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 La fouineuse et le Gris Couronné [Iliahys]

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Vhanéa Thackrey
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MessageSujet: La fouineuse et le Gris Couronné [Iliahys]   La fouineuse et le Gris Couronné  [Iliahys] Icon_minitime28/9/2014, 18:29

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La fouineuse et le Gris Couronné

Vingt-deuxième jour d'automne 1650


Vhanéa était heureuse … oui, oui heureuse. Cela ne lui était pas arrivé depuis tellement qu’elle goûtait chaque minute de chaque jours. Elle allait enfin battre Victoria à son propre jeu, son affaire avec Estéban s’annonçait de plus en plus prometteuse et Dagma et Naska étaient arrivées il y a peu d’Epieux. Tout était parfait.

Assise à son bureau un raisin dans la main, la jeune femme attendais. Face à elle, Naska, fouineuse de son état, essayait de rouler sur le dos sans grand succès, elle avait déjà fait tomber la moitié de ce qui se trouvait initialement sur le meuble et la deuxième moitié aurait suivit si il n’avait pas été temps de partir. C’est ainsi que la petite bête se trouva à dévorer son raisin tandis que sa maîtresse ramassait sommairement ce qui avait atterri au sol.

Damoiselle Thackrey avait rendez-vous avec Samaël au manoir, ils avaient quelques détails régler ensembles. Il fallait toujours accorder ses violons, surtout dans un arrangement aussi ambitieux que le leur. Vhanéa aurait bien laissé Naska seule au bureau, généralement quand personne n’était là elle dormait, mais il suffisait que la lubie lui prenne de faire une bêtise et s’était fini. Mieux valait ne pas prendre le risque.

_____________________________________

S’était un nouvel environnement, elle ne le connaissait pas.
Plusieurs fois elle avait essayé d’aller voir l’homme en face de sa maîtresse, mais elle le lui avait interdit avec une désagréable tape sur le nez !
Ils parlaient, ne s’occupait pas d’elle, s’était inadmissible !
En désespoir de cause Naska avait décidé de faire le tour de la pièce. Rien de très intéressant, ça sentait l’humain, partout. A chaque fois qu’elle voulait mettre son nez quelque part elle se faisait rappeler à l’ordre. Quel rabat joie ces bipèdes …

Puis il y eu l’opportunité, la seule, l’unique. On frappa la porte. Naska, qui s’était couché derrière le fauteuil de sa maîtresse, s’était brusquement relevée. Quelqu’un entra avec un plateau laissant la porte entre-ouverte. Le monde lui tendait les bras !
N’attendant pas de se faire remarquer la fouineuse s’était faufiler à pas feutrés hors de la pièce. S’était grand, très grand, et très nouveau. Il n’y avait plus de maîtresse pour lui dire ce qu’elle n’avait pas le droit de faire.

Elle reniflait çà et là trottinant dans les couloirs quand elle capta une odeur qu’elle n’avait jamais vraiment sentie. Il fallait qu’elle aille voir !

_____________________________________

Le rendez-vous se finissait et Vhanéa, après avoir salué Samaël, chercha sa boule de poils. Malheureusement elle était partit et depuis un moment.

La jeune femme quitta le bureau pestant intérieurement sur le tempérament trop aventureux de son animal. Elle ne connaissait pas le manoir, cela allait lui prendre un temps fou pour la retrouver, mais sollicité Samaël était hors que question il avait bien plus important à faire que retrouver une fichue fouineuse fugueuse.

Pourtant au détour d’un couloir la chance lui sourit. Vhanéa avait vu cette queue grise-beige, un peu touffue qu’elle connaissait si bien. Pas le temps que l’attraper qu’elle s’était engouffré dans une pièce.

« Naska pas bougé… »

A son tour entré dans la salle la demoiselle n’avait pas fait attention qu’elle était occupée, qui plus est pas par n’importe qui. Elle avait déjà vu ce visage au détour d’une entrevue quelques jours au part avant. Mais impossible de se souvenir de qui il s’agissait précisément elle voyait tellement de nouvelles têtes ces derniers temps que sa mémoire lui faisait parfois défaut.

« Veuillez m’excuser ma Dame, je ne voulais pas vous interrompre. »

S’expliqua Vhanéa avec une révérence. La femme en face d’elle avait tout d’une noble il fallait la saluer en tant que tel.

Elles se trouvaient dans une bibliothèque. Rien de très passionnant pour une fouineuse, qu’est-ce que avait bien pu amener Naska jusqu’ici ?
La réponse lui fut vite donner quand l’animal s’assis au pied du perchoir d’un gris couronné.

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MessageSujet: Re: La fouineuse et le Gris Couronné [Iliahys]   La fouineuse et le Gris Couronné  [Iliahys] Icon_minitime30/9/2014, 18:46

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 Les choses, en apparence, étaient revenues à la normale. Chacun avait repris le cours de sa vie, et même Samaël, bien que plus que jamais dévoué à prouver au Mass qu’il méritait son titre, avait retrouvé un rythme raisonnable, m’évitant d’avoir à m’assurer qu’il n’oubliait pas de se nourrir ou de se reposer. Pourtant, aucun de nous n’oubliait l’épée de Damoclès qui pendait au-dessus de nos têtes, et en-dessous des apparences, la tension était presque palpable. Les disputes étaient plus fréquentes que d’ordinaires, et plus promptes à éclater, bien que Lochlan et moi fissions notre possible pour apaiser la maisonnée.
 Pour ma part, il me faut bien reconnaître que, bien égoïstement, je trouvais malgré tout certains avantages à cette situation. Fort occupée par la gestion du domaine et son rôle de Doyenne vacataire, Mère n’avait plus guère de temps à consacrer à la recherche de mon futur époux et, je dois bien le reconnaître, être un peu tranquille à ce niveau me faisait un bien fou, quand bien même je me sentais coupable de profiter d’une situation si déplaisante pour l’ensemble de ma famille.
 Je mettais donc à profit cette libération temporaire pour me consacrer pleinement, l’esprit libre – du moins relativement – à ma passion. Je m’étais procurée de nouveaux ouvrages tout à fait captivants dans lesquels je me plongeais avec fascination. J’étais en train d’examiner un compte-rendu datant de la guerre contre les Torkos lorsque je fus interrompue par un visiteur pour le moins inattendu qui venait de se glisser par la porte que j’avais laissée entrouverte. J’observais le fuineur d’un air perplexe lorsqu’une jeune femme, que je présumais être sa maîtresse, fit son entrée à son tour, réprimandant l’animal avant de remarquer ma présence. Je répondis d’un sourire à ses excuses, me levant pour l’accueillir de manière convenable.

