IDENTITE
Elkrin SelrokTorkos-AffranchieLieu/Clan de naissance : Belhovre | Âge du personnage: 16ans | Lieu d'habitation/Clan actuel:
Îles Jumelles |
PHYSIQUETaille : | Poids : | Couleur des yeux : |
1m60 | 46kg-Plutôt fine | Noir |
Couleur de la peau: | Couleur des cheveux : | Longueur des cheveux: |
Légèrement tannée | Noirs | Courts |
Description physique générale de votre personnage :Elkrin est assez petite. Malgré sa finesse, son corps aborde une musculature apparente, que la jeune affranchie tient de ses origines ; une légère trace d’abdominaux se dessine sur son ventre, ses jambes sont fermes et galbées et des marques de biceps transparaissent sur ses bras.
Son visage, quant à lui, est assez fin, et légèrement anguleux. Il est souligné par une courte avalanche de cheveux bruns, assortis à ses yeux en amande noirs ébène. Ce petit minois qui fait ressortir son jeune âge est ponctué par de délicates lèvres rosées, accentuées par son teint de peau faiblement basané.
Vêtue très sobrement, elle endosse une tunique de tissus beige simple qui lui descend jusqu’en dessous des genoux. Resserré par une maigre cordelette au niveau de ses hanches, cet habit de fortune la laisse libre de ses mouvements, tout en la protégeant du froid.
MENTALQue peut penser un inconnu de votre personnage:Elle à l’air timide, aux premiers abords, mais un soupçon de malice ne tarde jamais à être intercepté dans ses yeux. Elle paraîtra secrète, mais si sa spontanéité ne ressort pas face à un étranger, son visage expressif n’omettra pas de transmettre la fougue et la détermination qui l’anime.
Vive dans ses mouvements, calme et réfléchit dans sa tête. La description que se ferait un inconnu de cette jeune Torkos ne serait pas loin de celle de quelqu’un qui la connaît bien.
Comment ses proches décriraient votre personnage :Energique. C’est forcement le premier mot qui leur viendrait à l’esprit. Elle pourrait courir à s’en crever les poumons, partir des jours de la maison s’en même s’en rendre compte, et ainsi faillir à ses devoirs. Tête en l’air, quand elle est dans la lune, mais appliquée et réfléchie lorsqu’elle s’attelle à une tâche ou lorsqu’elle se met en tête d’apprendre quelque chose. Assoiffée de découverte, plus simplement. Tout le monde se rend bien compte qu’elle est faite pour la vie au grand air. Passionnée par le monde qu’est l’Archipel, envieuse des Okanakis qui se baladent de plaines en plaines.
Purement fougueuse, en fait. "La vie qu’elle mène ne lui ressemble pas."
Intérieurement comment se décrirait votre personnage : :Elkrin se sent seule. Avant habituée à vivre en société, entourée de son père et des Delbanes, c'est dans la désorientation la plus totale qu'elle se retrouve maintenant, face à la nature. Elkrin a toujours rêvé d'explorer le monde, et de partir à l'aventure. Mais maintenant qu'Archipel est là, devant elle, mêlée à l’excitation, se trouve la peur. Après tout elle est seule, sans rien pour la protéger. Elle doit se débrouiller seule, trouver de quoi manger, où dormir, et voyager en espérant prendre la bonne direction. Car pour l'instant, elle veut atteindre Opalgöor, la cité libre située sur l'île d'Opale, car c'est la première destination qui lui vient à l'esprit, étant affranchie. Elle aimerait ensuite prendre la route, pour explorer l'Archipel, elle qui n'a jamais voyagé.
Globalement que pense votre personnage des deux autres peuples ? : :Elkrin n'est pas raciste. Elle apprécie les mésorians, car travailler pour eux, même peu de temps, lui a beaucoup apporté. Concernant les okanakis, Elkrin n'en a jamais rencontré, mais elle espère vite pouvoir faire connaissances avec des membres de cette autre civilisation.
BIOGRAPHIEVision d'ensemble des relations que votre personnage entretient avec son entourage (amis, famille, maître ...)
Elkrin n’a que très peu de proches. L’une des seules personnes qui compte pour elle est son père. Après la mort de sa mère, celui-ci a gardé la tête haute, bien que détruit moralement, et a su triompher de sa peine pour s’occuper de sa petite, et continuer de la chérir envers et contre tout. Ils étaient tout deux très complices.
