Pour commencer, Andarta n’as jamais connue ses parents, du moins elle était bien trop petite pour s’en souvenir avec exactitude. Mais la jeune femme entretien tout de même une relation des plus soudée avec Kahrna, la recruteuse de la Meute. Celle-ci est la seule femme pour qui elle porte un grand respect, Andarta lui est d’ailleurs entièrement dévouée et ira jusqu’à la protéger, et ce, au péril de sa propre vie, mettant même vengeance de côté. Elle la considère comme sa sœur d'honneur et l'incarnation de sa foi envers Bersok.
Enfin, il y a aussi Ellhrann, le chef de la Meute et frère par adoption de Kahrna. Tous deux, ils ne se connaissent que depuis son retour auprès de kahrna, il y à 4 ans de cela. Cependant, comme la jeune femme sert d'escorte à la "Prophétesse" autoproclamée, ils ne sont vu en tout et pour tout que 8 fois. Elle le connait peu mais est intriguée par ce guerrier au tempérament de feu. En revanche elle ne comprend pas sa tolérance pour les Mesorians et il est arrivé qu'ils se disputent à ce propos. Parfois elle se demande si leur leader n'a pas peur de s'opposer à eux ouvertement. Chose qu’elle ferrait volontiers si elle était cheffe, mais pour l’heure, Ellhrann est bien trop fort pour elle. Chose qu’elle espère bien changer un jour, car elle n’en resta pas sur une défaite face à cet homme.


 

Ayant vue le jour dans une famille d’esclave, naissant à l’insu de leurs maîtres, Andarta n’eut guère une vie facile et ce depuis ça plus tendre enfance. Dès que sa naissance fut découverte, chose intolérable, on vendit alors ses parents, les séparant ainsi que leur petite fille encore trop jeune pour avoir appris à les connaître. Ses maîtres la séquestrera dans leur cave, dans une noirceur quasi totale, avec très peu de nourriture et d’eau. L’enfant eut à peine de quoi se développer, restant d’une maigreur maladive et dénuée de toute force, même la Torkos qu’elle était.
Pendant plus de huit années elle resta à vivre dans ces conditions, ne voyant pas plus loin que les murs qui l’entouraient et ne connaissant rien du monde qui l’entourait. Paniquée, seule au monde, en manque flagrant d’affection, elle martelait contre la porte de sa prison, seul chemin vers l’extérieur et tout un univers qui lui était encore inconnu, et hurlant de détresse en espérant que quelqu’un vienne la libérer.
Ce n’était pas une vie rêvée, mais cela aurait put être pire. Hélas c’est ce qui arriva. Déjà dix années, presque, qu’Andarta restait enfermée dans ce lieu clos et sombre. Un jour, une femme arriva et commença à la battre, lui faisant subir mille supplices. C’en était bien trop pour une enfant de son âge. Elle voulait partir, ne plus être ici, ne plus souffrir, et pour cela il n’existait qu’un seul moyen. La mort. Plusieurs fois elle tenta de mettre fin à ses jours, mais à chaque fois quelqu’un était là pour l’en empêcher. Apparemment ils n’allaient pas la laisser se reposer.
Enfin, après êtres restée toute son enfance cloitrée dans les tréfonds de la maison de ses maîtres, on la fit sortir de la cave, se afin de devenir une domestique à l’instar de ses parents. Cela fut comme une délivrance pour la jeune fille, pouvoir enfin être libre d’aller partout dans la demeure était une joie immense pour elle. Mais de sa joie allait découler une souffrance encore pire que ce qu’elle avait put vivre. La femme continua de la battre, mais cette fois-ci, l’homme s’y mit à son tour. Ce qui brisa littéralement Andarta, ne désirant que la délivrance de la mort.
Un jour vint alors ou elle réussit à s’emparer d’un couteau de cuisine. Son but était proche, elle n’avait qu’une geste à faire et tout sera enfin fini. Plus de souffrance, plus de ces horribles torture, plus rien, seulement la mort. Elle voulu donc s'ouvrir les veines et laisser son sang se vider afin de se laisser mourir. Mais au fond de son être, elle sentit monter toute la haine qu'elle ressentait, sa souffrance se mua en une rage sanguinaire sans limite. En finir ici aurait été trop simple, il fallait leur faire payer, les faire souffrir autant qu'elle avait souffert, pour toutes ses années.  Elle se faufila d’abord dans la chambre de chacun des trois enfants de la famille. Elle les tua tous de plusieurs centaines de coups de couteau dans un silence de mort, un sourire morbide gravé sur ses lèvres. Vint ensuite la chambre des parents, malheureusement, seule la femme fut présente, mais peu importe. La jeune fille fit de même avec cette horrible Mesoriane, mais cette fois-ci elle lui trancha la tête, emplissant les draps, ses mains et ses vêtements de son horrible sang. Ceci fait, elle déposa la tête, tel un trophée, dans le bureau du mari de cette dernière. S’échappant ensuite de cette prison, Andarta guetta pendant une journée le retour de l’homme, avec l’envie folle de la tuer lui aussi.
C’est alors qu’elle fit une rencontre qui allait changer sa vie. Volant sur le marché, la jeune fille rencontra une dénommée Kahrna, lui intimant de ne pas précipiter sa vengeance. Tel un fauve apeuré par l’inconnu, l’adolescente se jeta aussitôt sur cette inconnue, pensant qu’elle lui voulait du mal elle aussi. Mais aussi fougueuse qu’elle étai, Andarta se vit rapidement maîtrisée. Toutes ces années de captivité et de condition drastique l’avaient rendu aussi faible qu’un pauvre nourrisson et toute seule elle ne ferait pas long feu. Elle décida donc de suivre l’inconnue, devenant sa protectrice, son mentor, mais aussi une véritable sœur.
Ensemble, elles voyagèrent, réunissant plusieurs personnes à leur groupe. Kahrna initia aussi Andarta à la foi en Bersok. Celle-ci l’embrassa aussitôt et sans retenue.
Ainsi, au fil des années, Andarta, devenue adulte devint rapidement une féroce guerrière, mais aussi la meilleur garde du corps de la prophétesse.