Puisque je suis pour le moment raisonnablement au calme en matière de RPs pour le moment, autant en profiter pour me mettre au défi !

Et voilà ! J'espère n'être pas trop "hors-sujet", je me suis quelque peu laissé emporter par la verve de Richard... qui a tout de même réussi à me mener à 1200 mots tout pile d'après mon traitement de texte (et je jure que c'est même pas fait exprès !), ce qui est bien plus long que ce à quoi je m'attendais pendant que j'écrivais xD

Richard Plerme a écrit:

C'était une bien belle journée pour voyager. L'air était doux, le soleil brillait comme si l'été était déjà là, le vent n'était guère plus qu'un souffle agréable et léger, les oiseaux nous accompagnaient de leurs chants joyeux. Rien ne laissait présager le chaos sur le point de se déchaîner.

L'été était presque là, et l'arrivée des beaux jours annonçait le retour des clans Okanakis qui avaient migré vers des cieux plus cléments pour passer l'hiver, et c'était très précisément ce qui motivait le voyage que nous avions entrepris. J'avais en effet pris l'habitude de commercer avec un clan qui remontait habituellement en milieu de saison – je veillais toujours à leur laisser le temps de s'installer avant d'aller les visiter ! - et s'établissaient toujours à peu près au même endroit. En échange de solides et fiables outils et de produits d'élevage, je me procurais ainsi des objets magiques et artisanaux de belle qualité pour mes clients.

Tout s'était merveilleusement déroulé. Nous avions reçu un accueil des plus chaleureux, après un échange fructueux le clan nous avais même offert l'hospitalité pour la nuit afin de nous permettre de voyager reposés le lendemain. Chacun, me semblait-il, avait apprécié cet interlude. Certains des hommes d'armes que j'avais engagé pour assurer notre protection n'avaient à l'évidence jamais vu de griffo et leurs réactions avaient déclenché une certaine hilarité chez les Okanakis. J'avais laissé à mes domestiques leur soirée de libre, et certains en avaient manifestement  plus profité que d'autres, tel Vrindor qui, après s'être éclipsé, en revenait avec les cheveux tressés de  plumes à la manière des nomades, avec qui il semblait s'être particulièrement lié d'amitié.

Peut-être est-ce justement à cause de cet enthousiasme, de cette euphorie générale, que nous n'avons rien vu venir de ce qui nous est arrivé. Peut-être l'atmosphère joyeuse et détendue que nous entretenions a-t-elle empêché les gardes de se montrer aussi vigilants qu'ils l'auraient dû ou pu. Nous étions en passe d'atteindre le pied de la montagne, aux limites du domaine Mésorian. La descente, bien entendu, avait été bien moins éprouvante que l'aller. Nous étions engagés dans un col, et c'est à sa sortie que les malandrins apparurent, nous bloquant la route. D'autres, sans doute embusqués préalablement derrière des rochers ou les fourrés bordant la route, avaient veillé à nous couper toute sortie.

Je me souviens que des mots furent échangés, quoi que je ne saurais plus en retranscrire la teneur. Sans nul doute quelque menace typique de ce genre de racailles pour nous inciter à nous délester des richesses que nous transportions sans coup férir. Ils étaient légèrement plus nombreux que la troupe qui m'escortait mais, me semblait-il, moins expérimentés et moins bien équipés. L'assurance du meneur de mes mercenaires me confortait d'ailleurs dans cette idée. Je n'en étais certes pas à ma première attaque de brigands, et n'avais pas pour habitude de céder mes possessions au premier scélérat venu, aussi ne manquai-je pas de les envoyer paître ailleurs, avec sans doute plus de morgue que de bon sens. Mais bien sûr, ce genre de considérations ne nous vient qu'avec le recul.

