Mais s’était qu’il était gonflé le bougre ! Elle n’avait pas fait exprès, et il semblait continuer de la prendre pour une incapable. De toute façon il avait qu’à pas se trimballer tout seule comme ça dans un bout de savane. Pis avec son petit Tolohok il allait pas faire longtemps le malin face à un Smilodon ou un Kaldrog. Kenaï en était persuader, s’était gros et assez rapide ces saleté à partir du moment ou on était a porté pour les blesser eux aussi était à portée pour mordre.
Enfin ce n’était pas son problème si le mésorian avait des envies inconsciemment suicidaires. Elle avait déjà suffisamment de problème elle-même pour se soucier de ceux des autres.

Opale était vraiment un environnement à part, complètement différent de ce dont elle avait l’habitude, s’était découvert, très découvert, et très ensoleillé. Elle était encore en période d’adaptation du rythme de la savane.
Kenaï soupira quand elle vit que sont antilope s’était enfuie. Il lui faudrait autre chose pour manger ce soir et les prochains jours. Tout ça à cause de mauvais perdant. Parfois, la jeune fille se trouvait mieux seule que mal accompagnée, pourtant ce sentiment était souvent masqué par une solitude pesante.

« Premièrement, je suis pas une demoiselle, deuxièmement, je chasse pas les mésorians et troisièmement je vis ici pour le moment. J’ai plus de clan depuis une demi-saison environs. »

Entreprenant de monter à un arbre, la jeune fille espérait pouvoir repérer un nouveau gibier même moins parfait. Un lapin ferait parfaitement l’affaire.

Kenaï était arrivé tout en haut de l’arbre sur lequel elle était montée écoutant à peine ce que celui qui lui parlait racontait. Il était pas mort ?! Pourquoi il chouinait ?
Il était absolument hors de question qu’elle s’aplatisse en excuse elle en avait déjà présenté, si il n’était pas satisfait s’était son problème.

Il parla de lui offrir à manger. S’était tentant, mais elle avait eu quelque problèmes avec certain autochtones de l’île et était légèrement échaudé par ces petites mésaventure, elle ne voulait pas encore se retrouver dans une situation délicate.

Tout d’abord elle descendit de son perchoir avec des gestes souples, rapide et maîtrisé. Et surtout sans avoir recourt a aucune aide.

« J’ai pas vraiment besoin de votre pitié, si j’ai survécu jusqu’ici je peux bien continuer. Puis j’ai pas vraiment envie de vous devoir quelque chose…. »

Plus vraiment agacée, ni vexée la chasseresse était désormais méfiante. Elle jaugeait l’inconnu face à elle ne s’étant pas encore inquiété de ce qu’il pouvait bien lui inspiré, à part un irritant sentiment d’agacement.

« Pourquoi vous voulez parlez à un Okanakis ? J’ai rien à échanger si c’est ça que vous voulez.»

Kenaï avait un sale caractère, elle le savait, et n’avait aucune envie d’en changer. Tout le monde avait ses défauts et le sien, s’était ça. Il fallait dire que personne a part Seköa et parfois Ehawee en faisait les frais. Mais l’homme face à elle était un foutu entêté au moins autant que le fabricant d’arme !

« Vous êtes pas blessé et encore moins mort, vous avez juste eu un peu peur pas de quoi fouetter un Pyku, hors de question que je vous doive quelque chose. »

Ces hommes qui vivaient en ville n’avaient aucune idée que le danger et la mort étaient partout dans la nature et qu’une petite frayeur n’annonçait pas forcément quelque chose de mauvais.

Quand il lui annonça qu’il était sang-perdu Kenaï ne leva qu’un sourcil dubitatif. C’est vrai qu’elle avait vu des Méorians plus grand, mais il n’avait quand même presque rien du peuple de son père. Toujours aussi têtue elle n’avait pas l’intention de quitter les environs de son campement de fortune.

« Je veux bien vous dire ce que je sais, ce qu’on m’a appris et ce que j’ai découvert toute seule. Mais il y a des grandes chances pour que les coutumes de mon ancien clan soient légèrement différentes de celle du clan de votre père. »

Il n’y eu que quelque seconde de silence avant qu’elle n’ajoute ce qu’elle avait oublié.

