Kerlik n'a pas tellement d'entourage... Il n'a que sa mère puisque son père est décédé et son maître puisqu'il est dans l'obligation de le côtoyer. Il ne cherche pas à s'entourer, mais si l'occasion se présente il en serait ravi, tant que ce n'est pas un Mésorian.

Relikra Elgarad

Relikra est le défunt père de Kerlik. Kerlik n'a que très peu de souvenirs de ce dernier puisque dans ses coutumes il est mal vu de parler du père lors de la mort et puisqu'il est parti alors de Kerlik était très jeune. Il n'a que très peu de souvenirs. Tout ce qu'il peut affirmer avec certitude c'est qu'il adorait son père et que dès que Relikra avait un moment pour jouer avec son fils il le faisait. Il lui apprenait un tas de petits trucs que Kerlik trouvait rigolos étant plus jeune. La seule relation qu'il a avec son père est le collier de cuir que sa mère lui a donné lorsqu'il eut un cou assez large pour le porter en lui disant que c'était son héritage venant de son père. C'est d'ailleurs la dernière fois qu'il parla de lui.

Hagradra Elgarad

Hagradra est la mère de Kerlik et sans doute l'uniquement femme qui sera la plus importante de sa vie hormis sa future femme. Elle a toujours su prendre soin de lui et le traiter du mieux qu'elle pouvait dans les conditions qu'elle avait pour élever un enfant. Il l'a toujours protégé et le fera toujours s'il en avait encore l'occasion. Quand il peut il tente de lui écrire pour avoir des nouvelles d'elle et tenter de garder contacte avec elle. Sa mère et lui se sont toujours bien entendus, c'est d'ailleurs pour ça que lorsqu'il a quitté le "nid" familial la voir disparaître au loin lui a fait mal. Kerlik a énormément de respect pour Hargradra et en aura toujours.

Son maître

Son maître... Il a mis un bon moment à se souvenir de son nom, mais seulement l'idée de le prononcer l'enrage, c'est sans doute pourquoi il ne cesse de l'appeler maître. Il trouve sans doute que c'est une marque de respect, mais pour Kerlik c'est uniquement parce qu'il ne veut pas l'appeler par son nom. Cet être le dégoûte, il ne l'aime pas et ne l'aimera jamais. Il est hautain avec lui et ne se gêne pas pour le remettre sur le "droit" chemin. S'il peut l'éviter, Kerlik le fait, mais il est inutile de vous dire que ce genre d'occasion se présente que très rarement. Il fait donc son hypocrite et joue la jolie face de la médaille avec lui et le supporte du mieux qu'il peut.

Kerlik n'a que quatre événements marquants dans sa vie. C'est que très peu certes, mais c'est les plus importants dans une vie selon lui. Enfin dans sa condition dirons-nous.

Le tout premier événement est plus un événement qui lui a été raconté, c'est le mariage de ses parents. Généralement dans leur tradition les Torkos doivent avoir une relation sexuelle avec l'être avant de se marier, pour savoir si la relation vaut le coup. Mais dans de rares cas comme celui des parents de Kerlik ce fut le jour du mariage, ils bluffèrent sur leur "premier" rapport sexuel et ce fut dans leur premier rapport qu'ils conçurent Kerlik.

Le deuxième événement marquant fut la mort de Relikra, son père. Cette disparition soudaine de l'homme modèle de sa vie le chamboula sans bon sens il se rappelle avoir énormément pleuré lorsqu'il apprit sa mort. En même temps vous ne pouvez pas en vouloir à un gamin qui pleure la perte de son père. C'est surtout lorsque l'enterrement prit fin que l'angoisse s'empara de Kerlik. C'était la preuve que ce n'était pas un cauchemar et que c'était vrai... Que son père ne serait plus là désormais. Ce qu'il trouva le plus dur c'est de ne pas pouvoir parler de lui. Parfois, quand il était encore dans la famille du maître de sa mère, il allait voir son père. Il se rappelait où il l'avait enterré, évidemment il ne l'avait jamais dit. Il ne serait pas surpris de s'en souvenir encore aujourd'hui, mais s'y rendre n'est plus possible aujourd'hui.

Le troisième événement est ses tatouages qu'un autre Torkos lui avait faits dans on adolescence pour le remercier de ce qu'il faisait pour aider sa femme qui n'était pas très douée dans les tâches que leur accordaient leur maître. Il lui avait dit que le côté tribal était symbolique de sa force et son courage et que les fleurs étaient signe de sa générosité de son grand cœur. Kerlik ne sut d'où le Torkos avait appris toute cette technique. Certains lui avaient dit que c'était un ancien déserteur et que les Okanakis lui avaient appris. Kerlik avait de la difficulté à croire ses rumeurs...mais malheureusement il quitta le domaine avant d'avoir pu savoir la vérité à ce sujet.

Le dernier événement est son transfert de maître à ses dix-neuf ans. Dans ce transfert il perdait sa mère et son seul lien. De plus ce maître Mésorian l’écœurait, c'est d'ailleurs avec lui qu'il connut son premier coup de fouet. La journée où il est venu chercher Kerlik, ce dernier voulait dire au revoir à sa mère ce qu'il ne voulait pas. Inutile de vous dire que notre tête de mule Kerlik le fit. Ce n'est qu'en revenant devant son maître qu'il reçut le coup de fouet. C'est d'ailleurs en voulant l'éviter qu'il a cette cicatrice sur le nez.