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 Quand un garde d'élite rencontre une petite sauvageonne [PV Enguerrand][Terminé]

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MessageSujet: Quand un garde d'élite rencontre une petite sauvageonne [PV Enguerrand][Terminé]   Quand un garde d'élite rencontre une petite sauvageonne [PV Enguerrand][Terminé] Icon_minitime2/5/2014, 21:00

Aujourd’hui, c’était le grand jour, nous partions enfin tous ensemble hors des limites d’Opale, pour rendre visite à de la famille éloignée, dont je ne connaissais même pas l’existence, il y a encore quelques jours. Aussi loin que je me souvienne, j’avais toujours  pensé qu’il n’y avait personne d’autre que mon père, mes frères et moi. Père ne parlait de personne en dehors de ses parents, qui sont morts depuis bien longtemps. Je croyais donc que nous étions les derniers survivants de la famille Berthelot. C’était une grosse erreur de ma part.

*********
Nous avions reçu une lettre, il y a quelques temps de cela, qui nous invitait à nous rendre chez le frère de ma mère. Il semblerait que mon grand-père maternel, que je croyais mort, veuille me rencontrer. Pour ma part, je n’en voyais pas vraiment l’utilité, si mon père ne m’avait pas forcé à y aller, j’aurais décliné l’invitation. Pourtant, au fond de moi, je voulais m’y rendre, car ça me permettrait peut-être d’en apprendre plus sur ma mère.

**********

Ileval, c'était la première fois que j'y allais depuis ma naissance, c'est-à-dire il y a 16 ans. Je ne savais encore rien de cet endroit, simplement que de la famille de ma défunte mère, y résidait. Pourtant, aucun d'eux n'avait jamais voulu nous voir depuis sa mort. Je savais qu'au fond c'était à cause de moi, car ils me rendent responsable de sa disparition. En même temps, ils n'ont pas tort si je n'étais pas venue au monde, elle serait encore vivante. Mon père ne serait donc pas aussi malheureux, et mes frères aussi. Aucun d'eux ne m’avait porté pour responsable ce qui était arrivé, pour eux j'étais leur petit ange, le dernier cadeau que leur avait fait ma mère avant de partir. Néanmoins, je me sentais horriblement coupable, je n'ai parlé à personne de ce sentiment, sauf à Elkï. Alors, je faisais en sorte d'être toujours heureuse et souriante, pour que jamais mon père s'inquiète pour moi, ou bien qu'il regrette de m'avoir pour fille.

Cependant, ce voyage me rendait plus que nerveuse, je savais que j’allais être jugé de la tête aux pieds et aussi être comparée à ma mère, qui était une vraie merveille. Il était donc normal que je sois pareille, ce qui n’était pas du tout le cas en réalité. Puis je ne supportais vraiment pas d’être en robe. J’avais l’impression d’être quelqu’un d’autre, mais j’avais promis à mon père de bien me tenir, après tout je savais me comporter comme une jeune fille de bonne famille. Mais vraiment, comment les filles font pour supporter d’être coincées toute la journée dans une robe, qui leur coupe la respiration ? Heureusement pour moi j’avais pu choisir la robe que je voulais porter, sinon connaissant mon père je me serais retrouvée à porter une robe pleine d’excentricité. J’avais donc opté, pour une longue robe simple de couleur parme, avec un col en «  V », et quelques broderies dorées. C’était une vieille robe appartenant à ma mère. Et par-dessus je portais une cape blanche, j’avais même fait l’effort de relever mes cheveux en y insérant un peigne dorée. Tous ces préparatifs pour des gens que je ne connais ni d’Eve ni d’Adam, ce qui n’a vraiment aucun sens. Je ne cherchais même pas à leur plaire. Peut-être que si au fond, mais je ne voulais pas me l’avouer.
En fait, je n’avais pas accepté toute cette mascarade juste pour mon père, en échange de ma coopération, il m’avait permis d’emmener Esperando, mon fabuleux mustang. Il avait demandé à un de nos domestiques Torkos, de s’en occuper. J’étais donc impatiente, d’arriver pour pouvoir monter sur son dos, et galoper dans les forêts adjacentes.

*************

Je ne pensais pas que le voyage en bateau, jusqu’à Ilêval, serait si épuisant, ni que j’allais avoir le mal de mer. J’ai donc passé le plus clair de mon temps allongé dans ma cabine, pour essayer que la douleur s’estompe, mais je ne pus éviter les vomissements qui m’assaillaient à chacun des mouvements de la mer. J’étais vraiment mal en point, et assez livide. Je passais mon temps à courir en me couvrant la bouche de mes deux mains, pour éviter de vomir. J’avais hâte de retourner sur la terre ferme, pour reprendre mes esprits. Mon père était mort d’inquiétude, mais je faisais en sorte de le rassurer, pour qu’il puisse profiter de son voyage en bateau, car ce n’était pas tous les jours que ça arrivait.

Le voyage dura plus d’une journée, je fus donc la plus heureuse, quand le bateau s’amarra enfin au port d’Ileval, j’avais besoin de sentir le terre ferme sous mes pieds. Je me précipitais donc pour descendre, une fois le pont abaissé, je bousculais certaines personnes, tout en m’excusant. Je ne pus retenir un soupir de soulagement quand je pose enfin un pied sur le port. J’inspirais grandement l’air, me permettant de me sentir revigorer. Je n’eus pourtant pas le temps de me rafraîchir, car rapidement, nous dûmes remonter à bord d’une calèche qui devait nous conduire à la demeure de mon oncle.
Je dois dire que je ne fus pas très bavarde pendant le trajet, j’avais l’impression d’avoir la gorge nouée à cause du tract. Cette rencontre ne présageait rien de bon, mon mauvais pressentiment persistait, et généralement je ne me trompais pas. Mais pour une fois j’aurais voulu que ce soit le cas, je décidais de regarder par la fenêtre pour me changer les idées. Je finis même par m’endormir, surement en raison du manque de sommeil, ayant eu énormément de mal à dormir sur le navire.

***********

Je fus réveillée, par mon père qui secouait mon épaule, me réveillant en sursaut, je remis de l’autre dans mes jupons, essuyant aussi un peu de bave sur le coin de mes lèvres, très glamour tout cela. Puis je sortis de la calèche, en essayant de faire bonne image. Mais rien qu’en voyant le visage de mon oncle, je déglutis bruyamment et mon sourire se fana. Il n’avait pas l’air commode du tout, il me regardait avec dédain, mais comme je suis bien élevée, je ne dis rien et me contenta de suivre tout le monde à l’intérieur de la demeure. Je fus tout de même soulagé de savoir que mes frères étaient là avec moi. Ils étaient mon bouclier, je savais qu’ils me protégeraient quoiqu’il arrive, mais je vais tout de même éviter que cela se produise.

Une fois que nous fûmes installés dans nos appartements, je me précipitais vers les écuries pour voir, Esperando, je n’avais pas pu le voir ni même le monter depuis deux jours. Mais en arrivant aux écuries je ne le vis nulle part, dans aucun des boxes. Je demandais donc aux domestiques Torkos, s’ils l’avaient vu, mais ils ne semblaient pas voir de quel cheval je parlais. Je ne comprenais rien, je partie donc voir mon père, pour avoir une réponse. Il était dans le grand salon, avec mon oncle et ma tante, les cousins étaient de sortis. Je rentrais de façon brusque dans la pièce, sous les regards surpris, je me précipitais en courant vers mon père. J’étais plutôt folle de rage.

«-Père, où est Esperando ? Vous m’aviez promis que je pouvais l’emmener avec nous.
- Méli chérie, je suis désolé, mais cela n’était pas possible … Tu sais bien que c’est un animal dangereux.
- Dangereux ?! Il ne l’est plus, tu sais très bien que je l’ai dompté !
-Peut-être, mais tu oublis qu’il t’a quasiment brisé tous les os un à un. Tu as même failli mourir par sa faute. Je ne pouvais pas pendre le risque qu’il blesse d’autre personne.
- Nous avions un accord ?! J’acceptais de venir ici et de parader comme une bonne fifille devant nos parents, mais en échange, Esperando devait être là.
-Mélisende !, ne me parle pas sur ce ton, n’oublie pas que je suis ton père !
-Tu es peut être mon père, mais tu es un menteur ! »

Je n’eus même pas le temps de réagir que mon père abattit sa main sur mon visage, me faisant ainsi perdre l’équilibre. J’avais la joue rouge, je me relevais maladroitement, jetant un regard noir à mon père, avant de m’enfuir en courant hors de la demeure. Je n’entendis même pas mon père m’appeler. Je courais à en perdre l’haleine, le plus rapidement possible, sous la pluie battante qui s’était déclenchée.

Dans la précipitation j’en avais oublié ma cape, j’étais donc trempée jusqu’à l’os quand j’arrivais en ville. Je frissonnais de froid et claquais des dents, ma robe me collait au corps, moulant par la même occasion mes formes. Les gens ne semblaient même pas me remarquer puisqu’ils couraient tous pour se mettre à l’abri. L’un d’eux me bouscula violement, me faisant atterrir dans une flaque d’eau mélangeait à de la boue. J’en pouvais plus, j’étais frigorifiée et sale. Je serrais les dents pour retenir mes larmes de colère.

« - Non ne pleure pas, tu ne dois pas pleurer …. »
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MessageSujet: Re: Quand un garde d'élite rencontre une petite sauvageonne [PV Enguerrand][Terminé]   Quand un garde d'élite rencontre une petite sauvageonne [PV Enguerrand][Terminé] Icon_minitime3/5/2014, 17:53

Le temps était en train de complètement tourner à l’orage, pourtant la journée avait bien commencé. Bien qu’un peu fraîche, la matinée avait été ensoleillée et était propice aux sorties. Cela tombait bien car Enguerrand était de patrouille toute la journée. Levé aux aurores, cela faisait déjà plusieurs heures que le lieutenant parcourait les rues de la cité, s’assurant que l’ordre régnait toujours et que personne n’avait besoin de son aide. Le début de la journée avait été particulièrement calme et le mésorian n’avait pas eu beaucoup de travail, si ce n’est une petite dispute qui avait éclatée en pleine rue entre deux marchands et dont il avait fallu calmer un peu le jeu. A part ça, l’élite avait passé son temps à souhaiter le bonjour aux citoyens qu’il croisait. Il s’entendait bien avec la plupart d’entre eux et appréciait discuter et se rendre disponible à ceux qui avaient besoin de parler.

