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| Qui sème le vent récolte la tempête [PV Eden Calcin, Khaleera Grakorn, Rhaas Ankarüg et Drake Dinsmore] | |
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| Sujet: Qui sème le vent récolte la tempête [PV Eden Calcin, Khaleera Grakorn, Rhaas Ankarüg et Drake Dinsmore] 23/5/2015, 07:41 | |
| Un port clandestin au nord d'Îleval - 36ème jour d'automne La nuit tombait lentement sur Îleval et sa côte sauvage. Niché au pied de hautes falaises servant de refuge aux naufrageurs, le petit port clandestin où ils faisaient relâche ce soir-là n'abritait pour le moment que deux autres navires. des pirates, comme eux. Une grosse goélette, l'Attica, commandée par un vieux Mésorian qui se faisait appeler Agar de Minuit, et une frégate légère mais bien armée, propriété du Capitaine Melchisedech, également un pseudonyme sans aucun doute. Au bout de deux années à caboter le long de toutes les côtes de l'Archipel et à mouiller dans tous les ports connus et inconnus, Eve commençait à bien connaître ses congénères pirates. Ils n'étaient pas non plus des dizaines, fallait-il avouer.
S'arrachant à la contemplation des sabords fermés de leur voisin de quai, elle organisa mentalement et machinalement les tours de garde de la nuit à venir. Agar ne les portait guère dans son coeur, surtout depuis qu'ils s'en étaient pris à un petit brigantin dont il avait fait son avant-poste en y mettant les plus féroces de ses hommes. Le Joyau Ardent avait suivi le deux-mâts pendant plusieurs jours avant de s'assurer de pouvoir le prendre seul et par surprise. Navire et hommes reposaient à présent par plusieurs dizaines de mètres de fond. La guerre n'était pas encore déclarée avec Agar qui avait réclamé une compensation financière, mais on n'était pas loin de l'affrontement sans foi ni loi. Aussi le Joyau et son équipage se méfierait-il tout particulièrement des ombres pour le temps que durerait leur mouillage dans ce port.
En attendant, ils avaient bien des choses à faire et à prévoir. En quelques mots et à voix basse, elle distribua des ordres et les choses commencèrent à se mettre en place. Une équipe à terre pour se détendre quelques heures pendant que l'autre était de quart. Les rôles seraient inversés dans un peu moins de douze heures. La passerelle de coupée fut descendue et les hommes et femmes de service se mirent bientôt à leurs activités pendant qu'elle gagnait l'échelle pour descendre à l'entrepont. Elle hésita un moment puis descendit directement à la petite cale-à-sec où était enfermée leur prisonnière.
- Lève-toi, lui commanda-t-elle à voix basse en entrant dans la pièce.
Restée près de la porte, elle n'approcha que lorsque la jeune femme se fut levée, si pénible cela lui soit-il dans son état de fatigue. Le mal de mer lui avait causé bien des douleurs semblait-il, mais elle tenait encore bon. Tant mieux. Elle n'avait vraiment pas le coeur à s'occuper d'une grande tourte à demi-morte pour le moment. Leur présence en ce port la rendait déjà tendue mais elle se sentait plus nerveuse encore que d'ordinaire sans savoir bien pourquoi.
- Écoute-moi bien, commença-t-elle quand la Mésorianne se tint à peu près debout et adossée à la cloison de planches. Tu vas descendre à terre ce soir parce que nous n'avons plus de guérisseur à bord pour le moment et que nous voulons que quelqu'un soigne tes blessures. Mais ne crois pas pour autant qu'il te soit possible de fuir.
Approchant lentement, surveillant les moindres expressions ou gestes de la prisonnière, elle vint détacher ses chaînes de ses poignets et lui donner ce qu'elle avait apporté : des chaussures et un manteau à capuche suffisamment grand pour la dissimuler à tous les regards.
- Nous sommes dans un port clandestin, un port de pirates. Si tu nous trouves barbares, attends un peu de voir comment sont les autres. Crois-moi sur parole, nous sommes tes meilleurs amis dans ce lieu et c'est pour ça que nous t'emmènerons bien cachée sous cette cape. Tu saisis ?
