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 Asheema Langue-Tranchante

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Asheema Langue-Tranchante
Asheema Langue-Tranchante

Messages : 52
Date d'inscription : 24/10/2013

INFO PERSONNAGE

Age du personnage
: 45 ans

Avancement du personnage
:
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Couleur de parole
: #339966
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MessageSujet: Asheema Langue-Tranchante   Asheema Langue-Tranchante Icon_minitime24/10/2013, 20:39

Asheema Langue-Tranchante Asheem10
IDENTITE

Asheema Langue-Tranchante du Clan Ereshaï
Okanaki -Chemenn


Lieu/Clan de naissance :
Clan Naïlma
Âge du personnage:
45 ans
Lieu d'habitation/Clan actuel :
Clan Ereshaï

PHYSIQUE


Taille : Poids : Couleur des yeux :
153 cm
40 kg
Bleu
Couleur de la peau: Couleur des cheveux : Longueur des cheveux:
Brune
Noir
Ses cheveux sont longs, souvent tressés pour ne pas la gêner
Description physique générale de votre personnage  :
Il est aisé de dire qu’Asheema n’a pas une carrure imposante. Elle est bien loin d’être grande, même pour une Okanakie, ou fortement musclée, comme pourrait l’être une chasseresse. C’est une femme sèche, et qui pourrait facilement sembler frêle, ascétique. Ses vêtements simples ne traduisent bien souvent pas son rang, au contraire des peintures et tatouages colorés qui ornent son visage et son corps. Et pourtant, un charisme certain pousse son entourage à la respecter. Elle représente la sagesse du Clan et le sait, marche fièrement, la tête haute, et le bâton prompt à réprimander celui qui ne lui prêterait pas attention. Elle sait s’imposer, et se conduit comme si cette déférence lui était due.

MENTAL

Que peut penser un inconnu de votre personnage:
Un inconnu songerait certainement qu’Asheema est froide, cinglante, sarcastique, arrogante, dominatrice, cassante, et beaucoup d’autres choses du même genre. Qu’elle utilise son bâton avec beaucoup trop de plaisir, et qu’elle se fait désirer pour mettre en œuvre sa magie. Ils pourraient même se demander si elle porte un réel intérêt à son Clan, vu les disputes fréquentes qu’elle a avec la Cheffe du Clan.


Comment ses proches décriraient votre personnage :
Ses proches ne pourraient probablement pas tout à fait contredire les inconnus. A part sur son engagement. Ils la savent totalement dévouée au Clan. Cependant, ils ajouteraient que ne pas être de son avis est aux risques et périls du contrevenant. Mais qu’ils peuvent compter sur elle, quelles que soient les circonstances, et à condition de ne pas avoir l’âme trop sensible, parce qu’elle n’ira pas par quatre chemins pour donner son avis, qu’on le lui demande ou non.


Intérieurement comment se décrirait votre personnage :  :
Si Asheema parlait d’elle, elle pourrait dire que tout ceci est assez vrai. Elle s’est forgé une carapace de paroles dures, d’autorité affirmée, de figure forte et solide. Depuis si longtemps qu’elle a fini par devenir ainsi, dans une certaine mesure. Mais si tout le monde se retourne vers elle, elle se demande parfois vers qui elle est censée se retourner. Eliwha, bien sûr, est un soutien constant, mais lointain et éthéré, tout comme sa propre magie, qui la conforte chaque jour dans sa décision d’être devenue Chemenn. Elle voit le temps passer, et s’inquiète, beaucoup, constamment, pour son Clan et en particulier pour ses protégés.


Globalement que pense votre personnage des deux autres peuples ? :  :
Lorsqu’elle songe à l’abandon du Peuple Torkos par leur Dieu, son cœur se serre. Elle ne les envie pas, et trouve qu’ils ont malgré tout beaucoup de courage de survivre envers et contre cela, même si elle comprend bien qu’ils ne pourront continuer indéfiniment.
Quant aux Mésorians, elle méprise certaines de leurs pratiques, et notamment leur hypocrisie. Comme avec un serpent, elle apprécie ses vertus mais se méfie de son venin.

