« Un ligor âgé d’un peu plus de cinq ans, et mon garde du corps personnel. Je l’ai acheté chez un éleveur bien entendu, ce n’est pas un animal sauvage que j’aurais dressé moi-même, bien que j’aime parfois taquiner certaines personnes un peu trop impressionnables en le leur laissant croire. Il est très bien éduqué et ne présente aucun danger pour qui que ce soit. À moins que quelqu’un — ou quelque chose — ne cherche à s’en prende à moi, auquel cas… eh bien je dirai simplement qu’il est très protecteur envers moi. Mais aussi très bien dressé à cet égard, fort heureusement ! En dehors de ces situations exceptionnelles — et heureusement très rares — je dois bien reconnaître qu’il tient plus du chaton un peu trop chahuteur que du fauve redoutable… »

« Ce hongre alezan est un présent d’Ædan quand j’ai quitté la maison et que j’ai lancé mon affaire. C’était sa façon de montrer que j’allais lui manquer et qu’il s’inquiétait pour moi, je crois, même si tout ce qu’il en a dit est : “Tu en auras besoin pour tes voyages”. Ce qui était assez vrai ! C’est un cheval docile et énergique, qui ne rechigne pas à la tâche et qui ne s’effraie pas facilement. Il s’est même habitué étonnamment vite à la présence de Monsieur Moustache à ses côtés ! »

« Un objet précieux, par bien des aspects. Pour sa valeur monétaire, bien sûr, mais celle-ci ne compte pas vraiment pour moi. L’utilité que j’en ai importe davantage pour moi : c’est ce qui me permet de trouver les clans que je cherche, voire de localiser un objet précis que je voudrais acquérir. Mais plus que tout, c’est sa signification sentimentale qui fait pour moi sa valeur : il s’agit en effet d’un présent, honneur et marque d’estime rare et précieuse. »

« Voilà une découverte toute à fait curieuse, que j’ai faite par hasard, en discutant avec un Chemenn que j’étais venue rencontrer pour lui proposer mon commerce. C’est le seul objet que j’aie échangé et décidé de ne pas revendre, en raison de son aspect infiniment pratique : il me permet en effet de toujours garder le contact avec Praraag, même lorsque je suis perdue au fin fond des Terres Sauvages sans autre moyen de me joindre. Celui que je possède répond au bronze, c’est pourquoi je porte désormais toujours un pendentif de ce métal, afin d’être certaine de pouvoir utiliser le diapason si j’en ai besoin. »

« Une arme basique, solide et de bonne facture, mais on ne peut plus quelconque. On ne peut pas dire que j’y sois attachée, il s’agit d’une simple sécurité, que je porte lors de mes voyages dans les Terres Sauvages, tout en priant pour n’avoir jamais à l’utiliser. »