Ilhan à l’air d’un jeune premier qui ne connais rien à la vie ce qui l’ennuie beaucoup !
Beaucoup vous dirons en le croisant qu’il a à peine vingt ans alors qu’en réalité il a déjà dépassé les vingt-six. Après on ne peut pas dire que ce soit un laideron, même si ce n’est pas non plus un modèle de gravure. Il a une charmante frimousse qu’il aime expressive. Ses cheveux épais son coupés relativement court par rapport à d’autre mais c’est simplement parce que plus long c’est un enfer à porter. Il a une musculature somme toute honorable pour une mésorian ceci étant dû à ses nombreuses péripéties et voyages au travers d’Archipel. Il en d’ailleurs garder quelques cicatrices.
« Lui ? Oui je l’ai vu deux ou trois fois, ma fois il a l’air bien jeune, mais bon. Non il jamais fait trop de vague, si parfois le patron de l’auberge côté l’a sorti un peu émécher mais c’est tout. »
Une mère de famille, Opale.
« Le petit Ilhan ? Enfin je dis petit mais il est plus si petit que ça, il a surtout l’air petit. Boaf il vient relativement souvent par chez nous quand il vient ramener ses carnets au vieux Philémon pour qui il travail. L’a pas toujours l’air très aimable mais avec un verre il se déride pas mal. Par contre s’t’un grand charmeur, l’a essayé de draguer ma fille deux trois fois, en plus de faire du gringue à une ou deux serveuses. D’puis que je l’ai recadré l’a l’air d’avoir abandonné. »
Patron d’une auberge aux portes de Belhovre.
N’ayant plus vu ses parents et plus généralement sa famille depuis un moment la personne la plus proche d’Ilhan est peut-être le vieux Philémon. C’est un érudit qui a largement dépasser les soixante-quinze ans, il a embauché le jeune homme pour aller explorer le monde à sa place maintenant que ses jambes lui jouent des tours. Il se plait à décrit Ilhan comme « un garçon éveillé et intelligents malgré de navrantes lacunes éducatives et protocolaire » il traite souvent les quelques amis de son employé comme « une confrérie burlesque de demeurés radoteurs ».
Les dits amis se contentent souvent de le décrire comme quelqu’un qui a la bougeotte, il n’aime pas rester longtemps au même endroit. Plutôt discret il n’en est pas pour autant effacé. Ilhan est surtout un fin observateur.
Ilhan à peur de ne pas vire assez intensément sa vie. Il a toujours vu sa mère se tuer à la tâche dans sa petite ferme, devant demander de l’aide à ses fils et tout ça pour gagner tout juste de quoi se nourrir et se vêtir. Elle n’avait aucun loisir, elle n’a jamais quitté son petit coin d’île, en sommes sa vie se résumait à avoir travaillé et pondu des gamins. D’ailleurs ceci l’as rendu un peu macho il pense que les femmes ont du mal à se débrouiller seule. Il aime découvrir apprendre, s’aventuré encore et toujours plus loin. Mais quelque part aussi il aimerait avoir un point de repère, quelque choses qui vaille la peine qu’il prenne sur lui qu’il refrène sa boulimie de vivre. Souvent intrépide il lui arrive de se faire peur.
La condition des Torkos ? C’est la vie … Si ils avaient voulu se rebeller il l’aurait fait plus tôt. Il les traite comme des êtres humains normaux, s’adressant à eux comme il le ferait pour un autre mésorian.
Les Okanakis ? Il les trouve si intéressants ! Pourtant il a déjà passé quelques jours au sein de différents campements, mais il est toujours aussi fasciner par leur culture tellement atypique par rapport à la sienne. Parfois il se sent un peu comme eux, comme un nomade.
Vision d'ensemble des relations que votre personnage entretient avec son entourage (amis, famille, maître ...)
Dernier de sa fratrie Ilhan est né deux ans à peine avant la mort accidentelle de son père, suite à une chute alors qu’il réparait le toit de la maison. Le garçon n’en a gardé strictement aucuns souvenirs.
La première chose qui lui revient en mémoire quand il pense à son enfance ce sont des lampagas, des pagas partout !
Sa mère tenait à bout de bras l’exploitation familiale. Ses frères n’avaient que deux et cinq ans de plus que lui. De ce fait lors ce que les enfants était petits Honnorine avait puisé dans l’économie qu’ils avaient faite avec son défunt mari pour acheter un esclave et ainsi l’aider avec les bêtes et les gamins. D’ailleurs elle ne se séparait jamais d’eux, les trois petits garçons étaient toujours dans les jambes de leur mère pour qu’elle puisse les surveiller, rien de plus.
Ce n’était pas une enfance très faste, mais elle n’était pas malheureuse pour autant. A six, sept ans le petit Ilhan se sauvait, en ayant assez de devoir surveiller les lampagas il explorait la pleine, les champs et les bosquets alentour. Il voulait voir le monde et pas seulement ses stupides animaux à cornes qui faisaient que brouter toute la journée !
Combien de fois avait-il été puni ? Et combien de fois n’avait-il rien écouté ? Beaucoup trop et en même temps pas assez vu qu’il n’arrêtait jamais son petit manège.