Du chaos qui suivit, j'avoue que je n'ai que des souvenirs fragmentaires et confus. Mes domestiques et moi nous tenions, avec les marchandises, au centre d'un cercle formé par les soldats pour nous protéger des assaillants venant des deux côtés. Mon cheval, effrayé par ce déchaînement de violence, se mit à ruer et je me retrouvai à terre, un peu à l'écart de mes gens. Au moment où je me relevais, je découvris avec horreur que l'un des coupe-jarret était parvenu à traverser le cordon de sécurité et se tenait face à moi, lame au clair. Je ne saurais dire si c'était le contre-coup de la chute ou simplement la frayeur, mais je fus incapable de réagir, sottement figé devant le danger.

Ce n'est que le son de la voix de ma jeune esclave m'interpellant qui me tira de ma torpeur, juste au moment où un choc me renvoya à terre alors que la lame de mon agresseur avait déjà entamé son mouvement meurtrier. Le temps que je me retrouve à nouveau sur mes pieds, l'épée de l'un de mes sicaires avait déjà transpercé le pendard, à mon grand soulagement. Je repris cette fois mes esprits plus rapidement, et me précipitai vers la jeune fille, également à terre. Du sang couvrait près de la moitié de son visage, mais elle était encore consciente et réactive, ce qui m'apparaissait comme un signe rassurant. Derrière nous, le fracas de la bataille diminuait déjà grâce à l'efficacité de mes gens d'armes, mais à la vérité je n'y prêtais qu'une attention des plus distraites, tout à ma stupeur de ce qu'il venait de se passer.

Val, l’effrontée, l'insolente, l'obstinée petite Val, venait de me sauver la vie. J'appréciais cette gamine, mais je ne m'étais jamais figuré que ce puisse être le moins du réciproque. Elle effectuait les tâches que je lui confiais avec efficacité, mais n'hésitait jamais à se permettre des remarques et des critiques d'une impertinence, et parfois d'un mépris, qu'elle ne cherchait même pas à déguiser. Et pourtant, ce petit bout de femme à peine sortie de l'enfance n'avait pas hésité à se jeter au devant d'une épée pour me protéger, au péril de sa vie. C'était aller à l'encontre de l'instinct de survie le plus basique. Et à quel prix ! Certes, elle y avait survécu, par bonheur, mais avant de presser un tissu contre sa plaie en guise de pansement de fortune, j'avais bien eu le temps de me rendre compte que la gravité de sa blessure ne pouvait qu'impliquer que son visage en serait marqué toute sa vie.

C'était parfaitement insensé, tu aurais pu te faire tuer.

Ce furent les seuls mots qui me virent alors que je l'observais, malgré la gratitude manifeste que je ressentais à son égard. C'est que je m'inquiétais d'elle, comme c'était le cas de tous mes esclaves depuis que j'en avais et, malgré le bonheur indéniable que je ressentais d'être encore en vie, je n'aurais pas voulu que ce soit au prix de la vie d'une jeune fille dans la fleur de l'âge. Elle ne répondit pas, sans que je m'en étonne, mais le regard plein de déterminé et confiant qu'elle posa sur moi me troubla. Elle n'était manifestement pas touchée par mes remontrances, et paraissait n'éprouver aucun regret, ni pour son geste, ni pour les conséquences qu'elle aurait à en subir. Il me sembla à cet instant que si le choix lui était donné, elle referait la même chose sans l'ombre d'une hésitation.

Je ne sais toujours pas à ce jour lequel, de ce regard ou de son geste en lui-même, pesa le plus sur ma décision, mais elle fut indéniablement prise à ce moment-là. J'avais connaissance de l'entraînement qu'elle avait reçu de son père, et je n'ignorais pas les aspirations qu'elle nourrissait. Je n'avais d'ailleurs jamais douté faire d'elle une Escorte, bien que je m'étais figuré que ce ne serait pas avant quelques années supplémentaires, lorsque j'en ressentirais le besoin, et surtout qu'elle serait plus âgée. Mais il me fallait désormais me rendre à l'évidence : elle était bien plus prête que je n'avais voulu le voir.