Malheureusement le ciel venait de se couvrir, et une pluie battante commençait à s’abattre sur la ville. Ceux qui n’avaient pas la chance d’être chez eux couraient pour se mettre à l’abri, ce qui donnait l’impression d’une cité particulièrement agitée. Mais le devoir de la garde imposait à Enguerrand de continuer sa patrouille, il poursuivait donc sa marche à travers la ville malgré la pluie. De toute façon, il se moquait d’être trempé.

Les rues semblaient de plus en plus désertes et le lieutenant commença à penser que le reste de la journée serait encore plus tranquille que la matinée. Il tourna à une intersection et pénétra dans une grande allée. C’est à ce moment qu’il aperçut une jeune fille étalée sur le sol au beau milieu d’une flaque d’eau boueuse. Il se précipita alors dans sa direction. Après être arrivé à son niveau, il tendit aussitôt sa main pour l’aider à se relever.

- Vous allez bien mademoiselle ? Vous avez besoin d’aide ? Demanda-t-il d’une voix rassurante.

Il sourit à la jeune fille puis prit le temps de l’observer. C’était certainement une mésorianne au vu de son physique et de sa tenue. Elle portait une belle robe qui était complètement trempée, et semblait frigorifiée. Elle était certainement sous la pluie depuis un moment. Elle semblait assez jeune et Enguerrand se demanda ce qu’elle pouvait faire dehors seule par ce temps et dans cette tenue. Peut-être s’était-elle perdue. Sans attendre de réponse aux questions qu’il venait de poser, le mésorian enleva son manteau, un vêtement assez chaud, et le passa sur le dos de la jeune fille qui grelottait.

- On ne peut pas dire que vous ayez choisi la tenue la plus adaptée par ce temps.
Ajouta Enguerrand sur le ton de la plaisanterie pour essayer de mettre la jeune mésorianne plus à l’aise.
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MessageSujet: Re: Quand un garde d'élite rencontre une petite sauvageonne [PV Enguerrand][Terminé]   Quand un garde d'élite rencontre une petite sauvageonne [PV Enguerrand][Terminé] Icon_minitime3/5/2014, 23:27

Maintenant, ça devait faire un petit moment que j’étais assisse là, sous la pluie, le regard dans le vague. J’étais éreintée et morte de froid, je n’avais même pas la force de me relever, car je savais pertinemment que j’avais aucune envie de rentrer, en particulier si c’est pour voir des personnes qui me jugent.

Cependant tôt ou tard, j’allais devoir retourner là-bas pour affronter le regard honteux de mon père, et ceux de dégoût de la part de nos parents. Alors, même si j’en voulais énormément à mon père, je n’aimais pas savoir que je l’ai déçu. Mais d’un autre côté, il aurait dû se douter que mon fort caractère allait refaire surface, puis je ne supporte pas de jouer la comédie. Je ne vois pas pourquoi, mon père tient tant à faire bonne impression, alors que ces parents éloignés n’ont jamais dénié prendre de nos nouvelles pendant ces 16 dernières années.

Je suppose que mes frères étaient déjà à ma recherche, mais avec un temps pareil, ils risquaient d’avoir du mal à me trouver. Puis de toute manière, je n’avais pas envie d’être retrouvée. J’ai besoin de me retrouver un peu seule pour faire le point sur la situation. Mais je n’avais ni la force de pensée, ni même de bouger. Si je persistais à rester sous la pluie, j’avais des chances de tomber malade.

Je fus sortie de mes pensées, par la voix de quelqu’un qui semblait s’adresser à moi. Je repris donc mes esprits, et tourna la tête vers la voix de mon interlocuteur. Je ne pus cacher mon étonnement en voyant que c’était un garde d’élite qui s’adressait à moi. Elkï, m’avait toujours dit de faire attention à eux, car derrière leur visage de chevalier servant, ils pouvaient se montrer bien plus rusés qu’en apparence. De même, que mon père m’avait toujours interdit de parler à des inconnus. Pourtant, à force de le fixer je finis par me perdre dans ses magnifiques yeux bleus, j’ouvris la bouche mais aucun son ne sortit d’entre mes lèvres. Pour reprendre mes esprits, je passais une main dans mes cheveux trempés, qui finirent par se détacher et tomber en cascade sur mes épaules.

« - Merci de votre sollicitude, je vais bien ne vous inquiétez pas » dis-je en essayant de lui faire un sourire, même si mon état d’esprit n’était pas très propice à cela.

J’eus à peine de dire cela, que je me retrouvais déjà avec sa veste sur mes épaules, ce qui me surprit encore plus. Je pris donc la décision de me relever, ce qui fut un peu difficile car mes jambes tremblaient en raison du froid. Je remis donc maladroitement debout, avant de tendre de nouveau la veste vers son propriétaire.

« - Je vous remercie de votre gentillesse, mais je ne peux pas accepter. Vous risquez d’attraper froid par ma faute, et je ne me le pardonnerai pas. » Dis-je en repassant la veste sur ses épaules. Pour cela je dus me rapprocher de lui, mon corps frôlait légèrement le sien.

« Vous avez raison, je n’ai pas vraiment prévue la bonne tenue, mais je ne pensais pas que le temps allait tourner aussi vite », cette fois-ci je souris plus franchement, en serrant mes bras contre ma poitrine, tout en les frictionnant pour créer un peu de chaleur.

Je lui avais rendu sa veste, par pure politesse car en réalité je l’aurais bien gardé. J’étais glacée jusqu’au sang, ce qui ne présageait rien de bon, j’allais surement avoir de la fièvre demain. Je me mis même à éternuer.

Qu’elle merveilleuse journée !
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MessageSujet: Re: Quand un garde d'élite rencontre une petite sauvageonne [PV Enguerrand][Terminé]   Quand un garde d'élite rencontre une petite sauvageonne [PV Enguerrand][Terminé] Icon_minitime4/5/2014, 14:14

La mésorianne avait refusé l’aide d’Enguerrand, en disant qu’elle allait bien. Un refus de politesse, songea-t-il, car ce n’était pas l’impression que renvoyait la jeune femme. Il devait forcément s’être passé quelque chose pour qu’elle reste seule assise sous la pluie vêtue seulement d’une robe qui ne la protégeait en rien du mauvais temps. Il ne posa cependant pas plus de questions et récupéra sa veste à contrecœur.

- Ce n’est pas pour moi qu’il faut vous inquiétez. J’ai l’habitude des pluies d’Ileval et puis, Hygérie est plutôt bienveillante en mon égard.


En effet, Enguerrand avait bien hérité de la forte résistance immunitaire des mésorians, et il en fallait beaucoup pour qu’il attrape une infection ou une maladie. Il ne craignait donc pas d’attraper froid. Mais pour cette fille qui était restée trempée depuis un moment, le risque de tomber malade était bien plus fort. Il aurait préféré qu’elle garde la veste qu'il lui avait tendue mais il ne pouvait pas la forcer.

La jeune femme s’était rapprochée d’Enguerrand et il pouvait sentir qu’elle tremblait. Il la vit éternuer et essayer de se réchauffer timidement en frottant ses bras contre sa poitrine, ce qui accentua l'inquiétude qu'il avait pour elle. Même si son travail consistait plutôt à affronter les hors la loi que les maladies, l’élite avait à cœur le bien-être des citoyens et il ne pouvait pas se permettre de laisser cette mésorianne en mauvaise posture.

- Ecoutez, laissez-moi vous aider, vous risquez de tomber vraiment malade… Insista Enguerrand, avant de lui adresser un sourire bienveillant.

- Il faut vous couvrir ou vous mettre à l’abri. Si vous êtes égarée je peux peut-être vous raccompagner quelque part ?

Enguerrand n'avait pas bougé, il fixait la jeune femme en parlant de manière amicale. Il essayait de lui montrer qu'elle pouvait lui faire confiance et qu'il était là avant tout pour aider. On pouvait sentir dans le ton de sa voix qu'il se faisait réellement du souci pour elle.
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MessageSujet: Re: Quand un garde d'élite rencontre une petite sauvageonne [PV Enguerrand][Terminé]   Quand un garde d'élite rencontre une petite sauvageonne [PV Enguerrand][Terminé] Icon_minitime4/5/2014, 16:15

Ce garde d’élite, me semblait assez étrange, à vrai dire je ne pensais pas qu’il allait continuer à insister, il aurait très bien pu continuer son chemin, et faire comme s’il ne m’avait jamais vu. Je n’avais pas l’habitude que d’autres personnes, autre que ma famille, se soucie de moi, ce qui avait pour résultat de me mettre à l’aise.
Surtout que je me méfiais tout de même de lui, après tout peut être qu’il avait été envoyé pour me retrouver. Je n’avais aucune preuve du contraire. Et s’il avait pour ordre de me ramener chez moi, c’était perdu d’avance, je n’allais pas me laisser faire aussi facilement. Même si j’avais attrapé froid, ce qui était le cas à présent, et que je ne portais pas une tenue adéquate, je peux tout de même courir très vite. Puis je n’ai aucune preuve que ce soit le cas.

Bon, ne divaguons pas, je ne dois pas penser à mes capacités physiques qui sont surement amoindries à cause de mon état. Mais je refusais de perdre face devant lui, je ne supportais pas de montrer mon côté faible à quelqu’un, ni me sentir redevable. J’étais indépendante, et je me refusais de demander de l’aide si besoin. Mon statut de femme, me mettait déjà en situation de faiblesse vis-à-vis des hommes, alors je ne voulais donner d’autres occasions aux hommes de me montrer leur supériorité.

« - Vous avez de la chance, que Hygérie veille sur vous, j’aurais aimé qu’elle en fasse autant pour moi … » je dis cela dans un fin murmure, quasiment inaudible.

Au fond, je refusais de me l’avouer, mais j’aurais voulu être un homme pour justement entrer dans les gardes d’élite. Contrairement à mes frères, qui préféraient reprendre le commerce familial. Je rêvais de quelque chose de beaucoup plus grand qui me permettrait de voyager, de voir du monde. Je n’étais pas faite pour une vie posée et simple, dont toutes les jeunes filles de mon âge rêvent d’avoir. La plupart imaginer déjà leur mariage, et le nombre d’enfants qu’elles auront, toutes sauf moi. Je ne devais pas être normale. Je ne dis pas qu’un jour je n’aimerais pas avoir ce type de vie, mais pas pour le moment, je suis bien trop jeune pour me retrouver prisonnière.