L’autre personne qui lui est chère, c’est Liselle. Curieuse relation pourtant, entre une jeune maîtresse et son esclave. Elkrin ne manquait pourtant jamais de respect à la demoiselle de la maison, même si quelques fois, leur entente était si bonne qu’elle oubliait quelque peu quelle était sa place. Très amies, elles n’avaient aucuns secrets l’une pour l’autre. Sans cesse elles se confiaient leurs petits tracas et leurs faiblesses, leurs coups de cœur ou leurs espoirs. Plus jeune, Elkrin lui contait les aventures qu’elle s’imaginait vivre plus tard, et bien que ce ne fût que des rêves, les petites prenaient un certain plaisir à s’inventer des vies futures.
Son histoire : Nous sommes en 1634. C’est le 47ème jour de l’hiver. Dehors la neige tombe et la nuit est déjà bien avancée. Mais dans cette maison à la sortie de la ville de Belhovre, personne ne dort. Toutes les lumières sont allumées, et on entend les servantes s’affairer.
Un cri retenti. Puis un second. Dans une des chambres en bas réservées aux esclaves, le feu crépite dans la modeste cheminée. Tout le monde attend, même les maîtres de maison sont impatients. Les hurlements continuent et s’intensifient, déchirant le grand calme imposé par la nuit.
Soudain, ils cessent, et quelques secondes plus tard, laissent place aux délicats braillements de bambins.
Une servante, alors improvisée en sage femme, pris le petit animal dans ses bras, enveloppé d’une serviette, tandis qu’une autre posa un torchon imbibée d’eau froide sur le front de la mère essoufflée.
« C’est une fille. »
Elran était assis au côté de sa femme, qu’il quitta des yeux un instant pour aller rejoindre son enfant.
Les yeux brillants, ému, il saisit calmement le nouveau né et l’installa dans le creux de ses bras. Il passa le doigt dans la main encore moite du bambin, et un doux sourire se dessina sur son visage lorsqu’il sentit la menotte de l’enfant resserrer son étreinte sur son index.
Fier, il se tourna vers sa femme. En voyant son regard inquisiteur, il plaça le poupon dans les bras de sa mère. Celle-ci déglutit et planta son regard dans celui de sa fille. Tout à coup, une larme se mit à couler sur sa joue. Elle semblait se tordre de douleurs tandis que de plus en plus de larmes venaient perler ses joues. Elle embrassa tendrement la joue rosée de l’enfant. Et c’est à ce moment là qu’Elran aperçut les draps anormalement tachés de rouge.
Il tourna directement son regard vers sa femme, les sourcils froncés, et sans la lâcher des yeux il commença à crier. Il fallait que quelqu’un vienne l’aider.
Il lut alors sur les lèvres de l’amour de sa vie un dernier « je t’aime ». Accablé il se laissa tomber sur le sol.
Lorsque la famille Delbane ainsi que tout le personnel, alertés par les cris, arrivèrent sur le seuil de la porte, une dernière larme quitta les yeux de la jeune mère et tandis que son regard s’éteignait, le bambin délaissé se mit à crier.
* * *
Deux semaines ont passé et Elran est encore assis sur le lit qui a vu mourir sa femme. Depuis ce fameux soir, il reste là, éveillé, même la nuit. Rien ne le dérange, ni le bruit de la maison en activité ni même les braillement du bambin. Il reste là.
Le regard vide, il fixe le sol, ressassant sans cesse la même scène, se demandant ce qu’il aurait du faire pour la sauver, pourquoi il n’a pas put.
Une baffe.
Madame Delbane a osé porter la main sur lui. Et il sait qu’elle sait que c’est pertinemment interdit.
Doucement il lève les yeux.
« Vous comme moi, nous savons très bien que je ne fais pas cela pour vous faire du mal, mais au bout d’un moment il faut vous ressaisir ! Je crois que je comprends ce que vous ressentez mais c’en est assez ! Deux semaines que les servantes passent leur temps libre à s’occuper de VOTRE enfant ! Reprenez-vous Elran ! Croyez-vous vraiment que c’est ce que votre défunte femme aurait voulu !? ça nous fait de la peine à tous, mais la vie continue, et vous avez des responsabilités ! Vous ne lui avez même pas donné de nom !»Elran est stupéfié. Il n’ose pas dire un mot. Calmement il se lève. Une boule lui reste en travers de la gorge, et il sent ses yeux s’embuer. Il traverse la pièce et se penche au dessus de l’enfant endormie. Il a compris maintenant. Elle a raison. Pour sa fille, il doit faire de son mieux. Si elle ne peut pas avoir de mère, alors il doit faire en sorte de combler le vide que cette dernière a laissé. C’est décidé, elle s’appellera Elkrin.
