de penser autrement quand on fait le même métier depuis ses seize ans. Mais peut être avant de poser mes questions, je pouvais dans un premier temps répondre aux siennes.

-Vous vous trouvez en plein cœur du domaine mésorian d’Îleval, dans la caserne d’élites principale. Le dixième jour de l’automne. Nous sommes en début d’après-midi. Vous avez pris un temps de repos bien mérité.

Puis l’animal arrive sur le tapis, la leponcanne puisque visiblement c’était ainsi que se nommer cette animal. Ou tout du moins la race de l’animal.

-Ne vous inquiétez pas pour votre leponcanne, nous ne pouvions pas l’amener ici. Nos guerisseuses sont assez strictes sur la présence des animaux aux cotés des malades et des blessés. Mais elle vous sera rendu en parfaite santé, quand vous-même vous pourrez vous extirper de ce lit.


Je n’avais jamais vu ce genre d’animal jusqu’à maintenant, mais si on avait pu m’en donner le nom c’est qu’au final au moins une personne sait y faire avec ce genre de bête.

-Vous avez le moindre souvenir de ce qui vous est arrivé ? De ce que j’ai pu en voir, cela ressemblait fort à une mauvaise chute.  Mais si votre histoire est tout autre j’aimerai que vous la partagiez avec moi.

J’accroche son regard, cette fois ci je suis insistant. Si elle c’était fait attaquer sur mon territoire alors j’avais besoin de le savoir, le savoir pour faire mon devoir. Que ce soit pour organiser une battue pour attraper l’animal, ou une traque pour attraper l’individu. Ce dont je n'avais pas besoin par contre, c'était de me retourner pour savoir que ma fille nous la tête légèrement passée par l'encadrement de la porte. Elle n'avait jamais vu d'okanaki et visiblement la curiosité la rongeait.

-Éris, vient te présenter comme il se doit ou retourne dans ta chambre. Mais ce que tu fais est très impoli.

Le ton était sans appel, aussi elle entra dans la pièce. Elle avait troqué ses affaires d'équitations pour une petite robe toute simple dans les tons sombres. Une robe qui soulignait à merveille la noirceur de ses longs cheveux noirs.

-Enchantée de vous rencontrer madame. Je me prénomme Éris Mainarmée.


Elle faisait en sorte de surveiller son intonation de paraitre calme. Mais milles question se bousculer dans sa tête, ses yeux la trahissaient sans aucun remord.
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MessageSujet: Re: Briser le cercle [Danakael]   Briser le cercle [Danakael] Icon_minitime14/11/2014, 15:53

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Dixième jour d'automne 1650
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Kenaï se familiarisait peu a peut avec ce nouvel environnement. Depuis qu’elle avait quitté les Ahelis elle commençait à s’habituer à se réveillé dans un des endroits qui ne lui était pas habituel à force de de bourlinguer il lui arrivait d’ouvrir les yeux dans les endroits qui la surprenant au début.

D’où lui venait son surnom ? S’était toujours un peu flou comme dans sa tête, même si elle ne sentait plus la douleur elle avait un peu de mal à tout remettre dans le bon sens. Le clan, la sensation de pas y être parfaitement a sa place, son côté solitaire.

« Je ne sais plus qui en a parlé en premier, mais c’est mon clan qui me l’a donné. Ils trouvaient que j’étais comme un coyote incapable de vivre en solitaire, mais aussi incapables de vivre en groupe. Je ne supportais que des petits groupes. »

Une caserne. Qu’est-ce que s’était exactement ? Les Elite, elle savait ce que s’était.

« Qu’est-ce que c’est une caserne ? »

Il arrivait à Kenaï d’avoir une l’innocence d’une petite fille alors qu’elle était considéré comme adulte dans la fleur de l’âge pour tous les peuples. Elle n’en avait pas vraiment conscience elle-même, malgré le fait qu’on lui déjà fait quelques réflexions.

Ce qui lui était arrivé était venue sur le tapis, parlerait-elle de toute l’histoire, parce qu’elle était un peu idiote cette histoire.

« Je suis tombé, simplement, j’étais sur les bords d’une grande pente et un peu de terre s’est effriter sous mes pieds et j’ai dévalé tout ça sur le dos. J’ai eu de la chance de pas rencontre de grosse pierre ou de racine un peu dure sinon je me serais surement casser quelques côtes en passant. »

Bon, ce n’était pas tout à fait ce qui s’était passé, mais dans les grandes lignes s’était vraie, elle avait bien tout dévaler sur le dos et avait eu la chance de rien rencontrer d’un peu consistant. Pas très a l’aise de raconter ses déboires un peu stupide comme ça.

« Donc ce n’est qu’une mauvaise chute. »

Puis il y eu la jeune fille, elle avait l’air très jeune, même si elle dépassait déjà largement Kenaï. Il n’y avait aucune ambigüité sur la curiosité que le lui inspirait la chasseresse. Elle était mignonne avec ses aires réservé ses long cheveux noirs et son air juvénile.

La fait qu’on la vouvoie et qu’on l’appel madame fit rire la jeune fille.

« On ne m’a jamais appelé Madame tu sais Eris. Là d’où je viens on appelle les gens par leur prénom ou par leur surnom. »

Elle était amusante, et on voyait qu’elle avait une foule de question qui lui passait par la tête.


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