Respect des consignes :   Rien à redire pour ici. Le nombre de mot est respecté, les mots à placer y sont bref, perfect

Scénario :   Je suis un peu plus mitigée. Le récit en lui même est bien, il retrace bien le récit du sauvetage mais j'aurai aimé que tu insistes plus sur le courage de ton esclave, que se soit un peu plus étoffé même si je trouve qu'on ressent bien ce qu'éprouve le maître à la fin. Bon de tout façon, je pouvais pas me permettre de te mettre tout vert alors voilà <3

Style d'écriture : Fluide, simple mais poignante avec des tournures de phrases sympathiques, quelques mots sortant de l'ordinaire, aéré, tout me convient, continue comme ça

Français : Encore une puce verte de ce côté-ci, je crois que j'ai noté que ça "mais le regard plein de déterminé ", c'est pour dire /o\. Enfin bon, on apprend pas à parler à Dhanadico

Respect des consignes :    Rien à dire, les consignes sont respectées.

Scénario :    Rien de très original, mais d’un autre côté c’est dur de vraiment surprendre en racontant une histoire déjà écrite. C’est  bien mené, on sent bien les pensées, sentiments et émotions qui animent Richard. En aussi peu de mots, tu as réussi à être efficace. Puis j’aime bien les petits détails qui ajoutent de la profondeur, comme les évènements au camp des Okanakis ou les réflexions à postériori de Richard.

Style d'écriture :    C’est bien écrit, mais il y a parfois des phrases un peu trop longues et trop denses en informations, ce qui les rend difficile à assimiler. Rien de grave, et le reste du texte est vraiment agréable, mais ces petites lourdeurs ponctuelles font que le style est perfectible. Agréable dans l'ensemble, mais perfectible. Puis bon, il fallait bien que je critique quelque chose, mettre que du vert ça fait pas crédible.

Français :    Je n’ai pas vu quoi que ce soit, mais l'inverse aurait été surprenant. A la première lecture, je n'avais même pas remarqué la faute relevée par Erihis.

Il nous manque un avis par ici ^^

Et me voilà en retard, comme prévu ! J'étais persuadé d'être déjà passé par ici mais apparemment ma mémoire en plus d'être à chier commence à me jouer des tours. Magnifique u_u.

Let's go !

Respect des consignes : Pas de problème ici, toutes les consignes ont été respectées même si tu as joué un mauvais tour au compteur de mots ! Vilaine chose !

Citation :

que ce puisse être le moins du réciproque.

Là, on en serait à 1201 mots ! *sors* Enfin, tu aurais sûrement rectifie le tir pour arranger les choses xD. Donc ça reste une puce verte ! <3

Scénario : J'ai trouvé ça sympathique ! Avec le recule je trouve que la bataille n'est peut-être pas suffisamment retranscrite, d'un autre côté ce n'est pas un soldat qui le raconte mais un marchand au milieu d'un cordon de sécurité. À part dire "les autres combattent et moi, je reste là", c'était difficile d'épiloguer. Non, honnêtement, le scénario est agréable et bien retranscrit. Il manque juste un peu de bataille mais, comme dit, Richard était surtout en train de s'assurer de ce qui se passe. Il est choqué, il a du mal à appréhender tout ce qui se passe autour de lui, seulement ce qui frappe en premier lieu (à commencer par la dague qui a faillit lui écorner le cuir xD).

Style d'écriture : J'ai aimé lire, toujours la même fluidité et la même aisance à adopter le vocabulaire et la façon de s'exprimer d'un personnage en particulier. Richard a une façon de parler que j'aime bien, un marchand marrant à n'en pas douter.

Français : J'aurais aimé chipoter mais... il n'y a pas de faute de français à proprement parler. Des fautes d'inattention oui et des oublis de mots comme ça arrive parfois. Rien de choquant ou de désagréable à l’œil ! Donc une puce verte ici aussi parce qu'il faudrait s'appeler au minimum Robert pour essayer de te donner des leçons *PAF*

Et voilà ! Et MAINTENANT je vais pouvoir conquérir mon lit XD. Félicitation à toi pour ce beau défi et ce superbe texte ! <3
*fait un gros câlin*

Respect des consignes : ( + + )/3 =

Scénario : ( + + )/3 =

Style d'écriture : ( + + )/3  =

Français : ( + + )/3 =

TOTAL : 0 , 1   , 3  
Défi remporté !