BIOGRAPHIE

Vision d'ensemble des relations que votre personnage entretient avec son entourage (amis, famille, maître ...)

Les parents d’Asheema sont morts sous les coups des adorateurs de Zhäa alors qu’elle n’avait que cinq ans. Son frère aîné y a survécu et l’a élevée, tant bien que mal. Elle n’a plus aucune nouvelle de lui depuis qu’elle a quitté son Clan, une vingtaine d’années plus tôt.
Sa nouvelle famille est donc le Clan Ereshaï, et ceux qui le composent sont ses enfants. Cependant, deux d’entre eux se démarquent particulièrement, et à eux seuls a-t-elle offert une lame éternelle.


  • Kanaeko Demi-Lune. La jeune femme a été trouvée tout bébé, et Asheema est celle qui s’en est occupée pendant longtemps. Elle respecte sa personnalité et tente de la guider sur le chemin de la sagesse, parfois par la force. Elle craint sans cesse que la jeune femme regrette la décision de Tsukey. Et elle se sent responsable de sa blessure, pensant qu’elle aurait dû la soutenir plus ostensiblement et sortir l’idée du duel de la tête de Kaizen. Elle est fière d’elle, et s’inquiète beaucoup.

  • Dhankin le Loupiot. Elle le considère bien plus comme son fils qu’elle n’osera jamais l’avouer. Elle a tenté en vain d’intercepter sa mère le jour où elle l’a abandonné. Elle considère ce jour comme un terrible échec à ajouter à la longue liste de ses erreurs, et a tout d’abord pris soin du jeune pour tenter de se racheter. Elle a cependant fini par s’attacher à lui au-delà du raisonnable. Elle essaie de le forcer à s’affirmer en lui donnant son avis plus ou moins éclairé sur tout et n’importe quoi. Elle garde toujours un œil sur lui quand elle n’est pas occupée, quitte à réprimander vertement ceux qui tentent de profiter de sa gentillesse. Elle est, par ailleurs, très heureuse de son surnom à cause de ce qu’il représente pour elle [voir histoire].


 

Son histoire :
Blanc et rouge. Ses premiers souvenirs étaient de neige et de sang. Elle avait cinq ans, et ses parents venaient de mourir devant elle, sous les coups des adorateurs de Zhäa. Leurs yeux carmins flamboyaient alors que leurs lames s’abattaient sur les membres impuissants de leurs familles abasourdies. Le Clan Naïlma, perdu aux confins d’Îleglace, manqua disparaître en ce jour. Mais ils survécurent. Les quelques survivants, traumatisés mais pleins de rage de vivre, rebâtirent sur les cendres de leur campement et, avec l’aide d’autres Clans du Nord, parvinrent à faire face. Athem, son frère de huit ans son aîné, se démena tant et plus pour tenter de surmonter sa peine et élever sa sœur, malgré son jeune âge.

L’enfant craignait tout et tous, refusait de s’exprimer ou de faire quoique ce fut. Tout ce qu’elle comprenait était qu’elle ne comprenait pas. Et que les gens s‘agitaient en vain, puisque ce genre de choses pouvaient advenir à nouveau. La paresse, insidieuse, née de son défaitisme, s’ancra dans son cœur. Des années durant, elle l’empêcha de s’intéresser à la chasse ou à une quelconque activité. Son indolence et la trop grande indulgence de son frère en faisaient la risée du Clan. Le jeune homme, désespéré, demanda conseil au Chemenn, réputé pour sa grande sagesse et, surtout, sa sévérité sans pareil. Il accepta à contrecœur de s’occuper de l’enfant, pressentant qu’il ne pourrait rien en faire. Et, sans ses méthodes musclées, il aurait eu raison.