Doucement, il glissa sa main dans les courts cheveux de sa fille puis la saisit et la serre contre lui. Il ferma les yeux et laissa amèrement s’échapper une larme.
« Je suis désolé. »
* * *
Sept ans ont passés, et Elran est redevenu l’homme qu’il était avant. Devenu majordome principal de Monsieur, il a finalement su prouver aux Delbane qu’ils ne pouvaient se passer de ses services.
Il est 6h du matin mais Elkrin est déjà réveillée. Toute excitée, elle se faufila à pas de loup dans les longs couloirs de la demeure et discrètement, elle entra dans la chambre de Liselle.
« J’ai une surprise pour toi » avait-elle dit la veille.
Depuis quelques années en effet, Elkrin et la jeune fille de la famille Delbane s’entendent à merveille. Peu importe les classes sociales ou même les races, ce sont juste deux petites filles.
Au milieu de la chambre est entreposé un petit bureau, et Liselle, déterminée, se tient bien droite, une baguette à la main.
« J’ai décidé de t’apprendre à lire et à écrire ! »
Elkrin est surprise mais contente, voilà une occupation qui les tiendra toutes deux occupées pour plusieurs hiver.
* * *
Pieds nus, un livre sous le bras, Elkrin courut à perdre haleine à travers les champs qui entourent la maison. Elle gravit l’escalier et entra essoufflée dans le hall.
« Je suis désolée ! »
Elle devait rentrer tôt, mais déjà le soleil déclinait. Maintenant âgée de 16ans, au service de Liselle, par la demande de celle-ci, elle se devait d’être à l’heure pour remplir ses fonctions. Au lieu de ça, elle s’était laissée aller et avait oublié de rentrer. Elle dévala les escaliers menant aux chambres des esclaves et une fois arrivée dans sa chambre, sur le point de se changer, elle se stoppa net lorsqu’elle apercut sont père qui l’attendait sur le lit.
« Monsieur Delbane a accepté. Je crois… que c’est mieux. »
« Quoi ? Qu’est-ce qu’il a accepté ?! »
* * *
Tout le monde était dehors. Le vent, chaud, soufflait doucement, faisant voler quelques mèches de ses courts cheveux. Elle marchait, les mains tremblantes, crispées sur la lanière de son sac. Son coeur s’écrasa dans sa poitrine lorsqu’elle franchit le portail du grand jardin qui bordait la demeure. Tous, ils l’attendaient. Elle fixa des yeux son anneau, ancré depuis la veille sur son majeur. Elle s’y était préparée, le temps des adieux était venu. Elle respira profondément, essayant de dissiper l’appréhension qui s’installait en elle. Ses yeux brillaient. Ni de la joie ni de la curiosité, juste de la tristesse. Elle s’approcha du petit comité qui s’était formé devant la maison. Pas un bruit, pas un chuchotement, seulement le murmure du vent et l’écho de quelques sanglots. Elkrin alla faire ses adieux à tout le personnel de la maison, chacun lui dit un petit mot, un petit encouragement. Ce fut le tour de monsieur et madame Delbane, très formel et très poignant à la fois. La plupart étaient émus, mais Elkrin essayait avec bravoure de ne pas céder au trouble qui l’envahissait. C’est alors qu’elle aperçut Liselle. Elle laissa tomber son sac à ses pieds. Déjà elle sentait les larmes lui monter aux yeux. Un goût amer humecta sa bouche. Elle se dirigea vers Liselle et ne put dire un mot. Tout simplement, Mlle Delbane la prit dans ses bras. Elkrin savait qu’elle ne pourrait retenir ses sanglots plus longtemps. Quelques chuchotements, rassurants et doux, parvinrent à ses oreilles. Probablement quelques promesses qu’elles deux savaient intenables. Légèrement, Elkrin se détacha avec peine de son amie et une légère bruine se mit à tomber. Mais était-ce de la pluie ou seulement les larmes qui venaient de perler ses joues ? De ces larmes amères qui s’écoulent sans qu’on le veuille, comme un flot. De celles qui donnent envie de tomber à terre et de crier. Elkrin n’en fit rien. Elle sentit sa gorge se bloquer. Durement, elle déglutit. Liselle, elle aussi sanglotait, en essayant de garder fièrement un petit sourire encourageant. Elles échangèrent quelques mots complices, une dernière fois, toutes deux pleurant davantage lorsque ce qu’elles racontaient n’était que de beaux et vieux souvenirs d’enfance. Douloureusement, Elkrin quitta Liselle des yeux et se tourna vers son père. Ses larmes redoublèrent d’abondance. Elle était désemparée. Elran mit délicatement sa main sur la joue de sa fille, et essuya du revers de son pouce les quelques gouttes qui mouillaient ses yeux. Il esquissa un petit sourire malheureux.