Puis était venu l’adolescence, celle d’Ilyes et Emrys puis la sienne. Ils étaient désormais assez forts pour s’occuper des tâches de la ferme. Honnorine avait donc revendu son esclave, une bouche moins à nourrir s’était une bonne chose.
A partir de ce moment elle avait changé elle n’était plus vraiment leur mère elle était leur patronne, elle les appelait toujours pas des petits noms affectueux, certes, mais elle devenait de plus en plus exigeante aussi bien sur la quantité que sur la qualité du travail abattu dans la journée. Ilhan était désormais trop fatigué pour prétendre explorer. Une routine s’était installée dans la ferme : levé, paga, mangé, paga, manger, paga, se débarbouiller, dodo.
Il n’y avait pas vraiment de place pour l’aventure.
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« Ça fait des années qu’on est plus ses enfants, elle nous garde uniquement parce qu’elle n’a pas de quoi s’payer un esclave mais à ses yeux on est sommes pas mieux qu’un Torkos : utiles. »Il était tard, très tard, la maison était plonger dans le noir. Seul le salon était baigné par la faible lumière d’une unique bougie. Les trois frères étaient là. Les deux aînés essayant de raisonner le plus jeune sans pour autant risquer de réveiller leur mère qui dormait dans la pièce d’à côté.
« C’est notre mère, elle a besoin de nous, c’est normale qu’on l’aide du mieux qu’on peut, elle nous a quand même élevé seule depuis dix-sept ans on lui doit bien ça.J’ai rien demandé moi. Je ne la laisserais pas vampiriser ma vie plus que ça… Ne jamais quitter son petit lopin de terre, se tuer à la tâche pour pas grand-chose. Ce n’est absolument pas la vie que j’veux et tant pis si je dois finir par mendier ou voler ! »En parlant de voler une petite lueur s’était allumer dans son regard. Ilhan avait déjà vu de l’argent dans cette maison, pas mal d’argent. La « boîte au mauvais jours » d’Honnorine, à chaque fois qu’elle vendait la laine de ses lampagas elle mettait une partie des bénéfices dans un petit coffret en bois qu’elle rangeait dans un coffre. Il s’empressa d’enlever tout ce qui le séparait de cet argent. Emrys essaya de l’en empêcher, mais le jeune homme frappa son frère pour le repousser. Ilyes lui était trop réservé pour oser intervenir même si il voyait la catastrophe arrivé gros comme un Groll. Si Emrys n’arrivait pas à maîtriser Ilhan lui n’y arriverais pas il en était certain.
« Ilhan tu peux pas lui faire ça. Vas t’en s’tu veux mais laisse ses économies tranquilles… Si tu le fait pas pour elle fait le pour nous, c’est autant notre argent que le sien. Nous aussi on a trimé pour qu’il soit dans cette boîte. T’vas pas voler tes frères !Justement, j’prends le salaire qu’elle m’a jamais donné ! »Le coffret contenait l’équivalent de cinq galions d’or à tout casser. Pendant une fraction de seconde le plus jeune des frères pensa à tout prendre, avec ça il avait de quoi vivre jusqu’à trouver une situation descente. Pourtant, il se ravisa, et ne pris que de quoi faire un galion d’or. Avec ça il pourrait se payer au moins l’allée pour une autre île et quitter ce foutu lopin de terre !
Emrys qui avait le nez en sans regardait son cadet voler sa propre mère et en était révolté. Il ne laissa pas le temps a ce dernier de faire quoi que ce soit, il l’attrapa pas le col, et le jeta dehors avec pour seul biens, l’agent de son méfait et la vielle cape qu’il avait toujours porté.
« Si tu reviens, je te livre aux Elites moi-même. »Annonça l’aîné d’un ton solennel. Il n’entourerait surement pas une grosse peine pour ce qu’il avait dérobé, mais s’était plus le geste de dénoncer son propre frère qui devait faire réfléchir le jeune homme.
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Belhovre était une ville fabuleuse, tellement loin de la campagne glaçoise. Tout était toujours en mouvement ici. Ilhan s’extasiait sur toutes choses nouvelles qu’il voyait.
Cela semblait faire une infinité de jours que le garçon n’avait plus d’argent, il travaillait, des petits boulots mal payé, mendiait et quand ça bouille de jeunot n’attendrissait personne il essayait de chiper juste de quoi survivre. Il lui arrivait même de voler une bourse de temps en temps quand il s’était assuré qu’il n’y avait aucun Elite dans le coin et qu’il n’y en aurait pas dans la direction où il comptait s’enfuir.
Ce jour-là il avait repéré sa proie, un vielle homme qui avait un peu de mal à marcher, richement vêtu il ne devait manquer de rien alors ce n’était pas quelque pièces de bronze ou d’argent qui allaient lui faire défaut.