« Je vous en prie, il n’y a pas de mal. Je suppose que ce charmant animal vous appartient ? demandais-je en désignant le fuineur, fort occupé à jeter des regards curieux à Mitts, somnolant sur son perchoir. L’oiseau, d’ailleurs, ne laissa pas le temps à l’inconnu de répondre à ma question pour se manifester.
Boule de poils !
Mitts, voyons ! Ce ne sont pas des façons de s’adresser à des invités ! »


 Malgré le ton quelque peu amusé de ma remontrance, mon Couronné eut la sagesse d’afficher un air contrit, laissant échapper un petit roucoulement en manière d’excuse. Ce ne fut qu’alors que je pris le temps de me demander à qui je pouvais avoir à faire, et la réponse m’apparut bien rapidement, étirant davantage mon sourire alors que je ramenais mon regard sur ma visiteuse.

« Vous devez être mademoiselle Thackrey ? J’attendis sa confirmation avant de me présenter à mon tour. Je suis Iliahys, la sœur de Samaël. J’ai beaucoup entendu parler de vous. »

 Pas seulement par mon frère, d’ailleurs, sa réputation la précédait, bien que mon ton amical ne laissât rien présager des ragots que j’avais pu entendre à son propos. Si j’en avais certes connaissance, je n’avais en effet pas pour habitude de prêter foi à ce genre de bruits. J’avais également entendu bien des rumeurs, et étais sans doute la mieux placée pour réaliser l’ampleur de leur inanité, aussi avais-je pour habitude de ne me fier qu’à ma propre opinion en ces matières. De plus, mon frère l’avait choisie, ce qui ne pouvait que jouer en sa faveur. Je m’avançai vers elle pour prendre ses mains selon la coutume, les serrant dans les miennes légèrement plus chaleureusement et longuement que l’aurait voulu la simple politesse. Elle allait bientôt faire partie de la famille, après tout, je ne souhaitais pas la traiter comme une simple étrangère.

« Je suis très heureuse d’avoir enfin l’occasion de faire votre connaissance. »
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Vhanéa Thackrey
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MessageSujet: Re: La fouineuse et le Gris Couronné [Iliahys]   La fouineuse et le Gris Couronné  [Iliahys] Icon_minitime1/10/2014, 17:59

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Vingt-deuxième jour d'automne 1650


Naska observait, la tête se penchant d’un côté ou de l’autre, s’asseyant pour faire la belle et gagner un peu de hauteur pour essayer d’atteindre cet animal. La fouineuse se tassa et même recula jusqu’au jupon de la robe de sa maîtresse quand l’oiseau parla.
Pourtant elle ne le quittait pas des yeux.

Quant à Vhanéa elle eut un moment de crispation contenu quand la jeune femme qu’elle avait dérangée se présenta. Ce n’était personne d’autre que la petite sœur de Samaël, celle qui était au courant de tout l’arrangement. Cependant, au moment où elle prit ses mains, les tenants plus que pour une simple connaissance, l’Epelienne senti une partie de la pression s’en aller. Elle voulait croire que son interlocutrice voulait vraiment l’intégrer.

« Je suis également très heureuse de vous rencontrer. Pourtant, si vous me permettez un peu de franchise, j’avais une certaine appréhension pour cette entrevue, comme j’en ai pour celles qui suivront avec les autres membres de votre famille. »

Si jouer carte sur table avec Samaël était la bonne stratégie, suivre la même ligne de conduit avec sa sœur adorée semblait être une bonne idée.
C’était surtout leurs frères qui lui faisaient peur d’une certaine manière. Leur mère n’allait être qu’une formalité sachant maintenant très bien comment la prendre pour qu’elle ne lui pose aucuns problèmes.

Pendant ce temps-là fouineur avait repris un peu de courage et elle s’était approché à nouveau du perchoir. Attendrit par tant de curiosité Vhanéa pris son animal dans ses bras, lui grattant le poitrail sous son collier.

« Et voici Naska, Mêssine des entêtés et visiblement très intéressé par votre oiseau. »

Calme, l’animal glapissait quand même pour attendri toujours plus sa propriétaire, peut être qu’elle voudrait bien l’approché si elle lui était assez « persuasive ».

« Je sais que vous êtes au courant de la nature de l’arrangement qui vas nous lier avec votre frère. J’aimerais connaître votre sentiment à propos de cela. Quelles limites vous n’aimeriez pas voir dépasser par exemple ? »

La voie de la jeune femme aux cheveux couleur de miel était douce et rassurante. Il était toujours bon de savoir ce qu’il ne fallait pas faire pour éviter de perdre un allié, surtout dans une entreprise aussi périlleuse que celle dans laquelle elle allait se lancer avec l’aîné de son interlocutrice. Elle espérait ne pas avoir vexé, offensé ou ennuyer cette dernière d’une quelconque façon avec sa question. Seulement elle aimait bien poser les bases directement pour ensuite pouvoir partir sur de bonne bases.