Il supposait que j’allais tomber malade, pour ma part je pensais que c’était déjà le cas. Je ne sentais même plus mes pieds dans mes chaussures, on pouvait voir la chair de poule se dessiner sur mes bras, et mes lèvres commençaient à devenir bleues. La prochaine fois, je ne fais pas la même erreur, je prendrais le temps de prendre mon manteau avec moi. Mon côté impulsif ne m’aidait pas beaucoup, dans ce genre de situation.

Je ne pouvais pas le laisser m’aider, sinon il allait me ramener chez mon oncle, et je n’avais aucune d’y retourner. J’avais bien trop peur de ce qui m’y attendait, et au moins ça leur ferait un peu les pieds. J’étais beaucoup de chose mais en aucun cas hypocrite, si mon père voulait jouer cette mascarade, ça sera sans moi.

« - Ecoutez, je vous remercie grandement pour votre bienveillance, mais je ne peux pas … » je ne pus finir ma phrase, car j’entendais au loin des voix qui m’appelaient.

« -Méli ! Méli ! » disaient les voix au loin.

Mon sang ne fit qu’un tour, j’ai pris la main du garde sans hésiter, avant de me mettre à courir, aussi loin que possible de mes poursuivants. Je passais d’une ruelle à l’autre, afin de les semer, je courrais dans tous les sens à vrai dire. Je tenais toujours la main du garde, qui ne devait pas vraiment comprendre ce qui se déroulait sous ses yeux. Je finie par m’arrêter dans un endroit qui avait l’air à l’abri des regards, pour reprendre mon souffle.

« - Veuillez m’excuser de vous avoir emmené avec moi ? Mais je ne voulais surtout pas qu’on me retrouve … » dis-je en faisant un sourire mi-figue mi-raisin.

J’appuyais mon dos contre le mur en brique, mais sans m’en rendre compte, j’ai fini par perdre connaissance et je me suis écroulée sur le sol pluvieux. J’étais bouillante de fièvre, et totalement frigorifiée par le froid.
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MessageSujet: Re: Quand un garde d'élite rencontre une petite sauvageonne [PV Enguerrand][Terminé]   Quand un garde d'élite rencontre une petite sauvageonne [PV Enguerrand][Terminé] Icon_minitime6/5/2014, 13:54

Enguerrand avait beau essayé de se montrer digne de confiance, ça n’avait pas l’air de beaucoup fonctionner. Cette fille persistait à vouloir se débrouiller seule. Dans un sens l’élite pouvait le comprendre, quand on a ses problèmes ce ne doit pas être évidant de se confier à un inconnu. Mais en tant que membre de la garde, c’était son boulot d’être là pour rendre service. Et puis il  ressentait toujours l’envie d’aider lorsqu’il sentait qu’une personne en avait besoin. En particulier si c’était une femme même s’il avait encore du mal à se l’expliquer.

Il lui sembla entendre la jeune femme murmurer quelques mots mais il ne parvint à en distinguer aucun. Juste après ça elle rejeta une nouvelle fois son aide avant d’être coupé par des voix lointaines qui semblaient l’appeler. Enguerrand tourna aussitôt la tête dans leur direction pour essayer de voir d’où et de qui les appels provenaient. Mais à vrai dire il n’eut pas le temps de voir grand-chose car la mésorianne venait de lui attraper la main et de se mettre à courir.

Tout alla très vite sans qu’Enguerrand comprenne ce qu’il se passe et elle ne lui laissa pas le temps de poser de questions. En quelques minutes ils parcoururent rues et ruelles. La jeune femme semblait vouloir mettre le plus de distance possible entre elle et ceux qui l’avaient appelée. Elle courait rapidement, étrangement vite vu l’état dans lequel elle était. Elle serrait de plus en plus fort la main du mésorian qui se contentait de la suivre. Pourquoi l’avait-elle emmenée avec lui alors qu’elle ne semblait pas vouloir de son aide ? Et pourquoi la suivait-elle sans rien dire ? Peut-être parce qu’il la trouvait vraiment intrigante ou simplement parce qu’il sentait qu’il ne pouvait pas l’abandonner dans cette situation.

Au bout de quelques minutes de course effrénée, ils s’arrêtèrent finalement dans une petite ruelle déserte. Enguerrand prit également quelques secondes pour récupérer son souffle puis fixa la jeune femme. Elle semblait encore plus mal en point que tout à l’heure. La course sous cette pluie battante n’avait pas dû arranger les choses à son état.  Le mésorian était partagé entre l’envie de l'interroger sur les raisons de sa fuite et celle de la prier une nouvelle fois d’accepter son aide. Après cette fuite, il commençait à se poser pas mal de questions et il allait bien falloir qu’elle lui explique ce qu’il se passait. Si elle fuyait des gens, il était du devoir du lieutenant de faire quelque chose. Mais en y repensant  les gens qui l’appelaient n’avait pas l’air de lui vouloir du mal.

Enguerrand se ravisa cependant de la harceler de questions, pensant que ce n’était pas le moment idéal et qu’il valait mieux avant tout s’occuper de son état. Ainsi lorsqu’elle s’excusa, le mésorian tenta de répondre.

- Ce n’est pas grave mais …

Il ne termina pas sa phrase. S’arrêtant aussitôt lorsqu’il vit la jeune femme perdre connaissance et s’écrouler sur le sol trempé.

- Mademoiselle !
Cria-t-il en s’agenouillant près d’elle.

Comme il l’avait pensé, la course poursuite, avait été l’effort de trop pour son corps déjà affaiblit. Il posa sa main sur le front de la mésorianne et constata qu’il était brulant. Que faire ? Il n’était pas vraiment formé à soigner des gens et il ne savait pas comment trouver rapidement une prêtresse hyriane pour l’aider. Il la souleva délicatement du sol ramenant le torse de la jeune femme contre le sien pour la protéger de la pluie et de la terre trempée. Il scruta la ruelle où ils étaient avec dépit, ne voyant pas d’endroit où ils pourraient se mettre à l’abri.

- Mademoiselle ! Méli ? Réveillez-vous… Dit le mésorian pour tenter de la faire réagir.

Ne sachant comment s’adresser à elle, Enguerrand avait tenté de l’appeler méli, se souvenant que les personnes qui la cherchaient avaient crié ce nom. Il priait pour qu’elle rouvre les yeux, se demandant ce qu’il allait pouvoir faire dans le cas contraire.
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MessageSujet: Re: Quand un garde d'élite rencontre une petite sauvageonne [PV Enguerrand][Terminé]   Quand un garde d'élite rencontre une petite sauvageonne [PV Enguerrand][Terminé] Icon_minitime6/5/2014, 15:38

Je ne pourrais même pas dire, si le choc fut brutal au moment où ma tête rencontra le sol, j’étais déjà dans les vapes avant que ça n’arrive. Je pouvais juste dire que je me sentais vraiment très mal, j’étais partagée entre le froid dut à la pluie, et la chaleur en raison de ma fièvre. Je n’étais donc pas au meilleure de ma forme, et le pire de tout c’est que j’avais du mal à discerner réalité et rêve, il faisait tout noir autour de moi.

Néanmoins, je sentais une présence chaleureuse à mes côtés. C’était sûrement mon père ou un de mes frères qui me veillait, je devais avoir pris mal à force de rester dehors avec Esperando. Père m’avait prévenu mais encore une fois je lui avait désobéis, comme la fois où j’étais parti dans la forêt avec Elkï à la recherche de baies sauvages. Je me souviens que je souhaitais tellement que notre cuisinière Torkos me fasse une tarte, que je n’avais pas pu attendre le lendemain qu’elle aille faire des courses aux marchés. J’avais encore entraîné Elkï avec moi dans cette aventure, pour trouver des baies. A cette époque je devais avoir 7 ans, et je ne savais pas faire la différence entre des baies venimeuses et celles qu’on pouvait manger, je m’étais donc rapidement trouvé mal au moins que mon père dut faire venir quelqu’un pour me soigner. Je l’avais jamais vu aussi en colère se sa vie, enfin ça s’était avant que j’ai Esperando, je m’étais prise une bonne petite dérouillée. Mais bon ça valait le coup, j’avais quand même fini par avoir ma tarte aux baies. Et cette bêtise fut qu’une parmi tant d’autres, je crois bien que mon père a dut s'arracher les cheveux plus d’une fois, mes frères n’avaient jamais été aussi turbulent que moi. Peut être parce qu’ils avaient eut le temps de connaître notre mère contrairement à moi.

Ma mère, je ne savais rien d’elle au final, sauf que physiquement je lui ressemblais énormément. On ne parlait d’elle qu’à travers des louanges, tout le monde la prenait pour un ange, le coeur sur la main, toujours à aider ceux qui en avaient besoin. Alors que moi j’étais la première à me mettre dans le pétrin, et attirer des ennuis aux autres. Je n’étais pas ma mère, je le savais bien et ça décevait énormément de monde.

Maman …

Finalement, ce n’était peut être pas un rêve, je me souvenais maintenant que je m’étais enfuie de la demeure de mon oncle, après une altercation avec mon père, encore au sujet de mon cheval. J’avais donc couru comme une folle sous la pluie, puis j’avais rencontré un ...un quoi déjà ? Ah oui, un garde d’élite, puis j’avais encore couru avec lui cette fois-ci et après plus rien …

C’est à ce moment là, que je me rendis compte que la présence qui jusqu’à maintenant j’avais pris pour un membre de ma famille, était ce garde. D’ailleurs, je commençais à distinguer des sons, il semblerait qu’il essayait de me réveiller. Méli ? Mais comment il sait ça ? Ah oui, tout à l’heure … Il semblait inquiet, oui enfin c’était encore des faux semblants. Pourtant, je trouvais ça agréable la chaleur qui se dégageait de lui. Je me sentais toujours aussi mal, mais petit à petit je reprenais légèrement mes esprits, on pouvait voir mes pupilles bougeaient sous mes paupières closes. Je l’ai trouvé plus lourde que d’habitude, il me fallut un effort surhumain pour réussir à les entrouvrir.