Fallait-il vraiment lui expliquer en détails ce qu'elle risquait si elle tentait de fuir au milieu d'une bande de pirates éméchés et surexcités ? L'équipage du Joyau Ardent savait se tenir et obéissait au doigt et à l'oeil à Drake, mais ce n'était pas le cas des autres. Eden semblait avoir la tête sur les épaules, elle comprenait sans doute les enjeux de la discrétion.
Quand elle fut prête, elle la guida le long de la coursive puis lui fit monter l'échelle en haut de laquelle Kobalt et Koras l'attendaient. Les deux Torkos étaient armés, froids, calmes, mais sur le qui-vive en même temps. D'un léger signe de main, Eve leur indiqua de tenir la prisonnière à l'oeil mais de ne pas la molester. Elle n'aurait pas du avoir à se répéter mais Kobalt semblait particulièrement pénible depuis quelques jours.
De son côté, elle pénétra sous le gaillard d'arrière et alla frapper à la porte de la cabine de Drake. Quelques instants plus tard, elle réapparaissait sur le pont avec le Capitaine en personne. Tous deux armés, tendus et manifestement fâchés. Il ne leur fallut pas longtemps pour confier le commandement à qui de droit puis pour descendre la passerelle de coupée suivis de la prisonnière sous sa capuche et des deux Torkos. Le mouillage avait beau n'être qu'un port clandestin de fortune, il y avait pas mal de baraquements et l'officine du soigneur se trouvait hors de vue du navire, derrière plusieurs bâtiments. Ils devaient se montrer discrets, prudents, rapides et regagner le Joyau aussi vite que possible avant que quelqu'un comprenne la valeur de leur prisonnière, dans l'absolu mais aussi pour eux.
Il ne leur fallut que peu de temps pour atteindre la bonne cahute où les accueillit un Mésorian curieusement propre et aimable. S'il paraissait désabusé et fatigué, il n'en était pas moins doux dans ses gestes et attentif. Sous l'oeil vigilant d'Eve, il examina longuement Eden puis nettoya soigneusement les plaies de ses poignets. Il y appliqua ensuite un onguent et banda le tout. Il confia le reste de l'onguent à sa patiente en lui recommandant de refaire les mêmes soins tous les jours si possible. Eve le paya en silence, après quoi, comme si l'on avait simplement soufflé une bougie, il parut perdre tout intérêt pour eux et se remit à étudier de vieux manuscrits à son bureau. Il ne leur restait qu'à regagner le Joyau Ardent en priant pour avoir autant de chance qu'à l'aller.
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| Sujet: Re: Qui sème le vent récolte la tempête [PV Eden Calcin, Khaleera Grakorn, Rhaas Ankarüg et Drake Dinsmore] 23/5/2015, 22:10 | |
| Depuis combien de jours Eden était cloîtrée ici...Elle avait beau tenter de compter, la fatigue et le mal de mer semblait lui endormir le cerveau. Malade, elle n'en pouvait plus du ressac. Ce n'était pourtant pas la première fois qu'elle prenait un bateau, mais le manque d'air influençait ses intestins comme un venin sans antidote. Nombre de fois elle vomissait, tant et si bien que le seul et unique repas qu'on lui servait, ne restait pas toujours bien en place dans son estomac. Elle avait maigri et elle était affaiblie. Lorsqu'elle prenait le temps d'observer les pointes des mèches sombres qui couvraient ses épaules, une expression de dégoût apparaissait systématiquement sur ses lèvres et elle se mettait à rêver alors, d'un grand bassin dans lequel elle eut pu se plonger et se laver entièrement, contrairement à cette misérable serviette et ce broc d'eau croupie.
Au fil des jours, l'espoir s'amenuisait et elle commençait fortement à douter que les Elites eut un quelconque intérêt à la retrouver. Avaient-ils abandonné ? Se moquaient-ils donc de son sort ? Que de questions qui ne pouvait obtenir de réponse dans l'obscurité de la cale. De temps à autres, lorsque Eve lui apportait son repas, elle s'installait et fumait cet immonde tabac ou les Dieux seuls savaient ce dont il en retournait. Mais elle lui donnait du rhum, parfois et cela suffisait à lui réchauffer le corps pour quelques heures supplémentaires. Sans aller jusqu'à apprécier sa présence, Eden appréciait le semblant d'humanité que la petite Okanakie laissait transparaitre de sa vie de pirate.