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MessageSujet: Re: La fouineuse et le Gris Couronné [Iliahys]   La fouineuse et le Gris Couronné  [Iliahys] Icon_minitime4/10/2014, 18:46

Demeure Delenol – Vingt-deuxième jour d'automne 1650
 Ma présentation, bien que je l’eusse voulue aussi amicale que possible, parvint néanmoins à crisper quelque peu mon interlocutrice, sans que je susse si c’était en raison de mon identité, ou du sous-entendu que j’avais bien involontairement laissé glisser quant à sa réputation. Toutefois, elle se détendit bien vite au geste de salutation chaleureux que je partageai avec elle, et je fus rassurée de voir qu’elle n’en conservait pas de malaise. Ou du moins, pas trop, d’après les paroles qu’elle prononça ensuite. J’appréciais sa franchise, quoi que sa teneur me laissât pour le moins surprise. Je n’avais en effet guère l’habitude d’intimider qui que ce fût, sinon à la rigueur par le nom de ma famille, et je doutais fort que la femme que mon frère avait choisie pour devenir son épouse fut sensible à ce genre de choses. Ma surprise, cependant, ne dura qu’une ou deux secondes, avant de laisser place à un sourire bienveillant et rassurant.

« Rassurez-vous, vous n’avez rien à redouter de moi. Je n’ai nulle intention de vous soumettre à un interrogatoire, et moins encore de me poser comme votre ennemie. Je n’espère rien d’autre que de pouvoir bien m’entendre avec vous. Je pris une expression plus hésitante avant de poursuivre : En ce qui concerne le reste de ma famille… Lochlan, je pense, se montrera tout à fait amical à votre égard. Lestat en revanche risque d’être plus difficile, par pur esprit de contradiction avec Samaël. Quant à Mère… Elle ne sera sans doute pas des plus faciles à convaincre, mais je suppose que mon frère vous a déjà préparé à sa rencontre »

 J’avais ponctué cette dernière remarque d’un sourire entendu. Samaël était un homme prévoyant, et puisque l’aval de notre mère était capital pour leur projet de mariage, je ne doutais pas qu’il eût instruit la jeune femme autant que nécessaire à ce sujet.
 J’observais d’un œil attendri le manège du fuineur, ou plus exactement de la fuineuse, comme m’en informa sa maîtresse alors qu’elle la prenait dans ses bras pour tenter de contenir sa curiosité. Je m’approchai de l’animal et tendit dans sa direction une main hésitante. Je jetais un regard interrogateur à Vhanéa, attendant son aval avant de me permettre d’octroyer au rongeur quelques gratouilles affectueuses sous le menton. Certaines personnes, après tout, étaient fort possessives avec leurs compagnons, et certains animaux ne toléraient qu’un autre humain que leur maître ne les touche, aussi je ne voulais pas commettre d’impair !

« Eh bien bonjour Naska !
Naska !
Il semblerait que l’intérêt soit réciproque !
lancais-je avec un petit rire amusé. »

 De fait, à ma connaissance ce cher Mitts n’avait encore jamais rencontré de fuineur, ou alors, peut-être, seulement en pleine nature lors de ses escapades en solitaires. En trouver un ici, dans ma bibliothèque qu’il avait l’habitude de ne guère voire fréquentée par qui que ce soit à part nous deux, avait certainement de quoi éveiller sa curiosité.
 Je me sortis de ma contemplation attendrie lorsque mon interlocutrice reprit la parole, et me montrais pour le moins déstabilisée par ses propos, si bien que je me contentais d’abord de la fixer d’un air ébahi du plus haut stupide. À la vérité, j’étais aussi surprise par la question que touchée par l’intention. Je n’avais en effet guère l’habitude que l’on se soucie de mes avis, sinon de la part de Samaël, occasionnellement et de manière purement consultative, et moins encore sur ce genre de sujets ! Il me fallut donc un certain temps pour me reprendre et tenter de bafouiller une réponse un tant soit peu cohérente.

« Ma foi, je ne pense pas avoir d’exigences particulières, sinon les mêmes que celles de Samaël, j’imagine. Ne nuisez pas à mon frère ou à ma famille, ni, par extension, aux personnes vivant sous ce toit. Montrez-vous digne de votre titre et de notre nom lorsque le temps sera venu… Pour le reste, je ne pense pas avoir mon mot à dire, ce sont là des choses à régler entre mon frère et vous. Je vous soutiendrai, Samaël et vous, dans votre entreprise, puisque je lui fais confiance pour savoir ce qui est le mieux pour lui-même, mais à la vérité je ne suis guère plus qu’une spectatrice dans cette histoire… »
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Vhanéa Thackrey
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MessageSujet: Re: La fouineuse et le Gris Couronné [Iliahys]   La fouineuse et le Gris Couronné  [Iliahys] Icon_minitime6/10/2014, 15:54

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Vingt-deuxième jour d'automne 1650


Le trouble d’Iliahys fit rire Vhanéa. Elle ne pensait que par le simple fait de lui demander son avis la stupéfierait autant. La jeune femme se rendait doucement compte que Samaël n’était peut-être pas représentatif du caractère de sa famille, sa cadette semblait bien plus douce et discrète, voir un peu détaché de la prétention de sa famille.
Elle écouta avec attention les quelques exigences que la sœur du Doyen pouvait bien avoir. Mais elle n’y vit rien qui était soit dans ses plans, soit à l’encontre de ces deniers. Elle n’avait aucuns intérêts à se montré indigne de cette famille dans laquelle elle allait être intégrée.

« Dire que vous semblez étonner qu’on vous demande votre avis est un doux euphémisme. Vous n'avez pas l'habitude qu'on vous demande votre avis? »

Taquina Vhanéa avec un petit sourire complice. Ça devait être agréable d’avoir quelqu’un qui ne vous voulait pas de mal, ou qui ne vous détestait pas dans son entourage…

« Je n’ai nullement l’intention de causer un quelconque tords à votre famille. Je sais que certaines … rumeurs courent à mon propos. Je sais d’autant plus qu’elles ne sont généralement pas flatteuses et ne seraient pas pour vous rassurez. Cependant je peux également vous assurez qu’elles sont souvent très exagérées, je ne suis pas si … »

Fourbe ? Si elle l’était, pas avec tout le monde, mais elle l’était et en était pleinement consciente. Rancunière ? Un peu également. Inhumaine était sans doute le mot qui allait le mieux après cette phrase. L’épelienne faisait mine d’afficher un désintérêt flagrant pour tous les mots qui courraient sur son compte, mais en réalité il lui arrivait souvent d’aspiré à mieux. Néanmoins elle savait qu’elle n’y aurait surement jamais le droit, ses mauvais côté étaient trop présents, ils avaient été trop encouragé par le cadre familiale qu’elle avait eu jusqu’à présent.