Puis je vis enfin son visage, il était penché au dessus de moi avec un visage rongé par l’inquiétude. Il devait vraiment s’inquiéter pour moi finalement. Enfin, dans n’importe quelle autre situation de la même envergure, ça aurait été le cas aussi.

“- Ça vous arrive souvent d’appeler les jeunes filles par leur prénom, alors que vous venez à peine de les rencontrer ?” dis je en lui souriant légèrement.

Je faisais de l’humour, mais j’étais encore bouillante de fièvre. C’était juste pour dédramatiser la situation, car je m’attendais à subir un interrogatoire par la suite. Alors autant rire maintenant.
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MessageSujet: Re: Quand un garde d'élite rencontre une petite sauvageonne [PV Enguerrand][Terminé]   Quand un garde d'élite rencontre une petite sauvageonne [PV Enguerrand][Terminé] Icon_minitime8/5/2014, 00:39

Les secondes semblèrent relativement longues alors qu’Enguerrand fixait cette jeune fille inconsciente. Le coup de froid semblait plus grave qu’il le pensait et il avait peur pour elle que ça empire encore. Ce fut donc un premier soulagement lorsqu’il sentit le corps de la mésoriane se remettre à bouger fébrilement puis essayer d’ouvrir les yeux avec difficulté. Elle reprenait déjà ses esprits c’était plutôt bon signe.

Le mésorian ne put s’empêcher de sourire lorsqu’elle s’adressa à lui, rassuré de voir qu’elle avait la force de faire de l’humour.

- Oh pas moins souvent que de les prendre dans mes bras au bout de quelques minutes. Répondit-il sur le ton de la plaisanterie avant de lui adresser un sourire.

A vrai dire Enguerrand était plutôt du genre social, et il aimait aller à la rencontre des gens et discuter avec eux, il n’était donc pas rare de le voir rapidement sympathiser avec une personne. Même si généralement il n’appelait les gens par leur prénom qu’après s’être vraiment présenté. Il n’avait pas non plus l’habitude de prendre dans ses bras quelqu’un qu’il ne connaissait pas. Mais quand la situation l’exigeait, comme ici, et qu’une personne pouvait être en mauvaise posture, il avait tendance à réagir un peu trop impulsivement pour l’aider.

Maintenant que cette jeune fille était réveillée, le lieutenant se demandait ce qu’il allait faire. Vu son état elle avait toujours besoin de se mettre au chaud et de se reposer si elle ne voulait pas perdre connaissance à nouveau. Mais où l’emmener ? Sachant qu’il y avait toujours ces personnes qu’elle fuyait pour des raisons obscures. Et puis encore fallait-il qu’elle accepte son aide, même si elle ne pouvait plus tellement faire autrement dans sa situation…

- Je dois vous avouer que j’aimerais bien comprendre les raisons de notre course improvisée mais la priorité est de faire tomber votre fièvre si vous ne voulez pas que ça s’aggrave.

Enguerrand pouvait sentir que le corps de la jeune fille était brulant à cause de la fièvre pourtant elle devait être frigorifiée. Même s’il se sentait un peu perdu et qu’il avait pas mal de questions à poser, il voulait éviter de lui faire subir un interrogatoire alors qu’elle venait seulement de reprendre connaissance.

- Il faudrait vraiment trouver un endroit un peu plus abrité... Dit le mésorian alors que la pluie semblait s’accentuer toujours un peu plus.

- Est-ce que vous pensez pouvoir vous lever ? Poursuivit-il en fixant la mésorianne, parvenant de plus en plus difficilement à la protéger de l’eau glacée qui tombait sur eux à grosses gouttes.
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MessageSujet: Re: Quand un garde d'élite rencontre une petite sauvageonne [PV Enguerrand][Terminé]   Quand un garde d'élite rencontre une petite sauvageonne [PV Enguerrand][Terminé] Icon_minitime8/5/2014, 19:18

Je ne sais pas trop pourquoi, mais je me sentais soulagée en voyant que le garde me répondait aussi sur le ton de la plaisanterie. Je n’aimais pas voir les gens s’inquiéter pour moi, ça n’en valait pas la peine. Puis de toute façon, ce n’est pas une petite fièvre qui allait avoir raison de moi. Mon cheval lui avait bien réussi à me briser les os et à me tuer à moitié. Alors la maladie à côté, ce n’est rien du tout. Je suis une force de la nature, comme ne cesse de me dire notre vieille voisine depuis que je suis enfant.

J’eus quand même envie de rire en entendant la réponse de cet homme. Il se rendait vraiment pas compte de ce qu’il disait, où de comment ça pouvait être interprété.

“- Je peux donc en déduire que je suis spéciale, vu qu’il est rare que vous teniez les femmes dans vos bras au bout de quelques minutes.”dis-je en le regardant droit dans les yeux, un petit sourire malicieux se dessinait sur mes lèvres.

Je cherchais à le taquiner d’une certaine manière, puisque je savais pertinemment qu’il aurait fait cela avec n’importe quelle personne, qui aurait eu besoin de son aide. On pouvait le deviner facilement, que c’était dans sa nature d’agir de la sorte. Tel un preux chevalier qui vient sauver une demoiselle en détresse, comme on nous les décrit dans les contes de fées. Je sais je m’invente des histoires, mais je reste une fille tout de même derrière mon masque de sauvageonne. Alors comme tout le monde, j’ai déjà rêvé au prince charmant quand j’étais petite. Mais j’ai arrêté de croire qu’il viendrait en grandissant. Après tout j’étais bien sans homme à mes côtés, comme ça je pouvais faire ce que je voulais quand je voulais. Enfin pas vraiment, j’avais tout de même pour père et mes frères sur le dos, sinon ce n’est pas drôle.

Je finis, par détacher mon regard du sien, après être restée plusieurs minutes ainsi sans dire un mot. Ce qui était assez gênant, faut l’avouer. Mais après tout c’était de ma faute, si on c’était retrouvé dans cette situation embarrassante. Heureusement, que personne ne passait par ici, car sinon elle se serait demandé ce qui se passait.

Il aura pas attendu longtemps avant de me poser des questions, c’était pas un garde d’élite pour rien, on appelle ça la déformation professionnelle. Pourtant, c’était normal qu’il désire avoir des réponses, j’aurais été à sa place j’aurais agi de la même manière. Ou pas, car je pense que je n’aurais pas été aussi gentille que lui. Enfin, je ne sais pas, je n’ai jamais vécu ce genre de situation. Je suis sur que quand je raconterais ça à mes frères, ils riront, enfin après m’avoir fait la morale pour m’être enfuie de la sorte. Et je ne préfère même pas imaginé comment mon père va agir lors de nos retrouvailles. Ça promettait d’être intéressant.

“- Oui, je me doute que vous attendez de moi certaines réponses, que je vous donnerais avec plaisir dès qu’on aura trouvé un abri “ dis-je entre deux toussotements.

J’en avais presque oublié que j’avais pris mal. Jusqu’à ce que je me mette à éternuer encore et encore, c’était pas très agréable, de rester ainsi dans le froid. Même si, le garde me serrait bien fort contre lui, il devait certainement avoir froid aussi. Je m’en voulais de nouveau de l’avoir embarqué dans mes histoires, mais j’avais agi sans réfléchir, encore une fois. Je me mordillais légèrement la lèvre inférieur, à cause des scrupules que j’avais. J’allais devoir trouver un moyen pour me faire pardonner.

“- Oui je pense être capable de me lever “ dis-je en me redressant déjà quelque peu.

Pour éviter qu’il est encore à me soutenir, je pris sur moi de me remettre debout seule, mais je tenais encore pas très bien sur mes jambes. Je fis de mon mieux, même si je me suis retenue à lui au moment où je perdis un peu l’équilibre. C’était vraiment dur de se remettre debout, quand on était frigorifié comme je l’étais. Je tremblais de froid, et j’avais les dents qui s’entrechoquaient. Je soufflais dans mes mains pour les réchauffer, mais c’était peine perdue. Je ne préférais même pas voir ma tête, je ne devais pas être très jolie à regarder. Ce garde n’avait vraiment pas de chance, il devait supporter une fille comme moi qui le faisait courir partout, et dont il devait prendre soin car elle avait attrapé mal. Il pouvait même pas se consoler avec le fait que je sois jolie. Je devais sûrement lui avoir gâché sa journée.

“- Je suis nouvelle dans la région, alors je ne connais pas d’endroit où nous pourrions nous abriter. Peut être votre caserne ? Ou bien une auberge ? Mais avec ce temps elles doivent toutes être complètes.”

Je n’osais pas lui demander d’aller chez lui, ça serait un peu étrange de ma part de dire ça. Puis la situation était assez compliquée comme ça, sans que j’en rajoute encore une couche.
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MessageSujet: Re: Quand un garde d'élite rencontre une petite sauvageonne [PV Enguerrand][Terminé]   Quand un garde d'élite rencontre une petite sauvageonne [PV Enguerrand][Terminé] Icon_minitime11/5/2014, 02:50

En entendant la réponse de la jeune fille, Enguerrand n’avait pas pu s’empêcher de laisser échapper un petit rire. Oui en quelque sorte, cette fille n’était pas comme les autres et leur rencontre avait été un peu spéciale. Ils ne s’étaient toujours pas présentés et il ne savait rien sur elle et pourtant elle l’avait déjà entrainée dans une fuite à travers les rues de la ville avant de perdre connaissance devant lui. Il devait bien avouer que cette fille l’intriguait, mais elle lui semblait aussi sympathique. Il lui adressa un sourire puis lui répondit également sur le ton de la taquinerie.

- Sachant qu’à la place des présentations traditionnelles j’ai eu le droit à une petite course à travers Ileval, on doit pouvoir dire que vous êtes spéciale.

Le mésorian était quand même soulagé de la voir plaisanter, cela signifiait qu’elle avait pleinement retrouvé ses esprits. Même si ce n’était toujours pas la grande forme pensa-t-il en l’entendant tousser puis éternuer. Il espérait que la fièvre ne la ferait pas perdre connaissance à nouveaux.
Il la fixa lorsqu’elle essaya de se remettre debout, restant prêt à l’attraper à tout moment si elle tombait puis lui adressa un sourire lorsqu’elle eut réussi.