Mais la claque métaphysique et psychologique qu’il lui asséna lui remit les idées en place. Elle réduisit en miette le monde qu’elle s’était construit et qui justifiait tous ses actes. Elle était bien obligée de se remettre en question. Et de le faire dans le bon sens. Sous sa houlette et sous son bâton, elle fut bien forcée de rattraper le temps perdu, et d’apprendre rapidement tout ce à côté de quoi elle était passée. Son harcèlement constant, ses paroles rudes, ses avis tranchés finirent par lui porter sur les nerfs, la poussant à se défendre. Ainsi naquit la légende de « Langue-tranchante ».

Mais malgré son attachement, malgré son amour pour son frère et pour le vieil homme, et même, occasionnellement, pour les autres apprentis, elle ne supportait plus de voir la neige, qui lui rappelait sans cesse cette attaque, ces morts, ses convictions passées, cette lente déchéance. Son frère était devenu un Chasseur respecté, s’était marié, avait laissé de côté cette sœur trop encombrante. Elle avait l’impression d’être en décalage avec eux. D’attendre autre chose. Qu'un élément lui manquait. Et, pour la première fois, mais pas pour la dernière, la Déesse se présenta à elle dans ses rêves, de façon métaphorique.

Elle courait sur les étendues glacées et immaculées. Elle courait à en perdre haleine, et était pourtant persuadée de pouvoir tenir le rythme pendant des heures, des jours, des mois, tant que la demi-lune l’éclairait. La neige scintillait autour d’elle, la buée de son souffle semblait s’envoler vers les nues. La fatigue ne la rattrapait toujours pas, mais son flair aiguisé la mena vers une forêt, un enclos de verdure inapproprié. Les arbres n’étaient pas les bons. Ceux d’un climat bien plus doux. Plus chaud. Comme l’air chargé de parfums floraux qui lui chatouillait les narines. Elle intercepta le bruit d’un cours d’eau, et bifurqua vers celui-ci. La température montait, et c’est haletante qu’elle atteignit le lac. Elle ne se demanda pas comment celui-ci pouvait tenir dans la petite clairière qu’elle avait aperçue au loin. La réflexion viendrait plus tard.

Un frisson la parcourut lorsqu’elle aperçut son reflet. A la surface immobile de l’eau, une louve noire lui rendait un regard d’un bleu marin. Elle eut à peine le temps de fourrer la truffe dans l’eau pour se désaltérer et troubler cette image qu’elle dut relever la tête. Une meute approchait. Des loups du sud, au pelage gris clair. Aucun ne lui ressemblait, et pourtant ils semblaient souhaiter l’accueillir. L’accepter, elle, la solitaire. Les êtres différents étaient rejetés. Mais pas ici. Pas avec eux. Rejoins-nous, disaient leurs corps.
Elle allait leur emboîter le pas lorsque les hurlements des loups blancs retentirent dans la steppe gelée. Sa meute. Celle en marge de laquelle elle évoluait. A laquelle elle s’intégrait tant bien que mal. Elle n’eut qu’un regard en arrière avant de suivre la fière troupe et de quitter, définitivement, la neige et le sang.


Elle s’éveilla en sursaut, entortillée dans sa couverture de fourrure, essoufflée comme si elle avait véritablement couru tout ce temps. Elle n’en parla pas, mais elle était désormais convaincue qu’Eliwha la destinait à autre chose que rester apprentie dans le Nord. Ça, et l’assurance qu’Elle lui avait parlé. De ce jour, elle se plongea plus encore dans l’étude de la magie des pierres et de ses devoirs. Elle serait Chemenn, elle le savait. Elle était déterminée, et plus acerbe que jamais.

Les années continuèrent à passer et, durant la saison froide, ils se rendirent dans les Îles Jumelles, où le vieux Chemenn devait retrouver une vieille amie à lui. C’est tout du moins ce qui aurait dû se passer. Si le vieil homme n’était pas mort avant son Initiation. L’évènement coïncida étrangement avec l’arrivée au camp des Ereshaï. Bien trop pour qu’il ne s’agisse pas d’un signe de la Déesse. Des trois apprentis, un prendrait sa succession, le second souffrait du même mal que le Chemenn, et la troisième était bien décidée à s’arranger pour intégrer ce Clan, coûte que coûte. La « chance » lui sourit. Eliwha avait pensé à tout. Les discussions furent rapides, et elle devint officiellement un membre de ce nouveau Clan.