« J’espère quand même que je pourrais quelque peu embêter Lestat, si il doit de toute manière être contre ma prochaine présence. »

Vhanéa s’était permis de se changer de sujet pour une note plus légère. Elle savait de toute façon qu’elle allait devoir faire ses preuves et que seulement des mots ne suffiraient pas à lui assuré une certaine stabilité, une bonne intégration, pour le plan, mais peut-être un peu pour elle également.

« Et ne vous inquiétez pas pour Naska, elle adore par-dessus tout qu’on s’occupe d’elle. Je ne l’ai jamais vu mordre qui que ce soit … sauf ma sœur, mais elle lui avait tiré la queue en voulant l’attraper à la vas-vite. »

Les quelques gratouilles que sa maîtresse avait prodiguée à la petite bête l’avait calmée, seulement pour un court moment. Elle tendait toujours le museau vers le perchoir pour s’approcher le plus près possible de l’oiseau qui l’intriguait tant.

« Puis-je ? »

Voulant approcher la fouineuse du gris couronné, Vhanéa préférait demander l’autorisation à la maîtresse de l’oiseau. Il avait l’air plutôt calme et peu agressif mais on ne savait jamais que le mammifère fasse un geste un peu brusque et que le volatile l’interprète mal.

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MessageSujet: Re: La fouineuse et le Gris Couronné [Iliahys]   La fouineuse et le Gris Couronné  [Iliahys] Icon_minitime8/10/2014, 17:32

Demeure Delenol – Vingt-deuxième jour d'automne 1650
 De toute évidence, mon étonnement ne passa pas inaperçu. Ce qui n’avait au demeurant rien de surprenant ; je n’avais jamais été des plus douées pour dissimuler mes émotions, du moins la plupart, celles, normales, qui n’avaient rien à voir avec le secret que j’entretenais concernant mes… penchants. Elle celle-ci m’avait tellement pris au dépourvu que je n’avais pas même pris la peine d’essayer. Elle devait certainement me trouver ridicule, elle qui semblait si à l’aise dans les situations sociales, et qui était certainement habituée à côtoyer salons et autres soirées. Pourtant, ce fut d’un ton des plus amicaux qu’elle m’en fit la remarque qui, ponctuée d’un sourire complice, ne me sembla en rien une moquerie, ce dont je lui fus reconnaissante et qui me permit de lui répondre sans trop de gêne, avec même une pointe de plaisanterie.

« C’est à peine si Mère se soucie de le prendre lorsqu’il s’agit de me choisir un prétendant…  Je suis la plus jeune de la famille, ainsi que la plus discrète. Je n’ai aucun pouvoir de décision, ne ressens pas le besoin de faire valoir mon opinion à tout propos, n’ai guère de goût pour les manigances et aucun intérêt pour la politique. En société je tends à me montrer timide et effacée, si bien que je passe facilement pour fade, voire une sotte sans esprit. Je vous l’ai dit, je ne suis guère plus qu’une spectatrice, dans cette affaire comme dans à peu près toutes les autres. Ainsi, il ne me semble guère surprenant qu’on me demande effectivement rarement mon avis. »

 Je ne m’apitoyais pas sur mon sort, cette situation ne m’attristait aucunement, je me contentais tout simplement de l’expliquer de manière purement objective. À la vérité, il me convenait tout à fait que l’on me laisse tranquille avec mes livres et mon piano. Quant à ce que pouvaient penser de moi les cercles mondains, c’était bien le cadet de mes soucis. Je n’avais nul besoin de la reconnaissance de la bonne société pour avoir conscience de mes propres qualités.
 Alors qu’elle évoquait elle-même les ragots courant à son propos, je me contentai de secouer doucement la tête, en agitant légèrement la main comme pour chasser un insecte désagréable mais insignifiant, quand bien même le fait qu’elle n’eût pas terminé sa phrase me porta à croire qu’il n’y avait peut-être un peu de vrai dans ces histoires. Peut-être, effectivement, était-elle en partie cette habile intrigante que décrivaient les histoires. Et en vérité, je voyais fort bien Samaël choisir une femme de cet acabit. Mais, si c’était bien loin du genre de personne que j’étais, je ne m’en sentais pas pour autant le droit de la juger sur ces faits, eussent-ils été avérés, ce qui n’était pas le cas. Aussi répondis-je avec un sourire rassurant et d’une voix amicale.

« Vous n’avez pas à vous justifier devant moi, et encore moins à chercher à me rassurer. J’ai entendu bien trop de rumeurs pour leur prêter encore l’oreille. Et ce serait accorder bien peu de crédit à mon frère et à ses choix que de douter de vous, ne pensez-vous pas ? »

 Samaël n’était pas homme facilement manipulable, aussi ne doutais-je pas une seule seconde qu’il eût choisi cette femme en toute connaissance de cause, et je n’avais nulle raison de le remettre en question. Leur arrangement les regardait et ne me concernait en rien. Quant au reste de ma famille, j’avais, selon moi, encore moins de raison de m’inquiéter à ce propos. Quand bien même elle eut été une croqueuse de diamants trop heureuse de mettre la main sur un Doyen aisément influençable – ce qui était bien entendu loin d’être le cas –elle n’avait aucun intérêt à nuire à la famille qui serait bientôt la sienne, bien au contraire. Pour ma part, elle me faisait pour l’instant l’effet d’une jeune femme tout à fait charmante, prévenante à mon égard et qui ne cherchait qu’à bien faire pour s’intégrer au mieux, si bien que je ne voyais nul reproche à lui faire.
 J’allais jusqu’à laisser échapper un petit rire lorsqu’elle mentionna la possibilité d’ennuyer Lestat. C’était une envie que je pouvais fort bien comprendre, ayant moi-même plus d’une fois eut à résister au besoin urgent de le gifler. Je lui répondis sur le même ton léger qu’elle avait employé, bien que le fond de mes propos fût en partie sérieux.

