On la qualifie souvent de Joyau d'Orion, qualificatif qu'elle tient de son employeur. Elle est le bijou de sa collection, la meilleure de ses filles et la plus demandée.

La beauté de Calliopée est fort appréciée dans son travail, si bien qu'elle est l'une des putains les plus prisées d'Îleval. Elle est de taille plutôt moyenne pour une femme Mésorians et possède des formes qui font pâlir de jalousie la plupart des autres femmes. Elle a une poitrine extrêmement généreuse, de même que ses hanches et les courbes de ses fesses. Certaines demoiselles comme il faut pourraient se moquer en affirmant qu'elle a des kilos en trop. Et elles auront d'ailleurs raison. Sans aller jusqu'à dire que Calliopée est plutôt en chair, elle possède des poignées d'amour et un petit ventre qu'elle assume toutefois totalement. Elle aime son corps, elle se trouve belle - d'ailleurs, elle n'est pas la seule. Elle possède une longue chevelure blanche. Elle ignore totalement la raison de cette dépigmentation, toutefois elle apprécie d'avoir ce détail caractéristique. Au moins, elle ne passe jamais inaperçue. Ses yeux sont d'un marron/noisette très pale, et sa peau est très claire. En fait, son visage fin et ces détails font aisément penser à ceux d'une poupée de porcelaine.

Calliopée n'est plus vraiment assignée à résidence depuis qu'elle a pris de l'importance dans la maison de plaisir où elle officie. Elle sort de temps à autres pour satisfaire des clients trop riches pour vouloir se faire reconnaître près d'une maison close, mais elle passe la plupart de son temps libre dans ses appartements. Toutefois, lorsqu'elle sort ou se promène à Îleval, elle prend soin de rester discrète quant à sa profession. Une agression est si vite arrivée. Nous dirons donc que pour un inconnu, Calliopée n'est qu'une ravissante jeune femme assez discrète mais si ne passe pour autant pas inaperçue. Très aimable mais intrigante de par le mystère qu'elle peut dégager et les traits de personnalité qui contrastent avec son allure angélique.

"Effrontée" serait probablement l'adjectif que vous entendrez le plus en questionnant l'entourage de Calliopée. La demoiselle n'a pas la langue dans sa poche et elle n'a pas pour habitude de se taire lorsqu'il lui est précisément conseillé de le faire. Ses proches l'apprécient autant qu'ils ne peuvent la supporter. Elle sait être incroyablement détestable, et elle en joue bien. Elle reste tout de même une gentille fille, dans le fond.  Ses parents, quant à eux, vous diront probablement que c'est une enfant adorable mais qui a gâché sa vie avec un métier déplorable et honteux. C'est probablement le prix à payer lorsque l'on fait du plaisir de la chair son gagne-pain.

Calliopée est un personnage qui semble si simple du premier abord, et pourtant si complexe en réalité. Posons les bases tout de suite, c’est une catin. Une putain. Une fille de joie. Oui, le plaisir, c’est son métier. Ce qui implique bien sur certaines clauses de bases. Elle est extrêmement féminine, toujours à mettre sa beauté en avant, sans pour autant être ce genre de femmes cul serrés et princesse. Ce n’est pas une princesse. Ou alors, une princesse fort mal éduquée. Comme expliqué un peu plus haut, elle est effrontée, rebelle. Elle ne se laisse pas marcher sur les pieds par qui que ce soit et n’a jamais peur de tenir tête à plus haut gradé qu’elle. Oui, c’est une putain. Mais ça ne veut pas dire que le garde d’élite qui paye une fortune pour se faire lécher les pieds et fouetter vaut mieux qu’elle. Bien au contraire. Elle a choisi ce métier. Un choix. Elle n’y a pas été contrainte, elle est entrée dans la prostitution toute seule. Comme une grande. Et elle adore ça. Oh, oui, elle adore ça. Elle adore jouer de ses charmes, elle aime user de toute sa séduction pour que son client boue de désir avant même qu’elle l’ai touché. Elle aime mettre ses formes généreuses en avant, ces dernières font d’ailleurs tourner bien des têtes. Non, ce n’est pas parce que Monsieur est capitaine dans la garde personnelle du Mas qu’il vaudra mieux qu’elle, surtout pas s’il paye pour tremper son biscuit. Elle est très crue. Elle ne s’embarrasse pas de chichi ni de préambule. Bien sûr, elle reste mésorianne et connait la subtilité et le sous-entendu. Cela dit, lorsqu’on la cherche d’un peu trop prêt, mademoiselle réplique et cingle du tac au tac. Oh, et ne vous avisez pas de maltraiter un esclave devant elle. Elle approuve la position des Torkos, mais ce n’est pas pour cela qu’elle accepte d’être témoin de sévices et tortures psychologiques diverses. Ne vous y frottez pas, vous pourriez le regretter.

Etant Mésorianne, Calliopée à malgré elle tendance à voir les Torkos comme inférieurs. Ils sont esclaves depuis tellement d'années que c'en est devenu presque normal. Toutefois, elle les traite toujours avec gentillesse. Elle-même n'a pas vraiment d'esclave à elle, cela dit il y a une jeune femme qui travaille comme domestique dans le bordel où Calliopée travaille qui s'occupe très souvent d'elle. Concernant les Okanakis, Calliopée n'a tout simplement aucun avis. Ils n'existent pas pour elle, tant qu'elle ne les voit pas.

Calliopée n'est pas particulièrement pieuse. Si elle prend soin de son corps et de sa propreté, c'est avant tout pour son métier.

C'est triste à dire, mais Calliopée ne possède absolument rien qui lui appartienne. En dehors des bijoux, de l'or et des vêtements offerts en paiment par ses clients, elle ne possède rien qui soit sentimental. Rien de plus que ce qu'elle gagne de par son travail.