Il se redressa à son tour. Maintenant il était temps de trouver un lieu où s’abriter rapidement. Le plus près possible de l'endroit où ils se trouvaient se dit-il en voyant la mésorianne grelotter à nouveau. Apparemment elle ne connaissait pas la région, ça expliquait pourquoi elle avait l’air un peu perdue lorsqu’il la trouvé tout à l’heure. Le lieutenant réfléchit aux suggestions qu’elle venait de faire. En effet les auberges seraient sûrement complètes par ce temps. Et puis ça risquait d’être bruyant et de ne pas vraiment être le lieu idéal pour se rétablir d’une maladie. Il était sûrement censé l’accompagner à la caserne, cependant on risquait de leur poser pas mal de questions et cette jeune femme n’avait pas forcément besoin de ça. Et d’ailleurs le plus proche serait sûrement d’aller chez lui, pensa-t-il soudainement en observant la ruelle où ils se trouvaient.

- Nous pourrions aller à la caserne si vous le désirez mais je pense que l’idéal serait d’aller chez moi. C’est le plus proche et vous y seriez plus tranquille. Proposa-t-il en regardant la jeune fille.

Bien qu’il avait proposé cela d’un côté purement pratique, il songea que cela pouvait paraître étrange pour cette jeune fille d’être invitée chez lui alors qu’elle ne le connaissait même pas.

- Enfin si cela vous convient bien sûr. Je pense qu’on pourrait y être en quelques minutes.
Ajouta-t-il alors.
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MessageSujet: Re: Quand un garde d'élite rencontre une petite sauvageonne [PV Enguerrand][Terminé]   Quand un garde d'élite rencontre une petite sauvageonne [PV Enguerrand][Terminé] Icon_minitime11/5/2014, 13:51

Il avait avoué que j’étais spéciale, je dois dire que d’une certaine manière cela me réjouit, puisque ça signifiait qu’il n’avait sûrement rencontré aucune fille comme moi. J’aimais être différent comme ça, on ne pouvait me comparer à personne d’autre. Je préférais l’authenticité à la banalité. Notre monde avait besoin de personnes qui mettent un peu de couleurs dans nos vies si bien rangées. Personnellement, je ferais toujours en sorte de mettre un peu de piquant dans mon quotidien, pour ne jamais à avoir à m’ennuyer.

D’ailleurs, chez moi j’étais toujours celle qui animait la maison à travers toutes mes bêtises, il y avait jamais un jour où la maison n’était pas remplie, de cris, de rires, et des larmes de joies parfois. Je faisais même rire nos domestiques, qui trouvaient que j’étais un cas irrécupérable. En réalité, mon but c’était de mettre un peu de chaleur dans notre demeure, pour essayer de combler le vide que ma mère avait laissé en partant.

“- Je vous remercie, je prends cela comme un compliment alors. “ dis-je en étant heureuse d’avoir pu entendre le garde d’élite rire.

Cependant, même si je riais avec lui, je me sentais vraiment mal, peut être pas au point de perdre à nouveau connaissance. Mais je risquais d’avoir besoin de me poser, car mes jambes étaient légèrement flageolantes. Je n’aimais vraiment pas être malade, je faisais généralement attention que cela n’arrive jamais. Je devais pas être tombée malade depuis plusieurs années. J’avais oublié comme on se sentait épuisé, j’avais une seule envie changer de vêtements pour me réchauffer. Et peut être manger quelque chose de chaud, car je venais de me rendre compte que j’avais raté le déjeuner avec ma fuite.

Je fus tout de même surprise quand j’entendis le garde qui proposait d’aller chez lui pour nous abriter. J’avais l’impression qu’on brûlait les étapes. On venait à peine de se rencontrer, je l’avais fait courir partout en ville, on ne connaissait même pas nos noms, et voilà que maintenant j’allais me retrouver chez lui. Cette situation me donnait vraiment envie de rire, car c’est pas tous les jours que ce genre de chose pouvaient se produire. Quand je raconterais ça à Elkï en rentrant, il se moquerait de moi à coup sur, il savait que j’avais tendance à m’attirer des ennuis par tout où je passais. Heureusement, qu’on allait pas à la caserne car si non j’aurais été très embarrassée. Surtout, que je ne faisais toujours pas confiance aux gardes d’élite. Même si, celui ci semblait gentil, et digne de confiance. Mais je préférais rester sur mes gardes, les apparences pouvaient parfois être trompeuses.

Enfin, pour le moment je n’avais encore rencontré quelqu’un sur qui mes premières impressions étaient fausses. Je me trompais rarement sur une personne, c’est ce qui me permettait d’éviter les mauvaises rencontres, et ainsi connaître des personnes fabuleuses. Tout le contraire de mon père qui à tendance à se faire avoir par les autres. Combien de fois mes frères ou moi-même avons dut le sortir d’un mauvais pas ?! Je les comptes même plus, alors il a beau dire que je cherche les ennuis, mais au moins je me fais pas avoir, généralement je me sors facilement des ennuis dans lesquels je me trouve, et sans l’aide de personne.

“- Oui cela me convient, ne vous inquiétez pas. C’est déjà très aimable de votre part, de me proposer de venir chez moi “ dis je en souriant.

Nous partîmes donc en direction de sa demeure, vu que je ne savais pas où elle se trouvait, je le laissais passer devant pour qu’il puisse guider la marche. Je restais tout de même non loin de lui pour ne pas me perdre vu que je connaissais pas du tout la ville. J’en profitais tout de même pour regarder autour de moi et prendre des repères, comme ça je finirais pas reconnaître mon chemin petit à petit.

Pendant, la durée de la marche, je restais plutôt silencieuse, Opale me manquait. Surtout son ciel dégagé,où le soir on pouvait voir des milliers d’étoiles, surtout du haut de la colline qui se trouvait non loin de chez moi. Je m’y rendais souvent le soir avec Esperando. J’y restais quelques heures avant de rentrer chez moi, cela me permettait de me vider la tête, et de me retrouver seule. Parfois, les moments de solitudes avaient du bon.
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MessageSujet: Re: Quand un garde d'élite rencontre une petite sauvageonne [PV Enguerrand][Terminé]   Quand un garde d'élite rencontre une petite sauvageonne [PV Enguerrand][Terminé] Icon_minitime15/5/2014, 01:37

Enguerrand fut soulagé que la jeune femme accepte tout de suite sa proposition. A vrai dire il s’attendait un peu à un refus de sa part, se disant qu’elle serait sûrement gênée. Au moins comme ça il n’avait pas besoin de perdre du temps à la convaincre, et ils seraient enfin rapidement à l’abri.

Il lui sourit puis ils se mirent en marche, le lieutenant devant afin d’indiquer le chemin. Même s’ils étaient pressés d’arriver à destination, le mésorian marchait d’un pas tranquille, jetant régulièrement des coups d’œil à la jeune fille pour vérifier qu’elle allait bien. Sachant qu’elle n’avait repris connaissance que depuis quelques minutes et qu’elle avait eu du mal à se remettre debout, la marche devait être épuisante pour elle.
Ils restèrent plutôt silencieux durant la durée du trajet. Enguerrand se contentant d’un court « On y est presque » pour la rassurer. Au bout de quelques minutes et après avoir parcouru plusieurs allées et ruelles ils s’arrêtèrent finalement devant leur destination.

- Et voilà nous y sommes ! Dit-il en souriant à la jeune fille.

Ils étaient en face d’une petite maison. Le lieutenant y habitait depuis maintenant une dizaine d’années environ.  Après quelques années à vivre au sein de la caserne, il avait rapidement souhaité retrouver son indépendance et le confort d’un logement bien à lui, sûrement à cause des souvenirs d’une enfance luxueuse. Il avait donc cherché un endroit où habiter, à proximité de son lieu de travail et avait atterrit ici.

Enguerrand s’avança, suivi par la jeune fille, et pénétra dans la bâtisse. Le lieu n’était pas immense, mais largement suffisent pour un homme vivant seul. Tout semblait parfaitement ordonné, le mésorian faisant autant attention à son apparence qu’à celle de l’endroit où il vivait. Il sourit, visiblement satisfait d’être rentré chez lui. Même si la pluie ne le dérangeait pas plus que ça, il devait avouer que c’était agréable de ne plus recevoir de trombes d’eau en continu sur la tête. Il se tourna vers son invitée, l’observant rapidement pour s’assurer qu’elle allait bien, puis dit :

- Bon et bien nous sommes enfin à l’abri. J’espère que le lieu vous conviendra. Comment vous sentez-vous ?


Le mésorian se tut, attendant la réponse de la jeune femme. Il trouvait finalement la situation quelque peu singulière, n'ayant pas tellement l’habitude que d’autres personnes viennent chez lui, encore moins s’il s’agissait de jeunes filles qu’il connaissait à peine.
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MessageSujet: Re: Quand un garde d'élite rencontre une petite sauvageonne [PV Enguerrand][Terminé]   Quand un garde d'élite rencontre une petite sauvageonne [PV Enguerrand][Terminé] Icon_minitime18/5/2014, 18:05

Au final, je n’avais pas vraiment prêté attention à ce qui se passait devant moi, j’avais préféré laisser mon esprit vagabonder au grès de ses envies. Mais la plupart de mes pensées tournaient autour d’Opale et d’Esperando, il semblerait que j’ai le mal du pays. Je ne me sentais pas à ma place ici, je ne pouvais pas être comme je le souhaitais. Je ne comprenais vraiment pas l’intérêt de rester ici, ni pourquoi mon père tenait temps à rester auprès de ces personnes qui ne s’étaient jamais intéressées à nous ces 16 dernières années. Et même si mon grand père voulait me connaître, il pouvait bien aller au Diable, à mes yeux il n’était rien d’autre qu’un parent éloigné quasiment inexistant.

Si j’avais les moyens, j’aurais déjà décampé depuis longtemps, même si ça ne faisait que quelques heures que j’étais arrivée. Au final, mes frères m’avaient un peu forcé la main, eux ils connaissaient déjà cette partie de la famille. Et vu qu’ils avaient osé utiliser notre mère comme argument, je n’avais pas pu dire non. Ils pouvaient être fourbes quand ils le voulaient. Mais même en général mes frères arrivaient toujours à me faire faire ce qu’ils voulaient, être la petite dernière n’avait pas que des avantages, je me faisais souvent avoir. Cependant, j’aimais bien me faire avoir par mes aînés, car je me retrouvais toujours dans des drôles de situations, qui faisaient toujours sortir notre père de ses gonds. Ce qui était assez hilarant, mais bon on partait tous en courant par la suite, pour éviter de subir les foudres de sa colère.