« Prenez garde tout de même à ne pas en faire trop, il est prompt à prendre le moindre affront pour une déclaration de guerre en bonne et due forme, ce qui ne faciliterait ni votre vie, ni la mienne. »

 Car ce serait bien entendu à moi qu’échoirait de calmer les esprits si une telle guerre venait à éclater. Ce que je ne redoutais pas vraiment, au fond. Si Lestat était effectivement de plus en plus intenable avec la situation actuelle, Vhanéa, pour le moins me semblait une femme raisonnable qui n’irait pas chercher le conflit sans motif valable. Ce que Lestat, au demeurant, serait bien capable de lui donner, mais peut-être parviendrait-il à se comporter raisonnablement pour une fois. Au moins était-elle prévenue, ce qui était l’essentiel. Pour le reste, nous verrions bien si et lorsque le cas se présenterait.
 Ayant reçu l’approbation de sa maîtresse, j’entrepris avec joie de prodiguer quelques caresses à la fuineuse, dont j’appréciai la douceur du pelage. Celle-ci, toutefois, semblait bien plus intéressée par Mitts que par mes attentions, si bien que je finis assez rapidement par m’éloigner quelque peu pour la laisser à sa contemplation. À la requête de Vhanéa, je hochais la tête avant de répondre avec entrain :

« Je vous en prie. Je crois qu’il appréciera autant qu’elle ! »

 Le Couronné, en effet, était fort occupé à se dévisser le cou pour tenter d’observer au mieux cette visiteuse inhabituelle. Je ne m’inquiétais pas de sa réaction, ne l’ayant jamais vu se montrer agressif envers qui ni quoi ce soit. Taquin parfois, je devais bien le reconnaître, mais jamais méchant. Voyant l’objet de sa curiosité approcher, il cessa de s’étirer le cou dans une position improbable pendant un instant, avant de tendre à nouveau la tête pour mieux contemplé l’animal d’un regard intrigué et interrogateur.

« Naska ? »  
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Vhanéa Thackrey
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MessageSujet: Re: La fouineuse et le Gris Couronné [Iliahys]   La fouineuse et le Gris Couronné  [Iliahys] Icon_minitime13/10/2014, 17:00

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Vingt-deuxième jour d'automne 1650


Enfin ! Enfin ! Naska tremblait d’excitation en sentant sa maîtresse approché du perchoir et surtout de l’oiseau. A porté, elle posa sa truffe fraiche et humide sure le bec de l’animal elle s’attarda même à essayer de lécher cette chose dure qui se trouvait à la place du museau.
La fouineuse était plutôt un animal d’intérieur, elle ne sortait que rarement et toujours sous étroite surveillance, même si sa malice lui permettait régulièrement de se sauver. Elle n’avait donc que peu vu d’oiseau, et surtout pas d’aussi imposant.

Il y avait quelque chose de déroutant chez Iliahys Delenol. Cette simplicité dans l’action et ce détachement face à son milieu social était quelque chose de complètement inconnu à la progéniture de Victoria. On l’avait toujours éduquée dans l’importance de la réputation, des contacts et de ce genre d’instrument de manipulations. Elle semblait vivre simplement dans une petite bulle hors du monde, dont elle sortait uniquement pour se tenir au courant.

« Je me dois de vous contredire sur un point, à partir du moment où votre frères vous a mise au courant de notre arrangement, vous en être devenu une actrice.
Certes, vous n’agissez pas activement dans ce dernier, cependant à partir du moment où vous nous couvrez par votre simple silence, vous intervenez. Nous veillerons votre frère et moi-même à ne pas vous impliquer dans nos histoires pour vous préserver au plus. Après tous nos traités ne concernes, en grande partie, que nous.»


Naïve dans le sens innocent, non impliquée. Jamais elle ne se permettrait de critiquer ouvertement une quelconque personne ne la famille Doyenne et encore moins la sœur adorée de l’aînée. Il était dans l’intérêt de Vhanéa de plaire à Samaël, peut être qu’un jour il finirait à s’attacher rendant tout ceci plus solide que la pierre, mais pour cela elle devrait être patiente, douce et très intelligente. La jeune femme ne voulait surtout la recrée les travers dans lequel était tombé sa mère presque vingt-quatre ans plus tôt, elle ne voulait piéger et ne contraindre personne.

« Mais je tâcherais surtout de ne pas créer de guerre ouverte avec Lestat, je ne voudrais pas plus troubler l’équilibre de votre foyer. »

Il allait devenir le sien et un peu d’équilibre ne lui fera spas de mal après les longues années dans le champ de bataille savamment dissimulé qu’était la résidence Thackrey d’Epieux. La seule Générale à bord était Victoria et quiconque voulait discuter ses ordres s’exposait à de graves sanctions.

Dans les bras de sa maitresse la fouineuse se contenait comme elle pouvait. Reniflant et léchouillant l’animal qui était depuis quelques instants à portée de sa truffe. L’animal poussait des petits couinements joyeux qui avaient la désagréable manie d’attendrir Vhanéa.

Tout allait bien jusqu’à ce que Naska décide que lécher et sniffer s’était bien, mais que ce n’était pas assez. Ne réalisant pas qu’il n’y avait rien pour l’accueillir à l’arrivé et sauta en direction de l’oiseau.

L’atterrissage fut des plus risible, bien entendu le perchoir était à terre, la fouineuse également, quelque peu hébéter par sa chute. Néanmoins pas folle pour autant, elle se reprit vite pour aller se cacher derrière le meuble le plus proche, elle savait qu’elle avait fait une bêtise et qu’elle méritait une punition, même si elle espérait tout de même y échapper.