« Par contre, je refuse votre charité mal placée. »

S’asseyant le dos appuyé sur le tronc d’un arbre elle pose son arc à ses pieds. Il avait souffert son vieil amis, les perles qui l’ornaient était fendu ou cassé et les quelques plume qui restaient n’avaient plus si fière allure.

« Puis ce que je dois répondre à vos question autant que vous m’appeliez par mon prénom, j’aime pas trop qu’on m’appel demoiselle, ça fait … pimbêche. Je suis Kenaï cœur-de-coyote, originaire du clan des Ahelis sur les îles Jumelles. »

S’était Lyalisa qu’on appelait mademoiselle pour la railler, personne ne s’était encore hasarder de faire de même avec sa sœur aînée.

Kenaï était sceptique. Pourquoi lui demander si elle avait entendu parler de son père alors qu'il était disparu depuis quinze ans? Avais-ce un sens qu'elle ne saisissait pas? Alors faisait-elle si vieille que cela? Se doutant avoir pris un peu de maturité, aussi bien physique que mentale avec les jours qui étaient passé, elle doutait quans même avoir l'air d'avoir pris tant de saisons d'un coup.

"Je n'ai vu que dix-neuf primtemps..."

Même avec toute la bonne volonté du monde elle n'airait pu se rappeler d'une personne ayant passer quelques jours, voir même ayant vécu au sein du campementalors qu'elle n'avait que quatre ans. Après tout peut-être lui demandait-il si il avait croisé un homme de ce nom récememment.

"Vous savez nos surnoms de sont pas constants. C'est nous même, le clan, la famille, qui les choisissent. Si il a vraiment voulu disparaitre et refaire sa vie il a tres bien pu en changer, comment mentir sur son prénom de naissance. Personne n'as le moyen de vérifier. Donc non je n'ai pas croisé d'homme assez agé répondant au surnom de l'agité ces dernières années."

Il n'y avait rien de plus a dire, surtout ne connaissant pas l'aspect physique de l'homme Kenaï ne pouvaitpas vraiment éclairé ce Edoth sur la disparition de son père tant d'années au part avant.

Kenaï avait peut être mal compris, mais lui aussi, elle lui avait dit mot pour mot qu’elle n’en avait jamais entendu parler. Cet homme était un illustre inconnu et le resterait à jamais vu qu’il était visiblement tombé au fond des mers.

« Je n’ai jamais entendu ce nom, que ce soit dans mon clan ou dans ceux que j’ai pu croiser pour du troc. »

Répéta-t-elle ajoutant un petit complément d’information.

« Pourquoi ne pas demander à votre mère, c’est elle qui l’a plus connu visiblement. Plutôt que de demander aléatoirement à des gens. Vous auriez surement plus de d’information comme ça. »

C’est vraie, pourquoi ?
La chasseresse n’avait jamais eu de bon rapport avec sa génitrice, mais elle se doutait bien que ce n’était pas le cas de tout le monde. Rien que dans son clan elle faisait partie d’une minorité.
Il y eu un craquement pas si loin que ça des arbres. Intriguée la jeune fille se releva l’herbe pourtant l’herbe était trop haute. Aux aguets elle se risqua quand même à une nouvelle question.

« Pourquoi ne pas essayer de vivre avec les Okanakis, puisque vous êtes à moitié Okanaki ? Je sais qu’on a pas le même confort de vie que les Mesorian mais ils passent aussi à côté de beaucoup de choses.»

« Mon ancien clan vous accueillerais surement, au moins le temps que vous vous fassiez une idée de la vie au sein du clan, quelques saisons. Ils seraient surement un peu rudes avec vous mais ils ne sont pas méchants. Il ne faut juste pas briser l’équilibre que clan … »

Ne pas en perturber l’harmonie ou mettre en danger la vie d’un ou plusieurs autres manques. La blessure était encore à vif dans l’esprit de l’Okanakie. Elle était nostalgique de cette époque révolue depuis si peu de temps. Elle en venait même à regretter la compagnie houleuse de Seköa.