Il s’avança sûr de lui, l’air de rien, puis arrivé à la hauteur du vieillard il tira un coup sec sur la bourse qui se décrocha. Il ne fallait pas traîner. Aussitôt il mit à courir il comptait se rendre dans les quartiers pas forcément bien famés de la ville. De son côté la victime avait été rejointe par un Torkos, son escorte, il lui avait ordonné de trouver le voleur et de lui ramener à son domicile.
Ilhan se pensait en sécurité dans une petite rue, quand l’esclave lui tomba dessus. Il ne faisait pas vraiment le poids face à un torkos qui avait appris à se battre. Il suivit sans trop faire d’histoire ne voulant pas, en plus d’être sans le sous, se retrouver avec une quelconque fracture et ou blessures plus ou moins graves. Il fut emmené dans les quartiers riches, conduit dans une grande maison décoré d’objets insolites et de créatures exotiques à jamais figées. Dans un bureau l’attendait le vieil homme qui l’invita à poser quelque chose sur la table.
Le voleur fit mine de ne pas comprendre, mais un regard de l’escorte le fit vite changer d’avis, il y déposa donc la bourse. A sa grande surprise on ne l’avait amené en ces lieux uniquement pour qu’il rende l’argent, on lui proposa de s’asseoir et on lui demanda même ce qui l’avait poussé à voler.
Ne se faisant pas prier, le jeune homme raconta son histoire passant sous silence l’altercation avec ses frères et le vol de sa mère.
« … mais j’ai pas trouver d’vraie travail, et si j’meurs de faim j’pourrais jamais découvrir le reste du monde. Et ça pas question. »Avait-il conclu avec fougue.
Le vieillard le regarda un moment silencieux, le toisant de bas en haut et de haut en bas. Il avait décidément quelque chose ce jeune effronté, qui avait soif de découverte. Un brin de nostalgie fit que l’homme se perdit quelque instant dans ses pensées avant de parler.
« J’ai été comme toi un jour, le côté truand en moins. J’avais envie de tout voir de tout faire. Mais une vie ce n’est pas assez, j’ai dû me marier essayer d’avoir des enfants. Ce qui n’a jamais fonctionné, car je n’étais jamais là, j’ai bien essayé de me raisonner sans grand succès. Maintenant mes jambes ne me portent plus aussi bien comme tu as surement du le constater … et j’en ai assez de vivre reclus dans cette ville et ses faibles alentours. Sans héritier à qui demander, je cherche quelqu’un.»Il marqua un temps d’arrêt se demandant si il devait vraiment lui faire cette proposition, après tout ce gamin était un inconnu et ce n’était pas parce qu’il lui rappelait sa propre jeunesse et qu’il était bien plus débrouillard que la plupart que ceux qu’il avait vu jusqu’à présent, qu’il était digne de confiance.
« J’ai un travail pour toi, en quelque sorte. Les torkos c’est bien, mais ce n’est pas toujours très aisé à faire voyager. Puis s’ils tombent sur des trafiquants ça peut même ne jamais revenir.
J’ai besoin de quelqu’un pour se rendre dans les recoins d’Archipel, observer, noter et dessiner tout ce qu’il voit, récoler des plantes. Je veux encore explorer m’informer du monde … d’une certaine manière.
Je me doute que pour le moment tu es incapable de faire tout cela. Cependant, je peux te former, t’instruire et ensuite te lâcher dans la nature avec de quoi vivre quelques semaines. A toi de revenir pour honorer ta part du marché après. Qu’en dis-tu ? »Ilhan ne mis pas longtemps à accepter. S’était la meilleure opportunité qu’il n’aurait jamais.
Sa formation dura presque trois ans. Philémon lui apprit les bases de l’histoire, de la géographie, de la botanique, de la géologie, de la lecture, du calcule, du dessin et même comment lire une carte. Tandis que l’Escort lui apprenait les rudiments du combat à l’épée et de l’utilisation de l’arbalète. Malgré le fait qu’il sortait assez peu de la résidence de l’érudit, le jeune homme ne se sentait pas prisonnier pour autant, il savait que s’était pour un avenir plus grand, plus ouvert.
Sa première vraie « mission » avait consisté à exploré la forêt au Nord de l’Île de Belhovre, celle dans les terre sauvage. Il n’avait pas croisé de créatures incroyables, ni couru d’importants dangers, mais pour lui s’était un grand pas.
C’était bien vrai, il avait pensé à ne pas revenir, à partir simplement, mais il n’avait pas voulu. Quelqu’un finançait la vie qu’il avait toujours rêvée, pourquoi lui tourner le dos ?
Les années passèrent, les missions se multiplièrent et ses aptitudes s’affinèrent pour finalement arrivé ce qu’Ilhan était maintenant.
Une vieille arbalète avec une dizaine de carreaux et une épée courte. Ce n’est ni un très grand tireur ni un très grand escrimeur, mais il se débouille assez pour bien se défendre que ce soit contre un homme ou un animal.
Pour transporter son barda il a une sac sans fond qui ressemble à une sacoche en cuire toute simple, un peu grande, mais facile à porté. Il y met le nécessaire pour survivre quelque jours: une couverture, des vivres, une gourde etc...
Comme ça se prononce.
Non.
On m’en à parler et j’ai voulu essayer.