Pas se fait attraper par la peau du cou ! … ça tirait les poils …

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HRP : Excuse moi, j’ai été un peu longue à répondre, mais j’ai eu un w-e un peu plus mouvementé que prévu ^^’
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MessageSujet: Re: La fouineuse et le Gris Couronné [Iliahys]   La fouineuse et le Gris Couronné  [Iliahys] Icon_minitime17/10/2014, 18:45

Demeure Delenol – Vingt-deuxième jour d'automne 1650
 L’argument qu’elle avança pour contrer mes propos me fit réfléchir, et je l’observai d’un air pensif. Il était vrai que son raisonnement se tenait, bien que je n’eusse jusqu’alors pas vu les choses sous cet angle. Ne pas avoir de rôle actif ne signifiait pas ne pas avoir de rôle du tout, et par mon silence je prenais déjà part à leur manœuvre. L’action par l’inaction, en quelque sorte. La conclusion de sa réplique, en revanche, me tira un sourire amusé, et j’y répondis d’un ton quelque peu taquin.

« Laissez donc à mon frère le soin de me “préserver”, croyez-moi il s’en charge fort bien tout seul. Si vous pensez que je puisse vous être d’une quelconque aide, faites-le moi savoir et je verrai ce que je pourrai faire. »

 Il n’y avait nulle trace de reproche dans ma voix, ni à son encontre ni à celle de Samaël. Je ne me plaignais aucunement de la protection que mon frère tenait à assurer à mon égard, et j’appréciais l’intention qu’elle avait montrée d’en faire de même, mais il fallait admettre que mon frère – mes frères, en réalité, quoi que l’aîné y soit le plus zélé – me couvaient bien assez comme cela, et qu’il était loin d’être nécessaire que ma future belle-sœur s’y mît également ! D’autre part, je ne savais pas exactement ce que Samaël avait pu lui dire à mon propos, mais le connaissant il ne me semblait pas impossible qu’il m’eût fait passer pour plus fragile et délicate que je ne l’étais en réalité, ce que je tenais réfuter. Non par souci de l’image que Vhanéa pouvait avoir de moi, mais simplement pour qu’elle sût pouvoir compter sur moi, si toutefois elle devait en avoir besoin.
 À la remarque qu’elle me fit concernant Lestat, et l’équilibre “notre” foyer qu’elle ne souhaitait pas troubler, je me contentais de hocher légèrement la tête en souriant, lui répondant avec simplicité et sincérité :

« J’en suis sûre. »

 De fait, je n’avais aucune raison d’en douter. Ce foyer serait bientôt le sien également, et s’attirer l’inimitié de l’un ses membres ne lui apporterait rien, et lui nuirait sans doute bien plus qu’à moi. Je ne la remettais bien sûr pas en cause, et avait simplement voulu l’avertir. Il me semblait d’ailleurs que c’était bien ainsi qu’elle l’avait pris, ce que j’appréciais, autant que le fait qu’elle parût tout à fait prête à tenir compte de cette recommandation.
 Le sujet fut au demeurant plus ou moins clos lorsque nous reportâmes notre attention sur nos deux compagnons respectifs en train de faire connaissance. Mitts observait la fuineuse d’un regard curieux, la tête penchée sur le côté, tandis que cette dernière le reniflait avidement pour chercher à en savoir plus sur ce drôle d’animal qui lui était inconnu. Elle entreprit ensuite de se mettre à le lécher, ce que l’oiseau sembla apprécier. Sans doute cela lui paraissait-il comparable à la sensation qu’il avait lorsqu’il se lissait les plumes, ou lorsque je le caressais moi-même. Toujours est-il qu’il se laissa faire avec complaisance, jusqu’à ce que la petite boule de poils ne décide que cela ne suffisait pas à satisfaire sa curiosité.

 À l’instant où elle bondit, le couronné en fit de même, prenant son envol pour fuir la catastrophe imminente. Pour ma part, je fus bien moins vive à réagir, ne comprenant ce qu’il se passait qu’au moment où le perchoir heurta le sol, me tirant un petit cri aigu sous le coup de la surprise. Mitts, pour sa part, avait voleté quelques instants avant de retourner se poser sur le dossier d’une chaise, plumes ébouriffées en signe du mécontentement qu’il ressentait à se voir ainsi évacué de son territoire.  

« À l’attaque ! À l’attaaaaaaaaque ! »

 Je laissai échapper un soupir d’exaspération face à ce cri de guerre, que Lestat avait jugé malin de lui apprendre quelques années auparavant. À la grande déception de mon frère, toutefois, l’oiseau semblait n’en avoir jamais saisi bien le principe, si bien qu’au lieu de le lancer lorsque lui attaquait – ce qui ne lui arrivait d’ailleurs jamais – il le poussait désespérément à chaque fois qu’il se sentait menacé. Ce qui, heureusement pour mes nerfs, n’arrivait que rarement.
 Après l’avoir fait enfin taire, et m’être assurée rapidement qu’il ne s’était pas blessé dans l’incident, je cherchai du regard la petite fuineuse, qui déjà s’élançait à toute vitesse pour aller se cacher sous une bibliothèque. Par réflexe, je m’y dirigeai à mon tour promptement, m’agenouillant au sol pour chercher à regarder sous le meuble si je parvenais à apercevoir l’animal, espérant pouvoir jauger son état de santé. Je la repérai en effet bien vite, tapie dans un coin, tout à fait hors de portée. Inutile d’essayer de l’attraper, je ne serais parvenue qu’à la faire fuir un peu plus loin… Je me redressai et me tournai vers Vhanéa, lui adressant un regard inquiet.

« Pauvre petite chose, j’espère qu’elle ne s’est pas fait mal ! Croyez-vous qu’elle va ressortir de là-dessous ? »
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puce3 Aucun problème concernant le délai, j’ai moi-même été peu disponible, comme tu peux le voir ! J’espère que la réponse te conviendra. ^.^
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Vhanéa Thackrey
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MessageSujet: Re: La fouineuse et le Gris Couronné [Iliahys]   La fouineuse et le Gris Couronné  [Iliahys] Icon_minitime23/10/2014, 11:39

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Vingt-deuxième jour d'automne 1650


Ce qui suivit après l’acte inconsidéré de la fouineuse était à prévoir. Le perchoir avec chut dans un fracas fort désagréable. Ilhyahis semblait ennuyer par le fait que Naska ai sauté de la hauteur de sa maîtresse, pensant qu’elle s’était fait mal. Mais si l’animal avait pu se sauver aussi vite c’est que son égo avait dû être plus esquintés que se pattes.

