Le chemenn a toujours impressionné Lëxi, elle en a secrètement peur. Dirxi l'apprécie pourtant, la sachant très proche de son fils.

Hirathxi est le fils de Dirxi, mais ils ne s'entendent pas vraiment. Hirathxi ne s'étant jamais intéressé à la magie des pierres, le chemenn passe plus de temps avec sa fille et disciple.

Le physique du chemenn est pour le moins original et inquiétant. Il inspire quelque chose d'insaisissable, mystérieux. Il mesure environ un mètre soixante et pèse une soixantaine de kilos. Sa peau est plutôt bronzée, ce qui contraste énormément avec sa chevelure entièrement blanche, ainsi que ses sourcils. Il tient son surnom de Regard-Perçant de ses yeux qui sont anormalement clairs, un vert presque blanc qui fait ressortir sa pupille et donne un air reptilien au chemenn, ce qui ne fait qu'amplifier un peu plus son allure si étrange. Il est toujours très lourdement équipé, bien que laissant son torse nu. Son visage est creusé par la vieillesse, même s'il ne possède pas énormément de rides au visage, et a toujours l'air très sévère. Il effraie d'ailleurs plus d'un garnement du campement.

Contrairement au Sanguinaire, Dirxi est un homme pacifiste. Le temps a fait son œuvre et la sagesse qui vient au fil des années a fait de lui quelqu'un de calme, posé et très altruiste. Il tente toujours de désamorcer le moindre conflit et de dissuader son ami le chef de partir en guerre, ce qui n'est malheureusement pas toujours très efficace. Il ne se permet cependant jamais de contester l'autorité de son chef, jugeant que Dräoxi est un chef suffisamment mature pour décider ce qui est mieux pour son clan. Dirxi est un homme extrêmement pieux. Il ne se passe pas une journée sans que ce dernier ne vénère sa déesse de tout son cœur. Dans le quotidien du clan, le chemenn est assez effacé, s'affairant à apprendre le métier à sa fille et prenant soin de créer des objets magiques de bonne qualité plutôt que de parader dans le campement. Il part cependant régulièrement en quête des précieuses pierres d'Eliwha nécessaires à son métier.

▬ Il est né et a grandi dans le même clan que Dräoxi le Sanguinaire (vous pouvez d'ailleurs définir le nom du clan d'origine des deux hommes, il n'a jamais été spécifié).

▬ Son père (ou sa mère, au choix) était chemenn et lorsqu'il fut suffisamment âgé, Dirxi devint son disciple.

▬ Automne 1624. Lorsque son ami Dräoxi provoqua son père en duel et le tua, Dirxi accepta de devenir le chemenn du nouveau clan qui se dessinait et qu'il créa alors avec lui. (le destin de ses parents suite à la création du clan est à votre discrétion)

▬ Il eut par la suite deux enfants (légitimes ou non, à vous de choisir s'il s'est marié), une fille (Alanaxi, date de naissance au choix, elle peut d'ailleurs être née avant la création du clan Dräoxi si vous le souhaitez) puis un garçon (Hirathxi, né en 1627). Il fit de sa fille sa disciple, cette dernière ayant toujours montré un intérêt prononcé pour la magie des pierres.

▬ Dirxi participe dès que possible aux rassemblements de chemenns de l'île d'Opale avec sa disciple sous la protection d'un chasseur volontaire. Une bonne occasion pour lui de tenter d'apaiser dans la mesure du possible les à priori négatifs que ses confrères peuvent avoir du clan dräoxi.

▬ Du fait que son mentor ait été un de ses parents, il a posé comme tradition au clan Dräoxi que l'on serait chemenn par le sang, c'est pourquoi sa fille est sa disciple.

Makhexi est une jeune femme à l'opposé de ce qu'on imagine du clan Dräoxi. Elle est très petite et très fine. Si l'on s'en réfère à sa carrure, l'on dirait sans hésiter que c'est une femme faible et fragile, et ce n'est peut être pas totalement faux. Son visage est toujours fermé, elle n'a plus jamais réellement souri depuis la mort de son mari, et la plupart du temps elle esquisse une moue blasée et renfermée. Elle a un visage très fin et ses traits sont doux. Ses cheveux sombres et coupés au carré alourdissent d'avantage l'expression glaciale qu'elle peut avoir.

Si son aspect général peut donner l'illusion que Makhexi est une jeune femme faible et fragile, sa véritable force réside dans son caractère. C'est une jeune femme froide et acerbe, se protégeant de toute souffrance à venir en ne montrant jamais ses émotions ou sentiments. Bien souvent détachée de tout, elle exerce son métier de soigneuse avec plaisir mais ne le montre pas, elle peut d'ailleurs sembler désagréable de par sa tendance à être directe et brusque avec les gens qu'elle peut soigner.

▬ Makhexi a été abandonnée à l'entrée du campement Dräoxi alors qu'elle était encore une enfant (âge au choix). Elle a été recueillie et adoptée par une soigneuse qui a tout fait pour que l'enfant soit acceptée dans le clan. Cette dernière lui transmit l'art du soin par les plantes

▬ Lors d'une tentative d'attaque par surprise d'un clan ennemi sur le campement Dräoxi, la mère adoptive de Makhexi fut tuée. (l'âge que Makhexi avait lors de la mort de sa mère est à votre discrétion)

▬ Elle prit la suite de sa mère en tant que soigneuse dans le campement, et se lia d'ailleurs un à un chasseur qui s'était fait attaquer par un léopard dans la savane et qu'elle soigna. Les deux se revirent à plusieurs reprises en tête à tête et développèrent de sincères sentiments. Grâce à lui, elle retrouva le sourire. Ils se marièrent d'ailleurs après plusieurs saisons de relation.

▬ Devenu guerrier entre temps, le mari de la jeune femme mourut à son tour lors d'une attaque cette-fois menée par le clan Dräoxi. Après cet événement, elle se jura de ne plus jamais s'attacher à quiconque.

▬ Meurtrie que le dieu des morts ait appelé à lui les deux personnes qui comptaient le plus pour elle, la jeune femme eut une longue période sombre durant laquelle où elle tenta des mélanges mortels de plantes. Si elle pensait au début s'en servir sur elle-même, elle se ravisa et mit depuis lors ses talents de botaniste au service des blessés mais également au service des guerriers qui, depuis, enduisent leurs armes des poisons de la jeune femme lorsqu'ils partent en guerre.

▬ À vous de voir si vous souhaitez ajouter des éléments à l'histoire, comme par exemple une grossesse. Cela pourrait être intéressant en paradoxe avec le fait qu'elle refuse de s'attacher à quiconque depuis la mort de son mari.