J’étais tellement dans la lune qu’au moment où on arriva devant chez lui, je finis par lui rentrer dedans de plein fouet.

“- Aïe … Excusez-moi, je ne regardais pas où j’allais” dis-je embarrassée.

Je penchais légèrement la tête sur le côté pour voir sa demeure, il me bloquait la vue, étant donné qu’il était plus grand que moi.  Sa maison était plus simple que ce que je pensais, pour moi les gardes membre de l’élite vivait forcément dans des demeures immenses, voir des châteaux. Je me trompais au final, peut être qu’ils n’étaient pas aussi bien payés que ce qui se racontait. Je commençais vraiment à poser des questions, puisque en même pas deux heures ce garde avait réussi à briser tous les stéréotypes que je me faisais des gardes. Ou bien il cachait vraiment bien son jeu, car j’étais totalement en train de me faire avoir.

Je le suivais donc à l’intérieur, tournant la tête dans tous les sens, pour voir comment c’était. Même si, elle était simple et restait très jolie. Mais on pouvait voir qu’il vivait seul ici, il manquait quelque chose de chaleureux, comme une présence féminine qui apporterait  un peu de gaieté au foyer. Ce n’est pas pour autant que la maison était en désordre, au contraire elle était bien plus propre que chez moi, alors que le ménage est fait tout les jours. C’est sûrement par ce qu’il devait être souvent à son travail, et donc il n’avait pas le temps de mettre du désordre, alors que mes frères et moi on passait notre temps à en semer derrière nous. On est vraiment des enfants horribles en y regardant de plus près. Je ne savais pas comment les gens chez nous faisaient pour nous supporter.

“- Oui je vais bien, ne vous inquiétez pas. Puis le lieu me convient parfaitement, c’est mieux rangé que chez moi “ dis je avec un petit rire.

En tournant la tête vers ma droite, je vis qu’une cheminée trônait dans la pièce. Je pris donc l’initiative d’allumer un feu, je vis des bûches sur le côté que je plaçais au centre de la cheminée. Avant de prendre un paquet d’allumettes qui traînait par là, j’en pris une que je gratta sur le côté avant de l’envoyer sur le bois, et qu’il commence à s’embraser.

“- On aura plus chaud de la sorte, vous ne pensez pas ?” dis je sans vraiment me rendre compte que j’étais pas chez moi et que j’avais fais cela sans lui demander son accord.

Je me positionnais devant la cheminée en tendant les mains, pour sentir la chaleur du feu me réchauffer de la tête aux pieds.

"- Je pense que vous devez avoir des questions, et je pense qu'il est temps que je vous réponde. C'est la moindre des choses que je puisse faire pour vous remercier de votre gentillesse."dis je en souriant légèrement.
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MessageSujet: Re: Quand un garde d'élite rencontre une petite sauvageonne [PV Enguerrand][Terminé]   Quand un garde d'élite rencontre une petite sauvageonne [PV Enguerrand][Terminé] Icon_minitime19/5/2014, 00:46

Enguerrand sourit, visiblement rassuré que le lieu ne déplaise pas à la jeune fille. C’était l’avantage de laisser l’habitation toujours en ordre, même lors d’une visite imprévue elle restait présentable. Mais en effet le rangement n’était pas difficile, vivant seul et restant rarement chez lui, le désordre n’avait pas vraiment le temps de se mettre en place.

Pendant que la mésoriane, semblait s’intéresser à la cheminée, Enguerrand enleva sa veste complètement trempée et l’étendit sur un porte manteau qui trônait dans l’entrée. Il vint ensuite se placer à côté de la jeune femme, devant le feu fraichement allumé.

- Oui vous avez bien fait. N’hésitez pas à faire comme chez vous ou à me demander si vous avez besoin d’autre chose. Dit-il pour répondre à la question de la jeune fille.

Il lui adressa un sourire puis plongea son regard dans la cheminée. Cela faisait un moment qu’elle n’avait pas servi car Enguerrand prenait rarement le temps de l’allumer, vu qu’il ne se posait jamais bien longtemps chez lui. Pourtant la chaleur qui se dégageait du feu et emplissait petit à petit toute la pièce, n’était pas désagréable. De même que la vue des flammes qui semblaient légèrement hypnotisantes.
Le lieutenant finit par tourner la tête et fixer de nouveau son regard vers la jeune fille lorsque cette dernière prit la parole.  En effet il se posait beaucoup de questions cependant ils ne s’étaient toujours pas présenter et maintenant qu’ils étaient en bonnes conditions pour faire des présentations plus formelles, les bonnes manières d’Enguerrand l’empêchait d’interroger la mésoriane tout de suite.

- En effet il y a pas mal de choses que j’aimerais savoir mais je n’aurais quand même pas l’impolitesse de vous assommer de questions sans même m’être présenté d’abord.

Il parlait d'un ton amical, en fixant la jeune fille. Après une très courte pause pendant laquelle il semblait essayer de formuler la manière dont il allait se présenter, il ajouta :

- Je m’appelle donc Enguerrand. Enguerrand Telemnar. Lieutenant dans la garde d’Ileval depuis un bon nombre d’années maintenant. Et vous, vous êtes méli c’est bien cela ?
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MessageSujet: Re: Quand un garde d'élite rencontre une petite sauvageonne [PV Enguerrand][Terminé]   Quand un garde d'élite rencontre une petite sauvageonne [PV Enguerrand][Terminé] Icon_minitime20/5/2014, 20:38

Je ne m’étais même pas rendue compte que j’avais agis sans demander la permission, ce qui n’était pas très courtois de ma part. Depuis, quand on se permettait d’agir à sa guise chez des gens qu’on venait de rencontrer, mon père n’aurait pas été fier de moi en voyant mon comportement. J’étais vraiment malpolie, c’est juste que sur le moment je ne m’étais pas rendue compte que ce que je faisais été non conventionnel, surtout pour une jeune fille de mon rang. De toute façon il était trop tard pour demander la permission ou bien s’excuser, puis le garde ne semblait pas s’en offusquer.

D’ailleurs, je le trouvais de plus en plus bizarre comme garde, il était tout gentil et ne semblait pas être le genre de personne à savoir dire non. Ce qui pouvait parfois être risqué en fonction des personnes qu’ils rencontraient, car elles pourraient très bien abuser de lui, sans même qu’il ne s’en rende compte. Enfin, de mon côté aussi il m’arrivait d’être naïve de temps à autres. Un jour je m’étais faite avoir par des mendiants, à qui j’avais donné quelques pièces pour finalement me faire détrousser.

Et maintenant, il me disait de faire comme chez moi, il n’avait aucun sens du danger ou bien il le faisait exprès pour voir si j’étais une profiteuse, ou une voleuse de bas étages. Bon, j’admets avoir déjà chipé des pommes sur les étalages des marchés, mais la plupart du temps c’était pour Esperando, cela n’excuse en rien ce que j’ai fais. Néanmoins, je n’étais pas du genre à commettre des crimes répréhensibles, après tout j’étais un vrai petit ange. Non là encore, ce n’est que foutaises, je suis comme la plupart des individus, j’ai des défauts et des qualités. Même si, je laisse plus facilement apercevoir mes points négatifs. De toute manière, la perfection n’existe pas, sinon la vie serait bien mornes sans ses imperfections.

A présent, je n’osais plus trop parler, étant trop occupée à me réchauffer devant les flammes. Cela faisait du bien, de sentir la chaleur se propager dans tous mes membres, sur mes orteils qui ressemblaient à des saucisses surgelés. J’en profitais, par la même occasion d’enlever mes chaussures qui étaient totalement remplies d’eau. Heureusement, je ne puais pas des pieds, sinon je ne dis pas le malaise. Mais mes pieds semblaient heureux de sentir la chaleur, ils semblaient revivre, et la circulation de mon sang avait repris son cours. Je souriais un peu bêtement devant les flammes qui dansaient, j’avais repris des couleurs et je me sentais beaucoup mieux, même si mes vêtements regorgeaient d’eau. Cependant, je me voyais mal les retirer, ça nous mettrait tout d’eux dans une situation inconfortable.

“- Ce n’est pas faire preuve d’impolitesse que de savoir la vérité. Après tout, j’ai refusé votre aide pour ensuite vous faire courir partout en ville. Il est donc normal que vous ayez des réponses à vos questions” dis je en le regardant droit dans les yeux.

Je me tournais donc vers le garde, pour mieux l’observer. Mes cheveux retombaient en cascade sur mon épaule. La lueur du feu donnait une ambiance particulier à la pièce. Surtout que le ciel était couvert alors on aurait dis qu’il faisait déjà nuit dehors.

Quand il se présenta, je l’écoutais attentivement sans lui couper la parole. Je lui devais bien ça, puis ça ne se faisait pas de couper la parole à quelqu’un qui est en train de parler.

C’était plutôt plaisant de pouvoir mettre enfin un nom sur un visage. Sinon il serait resté à mes yeux, le bel inconnu d’Ileval.

“- Enchantée, Monsieur Telemnar. Je suis bien Méli, mais mon nom entier est Mélisende Berthelot, j’ai 16 ans et je suis fille d’un marchant prospère à Opale. Je suis ici à Ileval en visite chez de la famille éloignée “.

Je préférais qu’il me pose une à une ses questions, comme ça, ça m’évitait de raconter tout d’un trait. Et ainsi la conversation pouvait durer plus longtemps. J’aimais bien laisser planer un peu de mystère autour de moi.
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MessageSujet: Re: Quand un garde d'élite rencontre une petite sauvageonne [PV Enguerrand][Terminé]   Quand un garde d'élite rencontre une petite sauvageonne [PV Enguerrand][Terminé] Icon_minitime22/5/2014, 08:35

Enguerrand esquissa un sourire lorsque la jeune fille le rassura sur son impolitesse. Ce n’était pas que ça le gênait de poser des questions mais simplement qu’il ne s’imaginait pas l’interroger avant même de lui avoir dit son nom.  Ca faisait partie de ces futiles bonnes manières qu’il avait pris l’habitude de reproduire inconsciemment sur son père, tout comme le fait de soigner son apparence. Celui-ci lui avait toujours dit qu’il était d’usage de se présenter en premier lieu, alors qu’au final cela avait-il vraiment de l’importance ?