Tapie dans un coin sobre sous une bibliothèque la fouineuse ne savait quoi faire. SI elle restait ici elle allait mettre encore plus en colère sa maîtresse. Puis elle ne pourrait pas elle allait finir pas avoir faim ! Et par être privé d’attention ! Cruel destin.
L’animal se mis à entendre un bruit régulier comme un pied qui tapait rythmiquement sur le sol. Elle savait très bien ce que ça voulait dire. Si elle ne sortait pas maintenant elle serait punie, punie plus sévèrement.

Ce qui se produisait était simple, Vhanéa tapait du pied par terre comme elle l’avait toujours fait quand la petite bête faisait quelque chose qui l’ennuyait passablement. Sortant de l’ombre un petit museau apparu avant de sembler de se raviser, puis de revenir. Le petite manège se répéta cinq-six fois jusqu’à ce que.

« Naska … »

Cela sonnait un peu comme une menace, mais l’effet ne se fit pas attendre. La petite boule de poil sorti de sous le meuble, le dos rond, la queue basse, des grands yeux apitoyant. Avec une telle expression elle aurait pu faire fondre n’importe quel cœur d’artichaut, et même si Vhanéa était tous sauf un cœur tendre, cette bouille n’était pas sans l’attendrir.

La blonde sorti d’une tout petite pochette qui était glissée dur le serre taille qu’elle portait une bande de cuir assez fine, mais plutôt épaisse et résistante eu bout, un mousqueton, en raccourcis, s’était une laisse. Elle l’utilisait très peu, uniquement quand la fouineuse était trop agitée pour se tenir correctement. S’était une sorte d’instrument de punition. La mésorianne attrapa une doucement le collier de son animal de compagnie, cette dernière s’écrasant un peu plus au sol. Le crochet de la laisse passe entre deux mailles de cuir du collier.

« Calme »

La parole fut accompagnée d’une petite tape sur le bout du nez. Naska se contenta d’éternuer et se frotter le nez avec une patte avant en guise de protestation, mais sentant la pression de sa relative entrave la fouineuse fit seulement quelques timides pas en avant, vers le gris couronné.

« Excusez-moi, pour cette pagaille. C’est l’inconvénient du fouineur, c’est curieux, attachant, mais parfois très impulsif. »

S’excusa Vhanéa d’un air parfaitement ennuyée. L’animal ne tirait pas outre mesure sur sa laisse sachant très bien que cela était plutôt contre-indiqué.

« Dois-je m’attendre au pire avec un tel cri de guerre ? »

Cette petite question uniquement pour détendre l’atmosphère après ce bref épisode éprouvant. Le gris couronné semblait un peu secoué mais pourtant pas très effrayé.

______________

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MessageSujet: Re: La fouineuse et le Gris Couronné [Iliahys]   La fouineuse et le Gris Couronné  [Iliahys] Icon_minitime25/10/2014, 17:21

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 Finalement, je n’eus pas à m’inquiéter quant au moyen de faire sortir la fuineuse de sa cachette. Quelques instants après que sa maîtresse eût commencé à taper du pied, le petit museau fit son apparition, avant de disparaître aussi sec. Je me relevai donc, et m’éloignai de plusieurs pas, afin de ne pas effrayer l’animal par ma présence lorsqu’il se déciderait à sortir.
 Je profitai de cet interlude pour revenir auprès de Mitts et m’assurer qu’il se remettait de sa frayeur. Ce n’était qu’un petit incident mineur bien sûr, il n’en avait pas même tiré une égratignure, mais le pauvre était si habitué au calme, voire au silence, qui régnait ordinairement dans la bibliothèque qu’il en avait encore les plumes tout ébouriffées de surprise. Je le caressai pendant un moment, lui murmurant des paroles apaisantes qui semblèrent le calmer. Il était toujours installé sur le dossier de chaise qu’il s’était approprié, son perchoir gisant toujours au sol. Je m’étais en effet abstenue de le relever tant que la fuineuse n’était pas sortie de son trou, par crainte que le bruit ne l’effrayât à nouveau.
 Il ne fallut d’ailleurs guère longtemps pour que la petite créature ne se décidât à sortir, affichant un air piteux des plus attendrissants, qui m’aurait sans nul doute ôté toute envie de la punir si telle avait été mon intention. Ce qui n’était bien entendu nullement le cas : outre que je ne lui tenais pas rigueur de sa curiosité, il ne s’agissait pas de mon animal, et je laissai pleinement à sa maîtresse le soin de faire son éducation comme elle l’entendait. Il m’aurait fort déplu que qui que ce fût, a fortiori une presque étrangère, me fît la leçon sur ma manière de discipliner Mitts ou Harmonie, aussi ne me serait-il pas venu à l’esprit de le faire moi-même.
 La fuineuse se laissa docilement faire alors que sa maîtresse passait une laisse à son collier, témoignant d’un dressage et d’une habitude certains. J’avais presque pitié de voir la pauvre bête ainsi, tant il était manifeste qu’elle n’appréciait pas ce traitement et faisait peine à voir. Mais il était vrai que c’était sans doute plus sûr ainsi, pour veiller à éviter un autre incident. Je ne pouvais m’empêcher de l’observer de loin, cherchant à m’assurer qu’elle allait bien, mais sa maîtresse semblait bien moins inquiète que moi, et il fallait reconnaître que l’animal ne montrait aucun signe de blessure. J’adressai un sourire à Vhanéa lorsque celle-ci me présenta ses excuses, chassant l’air devant moi d’un geste de la main pour indiquer que cela n’avait pas d’importance.