L’adaptation fut dure. Sa franchise heurtait les anciens, et les températures trop douces lui compliquaient singulièrement la vie. Elle passait de longues heures à polir son bâton pour passer sa frustration. A le graver, à le sculpter. Un nouveau passe-temps qu’elle se découvrait sur le tard, probablement… Iltan lui offrit Telmo, un Griffo mal embouché, avec qui elle s’entendit rapidement comme larrons en foire, malgré ou grâce à son caractère de bourrique. Il l’aida à s’évader, parfois, quand les regards devenaient trop lourds. Puis vint le jour, enfin, de son Initiation. Elle en avait besoin pour être reconnue par le reste du Clan, elle le savait. Et cette volonté de faire ses preuves se transformait peu à peu en une certaine forme de rancœur envers elle-même. Si elle ne parvenait pas à se faire respecter pour ce qu’elle était, elle le serait au travers de ses fonctions.

Elles quittèrent le camp en pleine nuit, seules. Marchèrent dans la forêt, jusqu’à atteindre un lac. Abasourdie, Asheema reconnut celui de son rêve. Un autre signe. Si elle passait cette épreuve, elle serait acceptée dans le Clan. Elle voulait tellement s’en convaincre qu’elle ne fut tout d’abord pas réceptive. Puis les peintures sur son corps semblèrent se mouvoir, jusqu’à lui montrer l’ordre du monde et le flux. Une autre expression de la Déesse. Elle eut l’impression de la toucher du doigt, d’être connectée à Elle. D’être, plus que jamais, une part d’Elle. Et de ressentir que chacun n’était qu’un fil formant une seule et unique tapisserie. Tous les Okanakis étaient Ses enfants, et le Chemenn Son médium privilégié auprès de ceux-ci.

Les années passèrent à nouveau, jusqu’à ce qu’un rêve vienne à nouveau troubler son sommeil. Seules quelques bribes survécurent à son réveil. De même qu’une conviction. Le louveteau qui naîtrait pour le Clan à la demi-lune serait d’une importance capitale, et un protégé d’Eliwha. Il lui fallut encore quelques mois pour comprendre cette étrange vision. Et c’est plutôt dubitative qu’elle se vit confier le bébé qu’ils avaient recueilli. Mais puisque le Clan s’occupait des enfants, comme une véritable meute, elle fut élevée avec amour, et quelques coups de bâton, parfois. Et, avec une fréquence alarmante, un rêve récurrent commença à hanter ses nuits, et elle se réveillait avec le hurlement lancinant d’un louveteau solitaire résonnant à ses tympans.

C’est à cette période que mourut la précédente Chemenn, et qu’elle entra en pleine possession des pouvoirs que peu lui auraient confiés. Sa poigne s’affermit encore, prenant toute attaque de son rang comme le cuisant rappel qu’elle n’était pas née au sein du Clan des Ereshaï. Ses nuits étaient courtes et agitées, ses journées épuisantes. Son humeur s’en ressentait. Et les perturbations au sein du Clan ne faisaient rien pour l’aider. Beaucoup de choses à gérer pour aider Tsukey, le Chef. Elle était jeune, inexpérimentée, maladroite, parfois, malgré la mauvaise foi qui l’empêchait de le reconnaître. Elle avait fait des erreurs. L’une des plus cuisantes fut lorsqu’elle s’éveilla en pleine nuit, sortit de sa yourte, et surprit la mère du petit Dhankin en train de s’esquiver. Leur échange fut violent, les raisons évoquées absurdes, choquantes. Elle ne pouvait le comprendre. N’osait imaginer comment elle pouvait abandonner son enfant. Ni la façon dont celui-ci réagirait. Perdre ses parents était une chose, elle le savait. Ne pas les voir disparaître, en revanche… Ce fut troublée qu’elle retrouva son nid de fourrures, et qu’elle sombra dans un sommeil agité.