- Je suis bien d’accord mais il est quand même plus agréable de mettre un nom sur nos visages avant de discuter, vous ne pensez-pas ?


Il lui sourit lorsqu’elle se présenta à son tour. Il avait dû se douter que méli n’était pas son nom complet. Elle semblait être une fille de bonne famille, mais ce n’était pas très surprenant au vu des vêtements nobles qu’elle portait. Par contre il n’avait pas imaginé qu’elle vienne d’aussi loin lorsqu’elle lui avait dit qu’elle n’était pas du coin. Pour Enguerrand qui n’avait jamais quitté Ileval, l’ile d’Opale semblait être une destination très éloignée.

- Et bien ravi d’avoir fait votre connaissance mademoiselle Berthelot. J’espère ne pas vous avoir froissée en vous appelant par un surnom tout à l’heure. Répondit le mésorian tout en continuant de la fixer.

Elle semblait aller mieux, sûrement grâce à la chaleur dégagée par les flammes. Elle avait repris des couleurs et arrêté d’éternuer. Le lieutenant songea que la situation devait paraître assez surprenante pour cette jeune fille. Elle avait voyagé jusqu’à Ileval depuis une autre île et se retrouvait à discuter devant une cheminée chez un homme qu’elle connaissait à peine. Ce n’était sûrement pas ce qu’elle avait prévu de faire en venant ici se dit-il. Il espérait ne pas lui faire passer un moment trop ennuyant.

Il plongea une nouvelle fois son regard dans l’âtre de la cheminée, observant les flammes et les bûches qui continuaient de se consumer, pendant qu’il réfléchissait aux questions qu’il allait poser. Il avait dû mal à comprendre comment la jeune fille avait pu en arriver à fuir des gens et ne savait pas trop par où commencer.

- Bon alors passons à l’interrogatoire. Dit-Enguerrand sur le ton de la plaisanterie afin de mettre la mésoriane un peu plus à l’aise.

- Pour commencer j’aimerais bien savoir qui étaient ces personnes que vous fuyiez ? Vous voulaient-elles du mal ? Demanda-t-il en fixant la jeune fille d’un air interrogateur.
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MessageSujet: Re: Quand un garde d'élite rencontre une petite sauvageonne [PV Enguerrand][Terminé]   Quand un garde d'élite rencontre une petite sauvageonne [PV Enguerrand][Terminé] Icon_minitime6/6/2014, 17:12

Maintenant, il était temps de passer aux choses sérieuses, après tout ce n’est pas tous les jours qu’on pouvait avoir un tête à tête avec un garde. En particulier chez lui, enfin on faisait rien d’extraordinaire, à part que j’allais subir un petit interrogatoire. Pourtant je trouvais la situation très drôle, je devais vraiment être bizarre, car si quelqu’un c’était trouvé à ma place, il se sentirait pas à l’aise du tout. Mais ce garde là, enfin je veux dire Enguerrand, mettait les gens à l’aise, alors ça ne me dérangeait pas de répondre à ses questions.

“- Oui c’est vrai, si non j’aurais continué à vous appeler le garde, ou bien mon sauveur. ‘’ dis je en souriant

D’une certaine façon, il était mon sauveur, puisqu’il m’avait permis de fuir des personnes que je ne voulais pas voir. Même si c’était moi qui était partie en courant tout en lui tenant la main. On peut pas dire qu’il ait fait grand chose et pourtant si. Parfois, une petite chose peut être bien plus importante qu’une grande chose. Ce n’est donc pas la taille qui compte mais l’importance qu’on lui donne. Personnellement, je préférais les petites choses simples.

“- Ne vous inquiétez pas, vous ne m’avez pas froissé. Je préfère qu’on m’appelle Méli, que par mon prénom en entier, si non cela me rappelle mon père quand il s’énerve. Alors si vous le voulez, vous pouvez m’appeler Méli ‘’

Il était rare que je laisse des personnes que je venais à peine de rencontrer m’appeler de la sorte. Il n’y avait que mes proches qui m'appelaient ainsi. Je voulais pas non plus qu’il pense que j’étais trop familière et que je n’avais aucune éducation, simplement je préférais qu’on m'appelle Méli. Même si, mon père m’a souvent sermonné sur cela, car il comprenait pas que je réduise mon prénom qui avait été choisi par ma défunte mère. Justement, le fait qu’il était choisit par elle m’était très douloureux, je n’avais donc pas besoin de l’entendre en entier, déjà que Méli était difficile parfois.

Je ne dis rien, pendant un petit moment car je m’étais rendue compte qu’Enguerrand cherchait ses mots pour me poser les questions dont il voulait connaître les réponses. Je le laissais donc réfléchir.

Pendant ce temps j’en profitais pour étudier les traits de son visage, il était tellement perdu dans ses pensées, qu’il ne remarquait même pas que je l’admirais. On pouvait pas nier qu’il était bel homme, plutôt du genre noble, qui ne correspond pas vraiment à l’image que je me faisais des gardes. Je me demandais bien comment il avait fini par faire ce métier. Il semblait bien trop gentil. Mais ça faisait parti de son charme après tout. La lueur flammes qui crépitaient dans l’entre de la cheminée, faisait ressortir le roux de ses cheveux, cette couleur était un peu nostalgique, ma mère était rousse aussi, enfin je ne l’avais vu que sur des portraits. J’aimais beaucoup cette couleur, elle me faisait penser à la chaleur de l’été, et aux feuilles mortes en automne, dans lesquelles j’adore rouler. Le pelage de certains écureuils que j’avais pu croiser dans la forêt. Ces petites bestioles pouvaient être très taquin quand ils le souhaitaient. Esperando avait beau faire semblant de pas les apprécier, je l’avais déjà surpris en train de s’amuser avec l’un d’eux.

“- Non les personnes que j’essayais de fuir de ne me voulaient aucun mal. Ce sont mes frères qui me courraient après. Je me suis enfuie de chez mon oncle après m’être disputée avec mon père. Je sais que ce genre de comportement peut être puéril. Pourtant personne ne peut comprendre ce que je ressens. On m’oblige à venir ici dans ce lieu où je ne me sens pas chez moi à l’aide de promesse, qu’on ne tient même pas au final. J’ai la sensation d’être tombée dans un traquenard, qui a pour but de servir les ambitions personnelles des personnes qui ce sont jouées de moi. “

Mon regard c’était voilée, la colère avait fait place à de la tristesse. Je ne supportais pas que mon père m’ai trahi de la sorte, simplement pour répondre aux attentes d’une famille qui ne nous a jamais considéré. Je resterais toujours à leurs yeux, l’enfant qui leur a enlevé leur précieuse Cunégonde.
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MessageSujet: Re: Quand un garde d'élite rencontre une petite sauvageonne [PV Enguerrand][Terminé]   Quand un garde d'élite rencontre une petite sauvageonne [PV Enguerrand][Terminé] Icon_minitime14/6/2014, 10:31

Enguerrand laissa échapper un petit rire lorsqu’elle parla de l’appeler « le garde » ou « mon sauveur ». Il était bien loin de se considérer comme un sauveur. Au contraire il n’avait au final pas pu faire grand-chose pour aider cette jeune femme, si ce n’est lui un offrir un abri contre la pluie.
Lorsqu’elle parla de son surnom, il comprit très bien ce qu’elle voulait dire. Il repensa à son père, énervé, l’appelant en criant « Enguerrand ». Mais au final la grande majorité des gens l’appellent par son prénom entier également. Parce qu’il y avait peu de personne vraiment proches de lui qui pourraient l’appeler par un surnom mais également parce qu’il n’y avait pas vraiment de diminutif évident à « Enguerrand ».

- Très bien, alors si vous préférez, ça sera méli. Dit-il en souriant à la mésorianne.

Après ses questions, il écouta attentivement la jeune femme lui répondre. Tout en la fixant, il faisait attention à ne pas l’interrompre dans son récit. Au final il n’aurait pas besoin de lui poser beaucoup des questions car elle semblait avoir fait un résumé complet de l’histoire. Sa situation familiale n’avait pas l’air simple mais le mésorian comprenait peu à peu ce qui avait amené la jeune fille à se perdre seule dans les rues d’Ileval et à prendre la fuite. Mais il était rassuré de voir qu’elle n’était pas en danger et que personne ne lui voulait de mal. Par contre sa famille devait sûrement s’inquiéter, ils avaient peut-être même déjà prévenu les élites et il allait bien falloir qu’elle les retrouve.
Lorsque la jeune fille eut terminé son récit, Enguerrand remarqua qu’elle semblait plus triste. Ne sachant pas vraiment quelles seraient les paroles idéales pour la consoler, il tenta de dire :

- Je pense comprendre ce que vous ressentez. Malheureusement ce n’est jamais évident les histoires de famille…


On pouvait voir une pointe d’amertume dans son regard lorsqu’il s’était adressé à la mésorianne. Il repensait à son enfance et à son père. Malgré ce qu’il avait dit il ne pouvait pas vraiment comprendre ce qu’elle ressentait car chaque histoire est différente. Mais il savait ce que c’était d’avoir des relations difficiles avec son père.  Au final, maintenant il n’avait plus aucun contact familial, pourtant il aurait parfois tout donné pour avoir une vraie vie de famille.

- Malgré que votre famille vous ait déçu, je suis sûr qu’ils doivent être terriblement inquiets pour vous et tristes de vous avoir fait fuir. Ajouta-t-il en essayant de rassurer la jeune femme.
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MessageSujet: Re: Quand un garde d'élite rencontre une petite sauvageonne [PV Enguerrand][Terminé]   Quand un garde d'élite rencontre une petite sauvageonne [PV Enguerrand][Terminé] Icon_minitime15/6/2014, 15:09

Finalement, il avait opté pour m’appeler aussi Méli, même si cela n’est pas très correcte qu’un homme appelle de façon aussi familière une jeune fille, ça ne me dérangeait guère. Au moins, j’avais la sensation d’être un peu moi même, tout en étant coincé dans des robes un peu trop féminine à mon goût.
Puis de toute manière pour ce que j’en faisais de l’étiquette qui sied aux personnes d’un bon niveau de vie, c’était pas maintenant que j’allais me soucier de ce que pensait les autres. Alors si je respectais un peu plus ou un peu moins les règles ce n’était pas bien grave.