« Faire partie d’un clan ce n’est pas permanant, j’en suis bien la preuve, vu que je suis ici seule pas si loin d’un village mésorian. Je vous dit pas de changer de vie, mais au moins essayer, vous initier la vie en de clan, a la chasse au rythme de vie, tout ça, tout ça … »

Elle garda pour elle le fait que les bannis étaient très mal vu pace que si il l’était c’est qu’il avaient fait quelque chose de très mal. Même si cela ne demandait pas le sacrifice de leur vie il s’agissait de graves actions. Il était inutile de salir la mémoire de quelqu’un qu’elle ne connaissait pas, surtout sans raisons, ce n’était pas un aspect de la culture okanakie qui était la plus typique et passionnante.

« Si partager un peu de viande séchée, une couverture une peu fatiguée, un feu de bois et dormir que d’un œil vous vas, pourquoi pas. »

Visiblement le bruit de tout à l’heure n’était rien de bien inquiétant, peut être un lièvre qui avait brisé une brindille ou autre animale qui se frottait à un arbre.
Le campement était pas très loin il n’y avait que quelques minutes de marches juste de quoi mettre le village au loin, que ses lumières ne soit qu’un petit point sur l’horizon.

Quand la jeune fille s’arrête il n’y avait ils se trouvaient tous les deux aux pieds qu’un arbre plus imposant que les autres. Il n’y avait que quelque pierre en rond autour d’une aire de terre calcinée avec un peu de bois entassé plus loin. Contre le tronc une pochette en cuir et couverture roulée.

« Votre nom chez mon Peuple serait surement Edoth Petite-tête. »

Se moqua la jeune fille avec une certaine audace. La déférence n’avait jamais été le point fort de la chasseresse. En même temps perdu au milieu d’un bois, traité avec respect un arbre n’avait pas tellement de sens.

« Il n’y a même pas deux heures je vous ai dit que je vivais ici parce que je n’avais plus de clan. Il faut bien vivre quelque part, se poser quelque jours histoire de chasser un peu de refaire un stock se reposer un peu afin de mieux repartir. »

Marquant une brève pause elle posa la couverture. Il y avait eu un bref instant froid le temps que le feu prenne.

« Mais je vous ai aussi dit que je n’avais vu passer que dix-neuf printemps. »

Elle l’observait, il semblait … tellement mésorian, en même temps il n’avait vécu que chez eux. Kenaï s’allongea observant le ciel étoilé au travers du branchage. La nuit, s’était si beaux, tous ces petit point lumineux sur cette étendue d’un bleu si sombre qu’on le trouverait noir.

« Pourquoi ne pas être retourné au village, ou ne pas y retourner maintenant, je n’ai pas grand-chose à partager et nous ne semblons pas avoir de questions, hormis celle sur votre père. »

Elle soupira.

« Enfin vous savez, si s’était un banni je pense pas que beaucoup de gens voudrons vous parler de lui ou de ses origines. On ne banni pas pour rien, un clan banni pour des raisons vraiment très grave, c’est souvent soit la mise à mort, soit le bannissement… »

Il courrait après des informations qu’il ne risquait pas d’avoir de sitôt, voir peut être jamais. Il ferait mieux de concentrer son énergie sur quelque chose de plus constructif.

« Si vous posiez les bonnes questions aux bonnes personnes vous en sauriez surement plus. Je ne sais pas comment ça se passe sur Opale, mais à chaque fois que j’ai vu mon clan interagir avec des mésorians on se contentait de répondre aux questions. De toute façon les réponses ne faisaient que générer des sourires amusés ou des expressions d’incompréhension face aux réponses.

Vous, vous posez les mauvaises questions aux bonnes personnes. La seule chose que vous m’avez demandé c’est si j’avais entendu parler de votre père, un banni disparu quand j’avais visiblement quatre ans. Vous auriez pu me poser n’importe quelle question, mais vous avez choisi celle à laquelle j’avais le moins de chance de répondre autrement que par non. »

Il était vraiment bizarre cet homme, il avait une logique qui ne correspondait à celle de personne qu’elle n’a déjà croisé.
Perdu dans l’étendu bleu sombre du ciel elle avait tout écouté un peu distraitement.