La course, encore la course. Sous le soleil, elle survolait les plaines sèches d’Opale. Elle les reconnaissait, mais ne les comprenait pas. L’astre du jour tapait violemment sur sa fourrure sombre. Elle n’avait plus besoin de se voir pour comprendre qu’elle était, à nouveau, la louve noire. Il lui suffisait de sentir la terre friable sous ses coussinets, sa langue, pendant entre ses crocs, le vent dans ses poils. Soudainement, l’atmosphère changea. La plaine devint forêt, le jour devint nuit, le chaud devint froid. Et ce hurlement, encore, déchirant l’air et lui serrant le cœur. Cette fois, elle put se rapprocher. Elle put plonger ses yeux dans les prunelles glacées du louveteau. La surprise l’envahit alors que son poil gris virait au noir. Et toute la scène s’évanouit…

A son réveil, ses fourrures et ses joues étaient encore humides de larmes. Elle ne se souvenait pas de son rêve, simplement qu’un autre loup avait hurlé pour rassurer le louveteau, et qu’il ne hanterait plus ses nuits. Lorsqu’elle quitta sa yourte, la réalité la frappa à nouveau de plein fouet, et de nouvelles responsabilités lui incombèrent. La vie poursuivait son cours, elle veillait autant que possible à ce que les enfants fassent quelque chose de leur vie, même si aucun ne semblait devoir embrasser la voie de la magie. Elle n’avait de cesse de les harceler, de les asticoter, cherchant à les faire réagir comme elle l’avait fait étant jeune. Elle offrit une lame éternelle à Dhankin quand Iltan, le Dresseur de Griffos, décida de lui apprendre le métier.

Le jour où il reçut le nom de Loupiot, elle cacha difficilement sa surprise. Quelque chose semblait vouloir se rappeler à son bon souvenir. Eliwha lui avait offert un enfant. Peut-être pas de la plus simple des façons, mais les flux de la Déesse étaient impénétrables. Mais elle ne doutait pas que, même sans Son intervention, elle l’aurait considéré comme tel…

La vie poursuivit son cours, au rythme des saisons. Jusqu’à ce que Tuskey ne tombe malade. C’était inattendu, et elle ne put rien faire. Le Clan sembla tomber en léthargie, et elle dût prendre sur elle pour continuer à prendre les bonnes décisions, et se protéger des vues d’autres Clans peu regardants sur la façon d’obtenir des richesses. Elle fit de son mieux, et ils parvinrent à combattre le mal pied à pied pendant trois longues années. Elle passait de longs moments avec le Chef alité, l’incluant dans les décisions, parlant d’abondance avec lui de l’avenir. Et de Kanaeko. Elle fut surprise qu’il lui confie ses révélations. Puis elle comprit qu’il se sentait partir et qu’il voulait qu’elle soit un soutien indéfectible. Elle lui offrit un de ses trop rares sourires avant de quitter la yourte. Deux jours plus tard, il leur livrait ses dernières volontés.

Tout ne se passa pas pour le mieux, et elle eut fort à faire pour à la fois soutenir la jeune femme qu’elle trouvait bien trop indécise (oubliant bien facilement qu’elle n’avait pas été mieux à son âge), et pour rassurer les membres les plus anciens du Clan, qui craignaient qu’elle ne soit pas à la hauteur. Jusqu’au duel. Elle aurait dû le voir venir, et elle se demanda longtemps pourquoi la Déesse ne lui avait pas envoyé un signe. Peut-être que cela devait simplement être. Et comme Elle l’avait décidé, cela fut, avec les conséquences catastrophiques qui la firent regretter de n’avoir pas été plus attentive, perdue qu’elle était dans toutes ses obligations et l’organisation des funérailles. Jamais elle n’avait tant serré les phalanges autour du bâton de bois qu’elle traînait depuis ses dix ans.