Ce soir là pourtant, quelque chose avait changé. Lorsque Eden ouvrit les yeux d'un sommeil lourd et pourtant peu réparateur, elle remarqua que le bateau ne tanguait plus. Elle resta assise cependant pour en être bien certaine, avant de tourner son visage vers la porte menant à l'extérieur de sa prison de bois. Se pouvait-il que le bateau soit à quai? Son visage se tourna alors vers les chaines qui la liaient à ce rafiot puant et sa chair meurtrie à l'endroit ou les fers mordait sa peau lui fit horreur. Ce n'était pas faute de bien nettoyer et d'éviter les frottement intempestif avec les anneaux mais, le temps oeuvrait tout simplement. Et du temps, il semblait lui en manquer de plus en plus. Elle sentait ses forces s'amenuiser, non seulement à cause du manque d'une vie et d'une hygiène plus saine, mais aussi par la faute d'une déprime qui lui coupait tout envie et toute motivation. Elle aurait préféré périr à côté du corps de Marco, elle aurait préféré qu'il ne meurt pas seul. Même si ses sentiments avaient changé depuis deux ans, Marco restait son ami d'enfance, son premier amour, son amant et celui qui l'avait vu devenir femme. On ne pouvait oublier un tel homme, ni même le mettre de côté après sa mort. Elle regrettait de n'avoir rien pu faire à part être témoin de ce meurtre sanglant sans aucune raison valable. Oui, elle aurait préféré mourir ce soir là.
La porte s'ouvrit doucement dans un léger grincement de bois, et Eden reconnu Eve dans l'encadrement. Elle plissa les yeux un instant, aveuglée quelques instants par la lueur de la lampe que portait la jeune femme. A l'ordre énoncé, Eden obéit, que pouvait-elle faire d'autre de toute façon. La nausée lui faisait tourner la tête et lui tordait les entrailles, mais elle se redressa, affirmant le peu de fierté qui lui restait. Elle prit soin d'afficher une tête haute lorsqu'elle regarda à nouveau l'Okanakie, tandis qu'elle s'appuyait sur le bois pour trouver un meilleur support que sa seule volonté. Eve reprit la parole et lui expliqua les projets dans lesquels la Mésorianne était impliqué sans qu'elle n'y soit préparé. Ainsi ils voulaient la soigner? Si elle n'avait pas été aussi malade elle en aurait rit. C'était complètement stupide. Témoin du meurtre d'un marchand d'une famille puissante, il lui semblait évident que sa propre vie prendrait fin bientôt. Alors pourquoi s'occuper de ses blessures ? fallait-il que les pirates tentent de se donner bonne conscience. Grand bien leur fasse. Eden acquiesça de la tête mais n'en pensa pas moins lorsque Eve lui apporta chaussure et cape afin de la dissimuler sous le couvert de la nuit. Elle ne répondit rien aux explications qui suivirent. Un port clandestin, la nuit, d'autres pirates, tout autre qu'Eden aurait vu en cela un décor terrifiant, mais Eden y voyait une lueur d'espoir. Pourrait-elle s'échapper? Si on lui apportait de quoi la camoufler c'est qu'on ne voulait pas qu'on la reconnaisse. Sa chance était là.