« C’est pour ton bonheur. » Il baisa tendrement la joue de sa fille.
Elkrin le savait. Elle le savait très bien. Elle savait qu’une fois bel et bien libre, grâce aux sacrifices de son père, elle pourrait avoir la vie dont elle rêvait. Mais ses larmes coulaient sans qu’elle puisse les arrêter. Liselle, son père, tous. Les personnes qui lui était le plus cher. Elle ne les reverrait plus. Elle se jeta dans les bras de son père, laissant maintenant aller ses pleurs spontanément.
« Je sais que tu es courageuse et que cette vie te conviendra bien mieux, même si elle sera loin de nous. » Sa main se crispa dans les cheveux de celle qui pour lui allait devenir une femme. Il comprenait bien que désormais il ne la verrait plus grandir. Qu’il ne la verrait plus du tout. Lui aussi laissa échapper quelques larmes qui vinrent humidifier la nuque de sa fille. Le menton d’Elkrin trembla et elle ne fut pas capable de répondre. Elle embrassa affectueusement son père puis, une nouvelle fois, elle dut s’arracher durement de l’étreinte, comme elle l’avait fait avec Liselle. Elle tourna son regard vers son amie, puis vers son père. Elle les regarda longuement, essayant malgré tout de fixer l’image de leur visage dans sa mémoire.
Enfin, ce fut l’heure des adieux définitifs. Douloureusement, elle sépara son regard des visages attristés. Elle jeta un dernier coup d’œil à la belle maison qui lui faisait face, puis, elle essuya ses yeux, essayant de sourire. Elle ramassa sa besace et agita doucement sa main pour tous les saluer une dernière fois. Elle se tourna, regardant au loin les champs et les bois qui s’étendaient à perte de vue. Une boule restait en travers de sa gorge. Elle inspira profondément. Sans se retourner une seule fois, Elkrin marcha droit devant elle, séchant chaque goutte qui venait perler ses yeux. Les yeux rouges, elle essayait d’imaginer à quoi ressemblerait sa vie dorénavant. Malgré sa tristesse, elle marcha à grand pas, respirant à pleins poumons l’air sauvage d’une vie nouvelle.
Son inventaire :Elkrin ne possède presque rien. En plus de ses vêtements, elle a un gros sac en toile, ou se trouve une épaisse couverture, un manteau, un couteau, une gourde et quelques vivres. Mais bien évidemment, son bien le plus précieux reste son anneau de liberté, fièrement ancré sur son majeur.
AUTRES INFOS COMMENT SE PRONONCE LE PRÉNOM/NOM DE VOTRE PERSONNAGE ? Ellecrine mais le "i" se prononce entre le "i" et le "e".
ÊTES-VOUS SUR D'AUTRES FORUMS SUSCEPTIBLES DE VOUS PRENDRE DU TEMPS ? Nop ! Pas pour l'instant
SINON, POURQUOI AVOIR CHOISI ARCHIPEL ET COMMENT VOUS NOUS AVEZ TROUVÉS? J'ai connu ce forum... grâce à la créatrice en fait xD J'adooore l'univers !
SI VOUS DEVIEZ VOUS QUALIFIER COMME JOUEUR VOUS DIRIEZ :Plutôt active, ça dépend
UNE DERNIÈRE CHOSE Á NOUS DIRE AVANT QUE L'ADMIN NE VOUS VALIDE : Cette version de sa présentation est un "premier jet", son histoire est susceptible de légèrement changer. De plus, si la situation de l'amitié qu'elle entretient avec son ex-maîtresse, ou la façon dont elle a été affranchie pose problème au niveau de la cohérence, je peux changer :)pardon aussi pour les fautes d'orthographes, j'essaye de me corriger ! Je retoucherais et détaillerais certainement mieux mon personnage au fil du temps.