Pour féliciter la jeune femme et, peut-être, un peu, pour se racheter, elle lui offrit une lame éternelle. Une épée mésorianne. Elle grimaça tout au long de l’opération, pour la forme. Mais l’idée était judicieuse, puisqu’il semblait que son œil ne doive jamais guérir. Désormais, elle fait toujours valoir son point de vue acerbe de sa voix forte, mais elle commence à se sentir vieille et à souhaiter prendre un apprenti. Après tout, ses enfants sont grands, ils n’ont plus vraiment besoin d’elle. Et elle craint un peu, tout au fond d’elle, de prendre trop de place et de ne pas laisser à Kanaeko l'espace pour s’exprimer pleinement. Cela dit, jusqu’à ce qu’elle se sente véritablement inutile, elle continuerait probablement à s’accrocher…



Son inventaire :
Asheema pourrait posséder beaucoup et troquer ses créations car, en plus d’être Chemenn, elle aime beaucoup travailler le bois. Mais elle ne garde que son bâton, qu’elle a abondamment gravé et décoré, et ses multiples pierres d’Eliwha. Le reste est propriété commune de tout le Clan. Et son vieil ami, Telmo, qui n’est pas vraiment une possession, mais plutôt un vieux Griffo ronchon qui hante les abords du camp et daigne, parfois, quand l’humeur lui dit, la transporter. Ils se connaissent depuis dix-sept ans et se comprennent, en un sens.



AUTRES INFOS
COMMENT SE PRONONCE LE PRÉNOM/NOM DE VOTRE PERSONNAGE ?
Son prénom se prononce "ach-ii-ma" (les "ee" forment un son i long)


ÊTES-VOUS SUR D'AUTRES FORUMS SUSCEPTIBLES DE VOUS PRENDRE DU TEMPS ?
Une poignée, mais rien qui m’empêche d’être  présent ici.


SINON, POURQUOI AVOIR CHOISI ARCHIPEL ET COMMENT VOUS NOUS AVEZ TROUVÉS?
Je suis un faux nouveau


SI VOUS DEVIEZ VOUS QUALIFIER COMME JOUEUR VOUS DIRIEZ :

Très actif
Plutôt actif


UNE DERNIÈRE CHOSE Á NOUS DIRE AVANT QUE L'ADMIN NE VOUS VALIDE :
J’attends les avis de Dhan et de Kana sur la fiche ^^


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Dhankin le Loupiot
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MessageSujet: Re: Asheema Langue-Tranchante   Asheema Langue-Tranchante Icon_minitime24/10/2013, 20:41

Wiiiiiiiiii *-*

*sautille partout, tout content*
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MessageSujet: Re: Asheema Langue-Tranchante   Asheema Langue-Tranchante Icon_minitime24/10/2013, 21:41

Tu es validé(e)

Et Bien je peux surement dire que je suis l'une des fonda les plus comblée ! Cette fiche est vraiment super ! Les passages des rêves avec les loups sont vraiment bien trouvés, et ce genre "d’intermédiaire" c'est parfaitement comme ça que j'imagine les communications faites par Eliwha ! Quand a la partie concernant Dhankin, je la trouve très émouvante ! Non vraiment rien à redire ! Te voilà donc officiellement : Première Chemenn du forum cheers 
Mais surtout il ne faut pas oublier que :

Tu as le droit de faire à la fois :
-2 sujets dans la zone de jeu,
-2 RP FB, et des RP épistolaires/individuels à volonté.
-1 RP futur alternatif, et 1 sujet au pays des rêves
Tu as le droit à 4 multi-comptes et qu'il faut attendre 1 mois entre chaque, et avoir fini au moins 3 rp (avec au moins deux joueurs différents) avec le dernier compte inscrit.
Il te faut un minimum de 150 messages comptant au moins 2 RP terminés par compte pour pouvoir faire de la pub et afficher un bouton 88*31 d'un forum dans ta signature .
Il faut prévenir des longues absences (plus d'une semaine) ici.
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MessageSujet: Re: Asheema Langue-Tranchante   Asheema Langue-Tranchante Icon_minitime25/10/2013, 16:51

Merci beaucoup Créateur, c'est trop de compliments *^*
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MessageSujet: Re: Asheema Langue-Tranchante   Asheema Langue-Tranchante Icon_minitime

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