Sans ses chaînes ni ses fers, la liberté restait à portée de main, ou la mort peut-être. Tout mieux que ce semblant de vie enfermée. Dans l'obscurité, elle peina à reconnaître les visages de ceux qui l'accompagnaient. Pourtant, il lui aurait été impossible d'oublier ce visage en particulier lorsqu'il sortit de sa cabine. Elle serra les dents, refoulant la pulsion qui lui hurlait de se jeter à son cou, pour mieux le tordre. Comme elle le haïssait alors et comme elle souhaitait sa mort qu'Hygérie lui pardonne. L'aller se déroula sans encombre, elle se mit à marcher lorsqu'on le lui ordonna, elle fit silence tout du long et ne prit la peine que d'un simple merci murmuré au pauvre guérisseur qui visiblement ne se souciait pas d'une marque de fer aux poignets d'une Mésorianne. Elle ne pouvait attendre nulle aide de sa part. Il lui banda les poignets et lui donna un onguent qu'elle rangea dans la poche du manteau dont on l'avait affublé. Le retour commença alors, et avec lui l'espoir d'une fuite si la nuit et l'astre lunaire y mettaient du leurs. Elle se frotta les poignets à travers les bandages, l'onguent lui faisait du bien mais on était loin des pouvoir qu'une prêtresse. Quand bien même, ce n'était mieux que rien. Sur le chemin, ils croisèrent quelques pirates qui sifflaient du rhum ou chantonnait en plaisantant au coin du feu. Leurs voix et leurs gestes semblaient s'éteindre lorsqu'ils voyaient passer l'étrange compagnie et Eden hésita un instant, jusqu'à ce que, sur des mètres à la ronde, elle ne vit plus personne. C'était sa chance, là, maintenant, elle pourrait se mettre à couvert entre les bâtiments, elle trouverait peut-être âme généreuse qui lui offrirait une protection, elle avait de l'argent à Belhovre, elle pourrait payer son sauveur. Juste avant de passer l'angle d'un bâtiment, elle prit appuis sur sa jambe qui lui donnerait l'impulsion nécessaire et se mit à courir aussi vite qu'elle le put pour se détacher du groupe, hurlant dans la ruelle qu'on l'aide par pitié. Sa voix résonnait fort et un léger écho se transmettait de pavé en pavé. Par pitié, quelqu'un, n'importe qui, qu'on lui vienne en aide ou qu'on abrège sa captivité par une mort rapide. |
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| Sujet: Re: Qui sème le vent récolte la tempête [PV Eden Calcin, Khaleera Grakorn, Rhaas Ankarüg et Drake Dinsmore] 4/7/2015, 17:23 | |
| Un port clandestin au nord d'Îleval - 36ème jour d'automne
La mission qui suivait avait un peu tardé, mais la mer en automne était loin d'être miséricordieuse. Les pirates avaient longtemps exprimé leur envie de regagner le littoral, ne serait-ce que pour s’équiper des meilleurs accoutrements pour l'hiver qui approchait. Ils mouilleraient pour quelques nuits seulement; ils déchargeraient les cargaisons de sucre et de rhum, ils essayeraient de trouver un guérisseur pour la prisonnière - elle ne pouvait pas tomber malade, les serpents de mer seraient inexorablement attirés par cet appât involontaire - puis ils retrouveraient la mer, vers le nord, afin de se débarrasser définitivement d'elle. Le destin se chargerait du reste. Drake n'avait eu donc d'autre choix que de conduire son équipage vers Îleval. Cela faisait des années, de longues années qu'il n'était pas retourné sur son île natale. Nerveux? Nullement. D'autres affaires le pressaient, et ce ne serait pas cette fois-ci qu'il reverrait sa famille.
Drake avait, comme la plupart du temps dernièrement, confié les ordres à Eve. Maintes fois il s'était demandé si cette idée de tuer le marchand était... si vitale. Pour l'équipage, il était sûr d'avoir commis une grande erreur. Pour les okanakis futurs, pas vraiment. Entre le mal et le mal, Drake avait quand même fait son choix, et cela venait le mordre toutes les nuits. Maintenant, il se devait de prendre une décision. Et il l'avait prise. Eve entra dans sa cabine alors qu'il avait fini d'aiguiser ses lames tolohoks. On ne savait jamais. Avant de sortir, il tâcha de rappeler l'okanakie: «La cabine sera loin du navire. On sera rapides. »
Et ils l'avaient été. Le port clandestin semblait étrangement calme cette nuit-là, ce qui, en quelque sorte, était réconfortant. Il suffirait de regagner le navire et tout reviendrait aux normes. Le guérisseur était bien sûr un mésorian, et pendant que celui-ci faisait son travail, Drake en profita pour détailler sa cabane. Elle était bien rangée, presque antithétique au reste du décor. Là où tous exposaient leurs biens pour question de commerce, le mésorian gardait son petit coin précieusement, quelques manuscrits sur sa table, quelques autres livres sur des étagères de bois de qualité. Même quelques vases décoraient son espace, Drake se demandant si toutes étaient médicinales ou juste pour cette bonne odeur qui se conjuguait si bien avec l'odeur iodée de la mer.