« Par exemple, je ne vous aurais jamais demandé de m’indiquer le chemin du village, vu que vous vous êtes perdu à a peinte cinq-cents pas. Tout ça parce que la seule vraie chose que vous auriez pu me répondre à la question : savez-vous où est le village ? Aurait été : non.»

Kenaï poussa un soupire. SI il se buttait comme ça, il finirait avec une vie de regrets uniquement chez les mésorians.
Fin bon, il ne l’avait pas écouté pour grand-chose depuis quelques heures, pourquoi l’aurait-t-il écouté maintenant ? De toute façon personne ne l’écoutait jamais. Trop jeune, trop inexpérimenté, trop sale caractère… tout le monde avait toujours une raison de ne pas l’écouté.

« Mes tatouages, ils ne vous intriguent pas ? »

Une couleur peu commune et un doublon entre le bras et la cuisse, généralement ça suffisait à éveillé la curiosité de n’importe qui. Ils étaient particulièrement visible, surtout ici, surtout sur Opale ou il valait mieux être le moins couvert possible pour supporter la chaleur.

« Vous savez pour rentrer au village il suffit de suivre la lumière jaunâtre au loin. Mais si vous avez peur du noir, vous pouvez rester ici. »

La chasseresse préférait ne pas être loin de la bourgade, comme cela elle ne pouvait pas croiser d’autre Okanakis même les errants, ils préféraient souvent les terres sauvages. Et puis si elle avait un problème elle pouvait toujours essayer d’obtenir de l’aide auprès de ces voisins d’un autre peuple.

Elle lui en aurait bien mise une pour avoir braillé comme ça, on lui avait jamais dit que plus on faisait de bruit plus on était repérable, aussi bien par les proies que par les prédateurs ? Fatalement, non vu qu’il avait grandi chez les mésorians.

Inquiète elle regarda dans tout autour du campement de fortune pour apercevoir une créature à l’allure improbable là à quelques pas à peine. S’était grand, ça faisait presque le taille de la chasseresse, mais s’était plutôt fin et ça avait pas l’air d’un prédateur. La main sur un Tolohok la jeune fille s’avança prudemment. C’est là qu’elle aperçut les rayures, noire et blanche, la robe blanchâtre et cette tête qui semblait indiquer que créateur était sous l’emprise de personne ne savait quelle substance quand il l’avait créé.

Elle-même la première fois qu’elle en avait vu avait eu une réaction de peu mélanger à une certaine curiosité.

C’était parfait, cette situation était parfaite, tellement parfaite que Kenaï fini par exploser de rire. Il suffit qu’elle fasse quelques grands gestes pour que la bestiole s’éloigne après un bref instant de panique relative.

« C’était qu’un orik, c’est grand, mais c’est un herbivore ça vas pas vous manger. Par contre c’est vrai que ça à une tête qui pourrait hanter quelque cauchemar. »

Elle en aurait presque eu mal aux côtes si la réalité n’était pas revenue s’imposer à elle. Dans sa fuite héroïque le mésorian s’était blessé et pas qu’un peu. Il avait une belle entaille sur l’avant-bras.

« Bah on peut pas dire que vous –vous soyez raté. »

Ironisa-t-elle pour dédramatiser la situation. Kenaï s’assit proche du feu pour y voir claire et invita son interlocuteur à en faire de même.

« Je suis ptètre pas prêtresse, ni guérisseuse, mais pour nettoyer et recoudre une plaie je ne suis pas trop mauvaise. »

Attrapant sa sacoche elle en sorti une grande pièce de lin claire qu’elle déchira en quelques bande et un petit bout de tissu. Puis elle attrapa une gourde en peau, pour mouiller le tissu et commencer par nettoyer la plaie. Elle savait que ce n’était pas très plaisant mais il fallait bien en passer par là.
Une fois que tout semblait être sans impureté elle sorti de la même sacoche une aiguille en os avec un fil. Elle les passa a l’eau pour enlever le gros de la saleté.

« J’espère que vous n’allez pas vous mettre à pleurer ? »

Ne put-t-elle s’empêcher de plaisanter avant de commencer à piquer dans la chaire.