J’aimais beaucoup trop être libre de mes mouvements, même si je ne l’étais qu’à moitié, car tant que je vivrais sous le même toit que mon père, il aurait toujours une certaine autorité sur moi. Enfin, je dirais plus un semblant d’autorité car au final, il était rare que je l’écoute, j’en faisais souvent qu’à ma tête.

Néanmoins ces dernières années, il était devenu plus dur avec moi. Je pense que cela est dû à l’arrivée d’Esperando, puisqu’à cause de lui j’ai failli perdre la vie à plusieurs reprises. Et mon père ne me l’avait jamais vraiment pardonné, alors il préférait être plus dur vis à vis de moi que de mes frères, pour que je comprenne qu’il était temps que j’arrête mes âneries avant qu’il ne m’arrive quelque chose d’irrévocable. Sauf qu’il m’était impossible d’arrêter, j’aimais beaucoup trop les sensations fortes, qui me permettaient de me sentir vivante. Cependant, je savais aussi que ce n’était pas la seule raison qui poussait mon père à agir de la sorte. Je ressemblais de plus en plus à ma mère, alors aux yeux de mon père c’était comme si ma mère vivait toujours à travers moi. Il refusait donc de la perdre une seconde fois.
Le problème, c’était qu’au final mon père ne me voyait plus vraiment moi, il ne voyait que la ressemblance avec ma mère.

“- Oui ce n’est jamais simple, pourtant parfois ça serait bien que tout soit plus simple, vous ne pensez pas ?”

J’avais pu relever la pointe d’amertume dans la voix d’Enguerrand, je pouvais donc en déduire que lui aussi avait rencontré ce genre de problème. Je me sentais donc moins seule, je me doutais tout de même que beaucoup d’autres personnes rencontraient ce genre de difficulté. Après tous les relations avec autrui n’étaient jamais simples. Même si je me plaignais beaucoup de ma relation avec ma famille, je savais que je devais être heureuse, d’avoir une famille aimante, malgré les problèmes que nous rencontrons.

“- Je n’en doute pas qu’il doivent s’inquiéter pour moi. Je vais rentrer chez moi ne vous inquiétez pas “ dis je en souriant.

Je me redressais, pour me dirigeais vers la fenêtre afin de voir si la pluie avait cessé. Il semblerait que ce soit le cas.

“- Enguerrand, venez voir, la pluie à fait place à un magnifique arc en ciel “ dis je en souriant.

Pour le coup, j’avais l’air d’une petite fille. Mais en même temps comment ne pas s’extasier devant la beauté de la nature.

“- Je pense qu’il est temps que je rentre chez moi, par contre je risque encore de vous déranger. Je ne connais pas le chemin pour retourner chez mon oncle ….” dis je légèrement embarrassée.

J'étais partie en courant comme une furie de chez mon oncle, je n'avais donc pas pris le temps de repérer le chemin que j'avais emprunté. Surtout que par la suite j'avais entraîné Enguerrand, dans une course folle, alors je m'étais encore plus enfoncée dans la ville sans savoir où j'étais. Je n'avais donc aucun moyen de me repérer.
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MessageSujet: Re: Quand un garde d'élite rencontre une petite sauvageonne [PV Enguerrand][Terminé]   Quand un garde d'élite rencontre une petite sauvageonne [PV Enguerrand][Terminé] Icon_minitime17/6/2014, 15:10

Enguerrand ne put qu’acquiescer aux paroles de la jeune fille. Evidemment qui ne souhaiterait pas que les histoires de famille soient plus simples ? Mais ainsi allait la vie, une suite de choix difficiles à faire, de situations complexes à appréhender, mais c’était ça qui rendait le tout intéressant. Et puis au final pour le mésorian, la situation était devenue simple puisqu’il n’avait plus de contact familial, il n’y avait plus de tensions ou de disputes à gérer. Mais en était-il vraiment plus heureux, ça il ne le savait pas vraiment.

- Oui je suppose qu’il serait mieux que tout soit simple.
Répondit Enguerrand en divaguant un peu dans ses pensées.

Il approuva ensuite la deuxième réponse de la mésorianne. En effet il était sûrement préférable pour elle et sa famille, qu’elle les retrouve rapidement. Et puis ses frères, qu'ils avaient croisées étaient sûrement encore en train de la chercher dans la ville.
Il observa ensuite la jeune fille s’approcher de la fenêtre et il la rejoignit lorsqu’elle l’appela. Le mésorian fixa alors l’arc-en-ciel qui trônait dans le ciel. Il était vrai que cette vision était très belle et avait presque quelque chose de magique. Au final, ça faisait longtemps que l’homme n’avait pas pris le temps de se poser pour admirer la nature. Cela lui rappelait une fois de plus son enfance, l’époque où la vue d’un ciel pouvait le captiver et était un excellent prétexte pour se déconcentrer du travail, l’époque où il croyait qu’un fabuleux trésor se cachait au bout de chaque arc-en-ciel. Enguerrand fut d’autant plus touché par le sourire qui s’était dessiné sur le visage de la jeune fille, captivée par une chose toute simple. Il ne put s’empêcher de sourire lui aussi.

- Je dois reconnaître que c’est un beau spectacle. C’est nettement plus agréable que la vue des averses qui sont tombées toute la journée.

Il s’écarta ensuite de la fenêtre. Lorsqu’elle parla de rentrer et lui demanda son aide il lui sourit et répondit :

- Ne vous inquiétez pas, je serais ravi de pouvoir vous aider.

Enguerrand n’avait pas hésité à proposer son aide. Il l’avait conduit chez lui il n’allait évidemment pas la laisser perdue ici. Et puis même si le lieutenant avait terminé sa journée de garde, il restait un élite à plein temps et était toujours partant pour aider.

- Je peux vous accompagnez jusqu’à chez votre oncle si vous le souhaitez.
Ajouta le mésorian alors qu’il allait chercher sa veste, à présent pratiquement sèche grâce à la chaleur qui se dégageait dans l’appartement.
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MessageSujet: Re: Quand un garde d'élite rencontre une petite sauvageonne [PV Enguerrand][Terminé]   Quand un garde d'élite rencontre une petite sauvageonne [PV Enguerrand][Terminé] Icon_minitime21/10/2014, 12:03

“- Les arc-en-ciel sont annonciateurs de bonnes nouvelles . Peut être qu’en rentrant chez mon oncle, j’aurais une bonne surprise“

Des fois, je me trouvais un peu cloches, vous connaissez beaucoup de personnes qui partent de chez elles sans repérez leur chemin ? Et bien moi je n’en connais pas. Mon idée de fuir en courant sans savoir où j’allais n’été pas très brillante, comparé à celle que j’avais pu déjà avoir. Il fallait vraiment que je réfléchisse un peu plus avant d’agir, car si non je risque de me trouver dans des situations risquées.

Heureusement, que j’avais pu rencontré Enguerrand aujourd’hui, si non je sais pas ce qu’il me serait arrivée. J’aurais très bien pu faire une mauvaise rencontre au détour d’une ruelle. Surtout que je ne savais pas me défendre, je le débrouillais pas trop mal à l’épée, mais je n’en portais pas avec moi. Je n’aurais eu d’autre choix que de me battre à main nue, mais je n’aurais pas donné chère de ma peau. Après tout, je faisais parti des plus petites mésorianes.

“- Tant mieux, si vous acceptez, car je dois vous avouer que j’aurais eu du mal à retrouver mon chemin, alors au lieu de rentrer chez moi, je me serais de nouveau perdue “ dis je avec un petit rire nerveux.

J’appréciais vraiment l’aide que le garde vous voulez bien me donner, mais je commençais à me sentir coupable, puisque depuis notre rencontre j’arrêtais pas de le déranger. Il avait sûrement autre chose à faire que de passer sa journée à aider une fillette qui a fait une fugue. Même si cela fait parti de ses attributions. Il était tellement gentil et serviable, que j’avais l’impression d’avoir face à moi, un Saint. Personnellement, je sais pas si j’aurais pu supporter d’aider une personne comme moi. Je lui aurais sûrement fait la morale et renvoyer chez elle.
Cependant, il n’avait rien fait de cela, il m’avait écouté du début jusqu’à la fin sans jamais me dire que j’étais en tort. Il savait s’y prendre avec les enfants. Je n’avais que 16 ans après tout, j’étais encore une enfant aux yeux des autres.

“- Je vous remercie “ dis je en souriant.

Par la suite, je lui indiquais l’adresse une fois qu’on fut hors de chez lui. Mon oncle habitait une demeure hors de la ville, à l’ouest pour être plus précise, non loin de la lisière de la forêt. Ce qui était une indication un peu vague, mais je savais qu’il n’avait pas de voisins autour de chez lui, alors la maison ne devrait pas facile à trouver. Puis si je l’apercevais, je devrais être capable de la reconnaître.
Le trajet fut assez long, en même temps entre la marche à pieds et la course, c’est normal qu’il y ai une différence. Mais je dois dire que ça m’arrangeait, puisque de cette manière j’avais pu passer plus de temps en ça compagnie, et de continuer de parler de tout et de rien. Ce qui me permit de rentrer chez moi avec le sourire.

Une fois arriver devant la demeure, je m’arrêtais net avant de me retourner vers Enguerrand.

‘’- Je pense qu’il vaut mieux que j’arrive toute seule, je n’ai pas envie que vous ayez des problèmes à cause de moi. Surtout que si ils savent que vous êtes un garde, ils risques de poser beaucoup de questions. Je vous remercie pour votre aide et pour le temps que vous avez bien voulu m’accorder “

Je m’apprêtais à me diriger vers la porte d’entrée, mais je fis une dernière fois volte face vers le garde.

“- Je pense que nous nous reverrons Enguerrand, en tout cas je le souhaite “ dis je en déposant un baiser sur sa joue.

Puis je lui fis un dernier sourire avant de rentrer à l’intérieur.
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