Eve paya à l'homme et avec sûreté, Drake sortit premier. Il n'y avait presque personne, et au loin l'on pouvait entendre le bruitage de la taverne. Son pas était plus rapide désormais qu'à l'allée et il pressa les deux jeunes femmes d'un regard seulement. Dans l'insouciance, les pirates ne se doutaient de presque rien. Erreur, grande erreur... Ce fut d'un bond que leur prisonnière se mit à hurler, tournant dans l'une des ruelles dallées, poussant des cris de détresse qui promettaient de leur apporter des ennuis. Il semblait que son désespoir lui avait donné les ailes d'Hygérie-même, car la voilá qui volait de toute allure pour leur fuir. Drake et Eve, stupéfaits, prirent quelques secondes pour réagir, complètement pris de surprise. Lançant un juron, Drake s'élança en avant, mais c'était plutôt sur Eve qu'il comptait: elle était sans doute plus rapide et légère que lui pour la poursuivre, et il lui siffla pour lui signaler ceci. Lui, prendrait une rue parallèle au cas où il parviendrait à l'intercepter plus loin. Ils devaient à tout prix l'arrêter.
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| Sujet: Re: Qui sème le vent récolte la tempête [PV Eden Calcin, Khaleera Grakorn, Rhaas Ankarüg et Drake Dinsmore] 4/7/2015, 18:16 | |
| Un port clandestin au nord d'Îleval - 36ème jour d'automne - Nom de Moro ! Jura Eve entre ses dents alors qu'Eden filait en hurlant.
La Mésorianne était donc une buse sans cervelle, de toute évidence et au contraire de ce qu'avait cru l'Okanakie. Si d'autres pirates qu'eux lui mettaient la main dessus, ce n'étaient pas la cale et les fers auxquels il fallait qu'elle s'attende mais plutôt la distraction d'un équipage complet suivie d'une vente en bonne et due forme à un bordel clandestin. Ou peut-être juste la mort. Aucun doute que c'était ce qu'appellerait Eden de ses voeux si elle tombait dans les pattes d'Agar ou de Melchisedech.
Les quelques secondes qu'il leur avait fallu pour réagir permirent à la prisonnière de prendre une certaine avance. mais elle était faible et ne connaissait pas les lieux au contraire d'eux. Avant même que Drake ait sifflé pour lui signaler son plan, elle avait imaginé le même et s'était lancée à la suite de la jeune femme. Elle avait une chance de la rattraper et son Capitaine une chance de l'intercepter par la ruse. Les deux Torkos, quant à eux, avaient suivi également la voie de la stratégie en se séparant pour couvrir plus de terrain.
Arrivée au bout de la ruelle, elle n'était plus qu'à deux ou trois enjambées de la fuyarde. Elle prit appui sur une caisse, bondit sur un tonneau abandonné, puis s'élança dans les airs pour a'gripper aux épaules d'Eden à qui elle asséna un bon coup de poing sur la tempe.
- Je ne t'aurais pas cru si bête, cracha-t-elle entre ses dents tandis que la jeune femme, un peu étourdie, cessait de courir et chancelait.
Retombée souplement au sol, elle faucha les jambes de la Mésorianne pour la faire tomber sur le dos puis bondit et cala un pied botté sur le haut de sa poitrine histoire de la garder au sol. Modulant un long sifflement, elle appela ses congénères puis attendit simplement les bras croisés qu'ils arrivent en toisant Eden avec mépris. Quelle imbécile ! Et pourvu que les autres se dépêchent, il ne fallait pas trainer. D'ailleurs... Retirant son pied, elle prit les poignets de la prisonnière sans ménagement et les enroula dans un pan de la cape qu'elle noua étroitement pour mieux l'entraver. Les dents serrés, manifestement furieuse, elle ne voulait même plus parler à la jeune femme.
COMMENTAIRE(S) HORS RP :
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| Sujet: Re: Qui sème le vent récolte la tempête [PV Eden Calcin, Khaleera Grakorn, Rhaas Ankarüg et Drake Dinsmore] | |
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