« Ne vous inquiétez donc pas, vous êtes toute excusée. Il n’y a rien de cassé, et personne n’a été blessé, inutile de s’y attarder. Et puis elle est si mignonne, difficile de lui en vouloir… »

 J’avais prononcé ces dernières paroles en posant sur la fuineuse un regard attendri. Je m’en détachai bien vite, me décidant enfin à remettre d’aplomb le perchoir de mon oiseau, qui le regagna dès que j’eus lâché l’objet, en poussant des petits caquètements satisfaits. Je laissai échapper un petit rire à la question que me posa mon interlocutrice, secouant doucement la tête de droite à gauche avant de répondre d’un ton rassurant, mais aussi amusé.

« Oh non, vous n’avez aucun souci à vous faire, c’est simplement sa façon d’appeler à l’aide lorsque quelque chose lui fait peur… Pour être tout à fait honnête, ce n’est sans doute pas l’oiseau le plus téméraire de la création, et je doute même qu’il oserait s’en prendre à une simple souris… »

 Je gratouillai Mitts sous le bec en même temps que je me moquais gentiment de lui, ma voix ne laissant guère de doute quant à l’affection que je lui portais malgré mes propos. Puis je reportai mon attention sur mon invitée, m’éloignant de mon Couronné pour me rapprocher de la table au centre de la pièce, dont je désignais du geste les sièges à la jeune femme.

« Vous voulez peut-être vous asseoir après ces émotions. À moins que vous ne deviez retourner à vos occupations ? Je ne voudrais pas vous retenir si vous avez à faire… »

 Je ne cherchai certes pas à la mettre dehors, et j’espérais que mon ton l’en assurerait. Bien au contraire, j’appréciais d’avoir l’occasion de la rencontrer et de faire sa connaissance, puisque nous serions indubitablement amenées à nous côtoyer dans un avenir relativement proche. Toutefois, je ne doutais pas que ce fût une jeune femme fort occupée, et je ne souhaitais pas non plus qu’elle se sentît obligée de rester me tenir compagnie sous prétexte que nous nous étions inopinément rencontrées. Nous aurions sans nul doute d’autres occasions de discuter plus tard, lors d’un entretien plus conventionnel et qui ne risquerait pas de mettre à mal son emploi du temps.
COMMENTAIRE(S) HORS-RP :
puce3 J’avoue que je n’ai plus vraiment d’idée de sujets pour continuer la discussion, mais si tu en as de ton côté n’hésite pas, je te suivrai volontiers ! ^.^


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Vhanéa Thackrey
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MessageSujet: Re: La fouineuse et le Gris Couronné [Iliahys]   La fouineuse et le Gris Couronné  [Iliahys] Icon_minitime26/10/2014, 15:21

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Vingt-deuxième jour d'automne 1650


On ne pouvait pas dire que mettre une laisse à Naska soit la pire punition du monde, ce n’était pas grand-chose après tout compte tenu que ce que certaine personne pouvaient bien faire subir à leur animaux de compagnie. Pourtant ce simple petit geste était fort désagréable pour la fouineuse qui n’avait l’habitude d’être contenue de la sorte.
Vhanéa n’avait jamais fait usage de la violence pour éduquer son animal, il lui était parfois arrivé de lui donner une petite tape par-ci, par là, mais rien qui ne pouvait lui faire mal. Quand Naska faisait une très grosse bêtise, la seule chose qu’elle lui faisait était de la prendre par le peau du cou.

« Si mignonne, ce sont les bon mots. Et le pire, voyez-vous, c’est qu’elle le sait et que si je me laissais attendrir elle en profiterait la maligne. »

La jeune femme s’était accroupie un instant pour gratouiller derrière  l’oreille de sa boule de poile, celle dernière s’étant mise sur ses pattes arrières pour se dressé et poser sa truffe sur le nez de sa maîtresse.

Seulement le temps de se relever que l’explication sur ce si héroïque cri de guerre était arrivée. Finalement ce n’était qu’un simple signal d’alerte. Ceci fit doucement rire Vhanéa, en effet le couronné n’avait jamais montré aucun signe d’agressivité devant l’empressement et les marques d’affections parfois un peu brusque de Naska.

« Cela aurait été avec plaisir, pourtant je vais devoir décliner. J’ignore quelle heure il et je n’aimerais pas raté mon rendez-vous plus tard, en début de soirée, avec un transporteur pour acheminer nos marchandises d’Epieux à Ileval. »

S’était le fait qu’Iliahys ai évoqué l’emploi du temps de la jeune négociante qui lui avait fait revenir au monde réel. Ce monde hors de cette bibliothèque plutôt. Si elle était en retard Estheban allait faire la tête. De plus il lui fallait repasser à son bureau, Dagma devait être rentrée à cette heure et il était hors de question d’aller à un rendez-vous d’affaire avec Naska vu les troubles qu’elle était capable d’engendre en si peu de temps il aurait été peu prudent de prendre le risque bêtement vexé leur potentiel associé à cause de l’esprit trop joueur d’un animal de compagnie.

« J’ai été ravie de pouvoir vous rencontré et de connaître votre avis sur l’arrangement. J’espère que nous aurons d’autres moments pour parler, j’espère d’autre chose.
J’ai un bureau en ville. Si vous souhaitez y passer, vous y serez la bienvenue. »


Pour la saluer elle prit les mains de son interlocutrice dans les sienne à son tour un peu plus longtemps que pour une parfaite inconnue.

Vhanéa se sentait un peu plus tranquille. Iliahys ne semblait pas avoir d’appréhension notoire à propos de leur arrangement ou alors elle cachait bien mieux son jeu qu’elle ne voulait bien le laisser croire.
Il ne fallait pas trop se pencher sur cette hypothèse, si elle commençait à avoir des tendances paranoïaques, elle n’en finirait pas. Cette famille semblait bien différente de la sienne, les règles devaient y être également bien distinctes.

______________

J'ai préféré couper là, j'espère que cela ne te dérange pas trop, j'imagine que quand tout ça sera un peu plus installé nous aurons plus de matière pour reprendre cette conversation Wink
Cela à été un plaisir de RP avec toi ^^
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